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Accueil du site > Culture & Loisirs > Culture > Le Papillon des étoiles, de Bernard Werber

Le Papillon des étoiles, de Bernard Werber

 

Le Papillon des étoiles est la preuve qu’il ne faut jamais faire deux choses en même temps. Bernard Werber a écrit son dernier roman durant les trois mois du tournage de Nos amis les terriens, son premier film qui sortira en janvier prochain, et l’on regrette, en le lisant, qu’il n’ait pas passé davantage de temps sur le développement de cette nouvelle jetée sur le papier à l’origine en une journée. Le Papillon des étoiles raconte la fuite d’une grosse poignée de terriens dans l’espace (144 000 personnes très précisément), à la recherche d’une planète sur laquelle faire naître une nouvelle humanité, le tout prenant le forme d’une voyage de mille ans dans un vaisseau de 32 kilomètres de long et 500 mètres de large.

Même si on peut se demander s’il est tellement important de sauver l’humanité - après tout - l’idée de base est séduisante : lui donner une deuxième chance ailleurs, puisque les hommes s’appliquent et s’acharnent à la faire disparaître sur la Terre. Le Papillon des étoiles, surnom du vaisseau, n’est toutefois le projet que de quelques-uns, élus sélectionnés pour offrir le maximum de chances de réussite à l’entreprise (sans jeu de mot). Cela empêche l’idée d’être vraiment généreuse. De plus, Le Papillon des étoiles est un roman où le lecteur est perdu. Perdu dans l’espace, perdu dans le temps. On peut imaginer que c’est volontaire de la part Bernard Werber, mais cela n’en est pas moins gênant.

Ainsi, l’imprécision de la description du vaisseau ne permet pas d’appréhender tout l’espace qu’il développe. Dès lors, on est sans arrêt surpris et sceptique à chaque fois qu’il est question des villages, du lac, des collines et des forêts qui l’emplissent. Le problème vient certainement de la taille du roman. La nouvelle autorise des ellipses que le lecteur admet facilement ; le pavé permet de tout développer dans le détail, ce qui n’aurait pas été inutile dans le cas d’un projet aussi insensé et d’un si long voyage. Le Papillon des étoiles est dans un entre-deux décevant. Un exemple, parmi de nombreux autres, le décollage du mastodonte se fait à l’arrache, les flics aux trousses, comme s’il s’agissait d’un vol de voiture. De même, la première génération de voyageurs est au centre du roman mais ensuite, tout s’accélère : on peut difficilement détailler mille ans en 250 pages.

Dans la marge du Papillon des étoiles, on a envie d’écrire « Peut mieux faire » ou « A déjà fait mieux ». L’éditeur aurait sans doute été inspiré de demander à Bernard Werber de revoir sa copie ou de la garder pour lui mais, comme je le disais, l’imminence de la sortie du film rendait sans doute intéressante la parution de ce roman. Intéressante, mais vraiment pas indispensable.


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26 réactions à cet article    


  • jamesdu75 jamesdu75 2 octobre 2006 10:56

    J’était un grand Fan de Werber mais avec le temps il me decoit de plus en plus. Le souffle des dieux était plus interressant que son épisode précedent. Mais franchement les autres était faiblard (Nous amis les humains ou le royaume des dieux). Sinon son premier (et dernier) film Nos amis les terriens a suffisament de critique negative pour concevoir qu’il sera moyen et surtout trés vide comme l’est son court métrage.

    http://www.allocine.fr/communaute/forum/message_gen_nofil=448003&cfilm=109257&refpersonne=&carticle=&refserie=.html

    Sinon pour ce dernier bouquin j’hesite à l’acheter mais sachant qu’il aime bien Arthur C Clarke je voit dans ce resumé une pale de copie de Rendez Vous avec Rama avec comme d’hab des filles super belles qui se tape à la fin du bouquin un mec qui est pas super beau.

    Bizzard pour un mec comme Mr Werber qui dit (alors qu’il est marié) qu’il aurait aimé rencontrer plus de femmes dans sa filles.

    Donc je doutes depenser mes deniers pour ce livre.

    Affaire a suivre.


    • a mad man (---.---.56.12) 2 octobre 2006 11:41

      J’ai tjr adorer b. Werber mais depuis qq tps il radote... Ces articles de l’encyclopédie sont tjr les mêmes... c domage.....


      • Karl (---.---.120.253) 2 octobre 2006 12:50

        Bonjour,

        Idem pour moi. Même dans la Révolution des fourmis, il y a des passages longs et fatiguants (le livre fait prêt de 1000 pages et certains passables sont invraisemblables même si l’on sait, en tant que lecteur, qu’on reste dans une fiction). Néanmoins, Les fourmis et Le Jour des fourmis, restent parmis mes romans préférés.


        • Alf (---.---.6.230) 2 octobre 2006 13:19

          Si ce nouvel opus est à revoir, il aurait du finir le cycle des Dieux en publiant le dernier tome « Le Mystère des Dieux » qui était prévu pour 2006 mais qui ne sortirait qu’en Octobre 2007 smiley Dommage.


          • Martin Mystère (---.---.122.66) 2 octobre 2006 15:25

            « Bizzard pour un mec comme Mr Werber qui dit (alors qu’il est marié) qu’il aurait aimé rencontrer plus de femmes dans sa filles. »

            Oulah, dans sa fille ? Quel pervers...


            • jamesdu75 jamesdu75 2 octobre 2006 21:00

              Oups erratum sur mon post il fallait lire (ou ecrire de ma part smiley)

              Bizzard pour un mec comme Mr Werber qui dit (alors qu’il est marié) qu’il aurait aimé rencontrer plus de femmes dans sa vie.


            • Sam (---.---.63.244) 2 octobre 2006 23:10

              J’ai lu le premier roman de Weber que je trouvais inhabituel et vraiment captivant, quoique ce n’était pas à mon sens de la SF. Mais on s’en fout..L’intrigue était bien, les descriptions de nos chères petites bêtes captivantes.

              Aujourd’hui il inonde les rayons des surpermarketeurs. Vaut-il cent fois plus que Ballard, Volodine ou Coupland ?..Je n’en suis pas du tout sûr.


              • dimitri shostakovitsh (---.---.101.148) 3 octobre 2006 02:44

                Werber c’est tout sauf un intellectuel.Tout ce qu’il dit ne sont que tautologies et vulgarisation new look.C’est un homme médiatique tous simplement.Faut pas lui attribuer ce qu’il n’est pas.


                • Guillaume (---.---.205.204) 10 octobre 2006 11:34

                  Bonjour, Je ne pense pas qu’il faille être aussi dur avec B. Werber même s’il est vrai qu’il radote un peu. Nous les Dieux était forcément décevant suite aux deux génialissimes bouquins que sont les Thanathonautes et l’Empire des Anges... Mais avec le Souffle des Dieux je trouve qu’il s’est bien ratrappé. Le seul problème c’est qu’il est dans une société de consommation ou le moindre bouquin est traité comme un produit marketing. Donc je suis déçu d’avoir vu de la pub pour la sortie du Souffle des Dieux mais je ne pense pas qu’il soit l’auteur direct de ces panneaux publicitaires.

                  « Werber c’est tout sauf un intellectuel.Tout ce qu’il dit ne sont que tautologies et vulgarisation new look.C’est un homme médiatique tous simplement.Faut pas lui attribuer ce qu’il n’est pas. »

                  Il ne faut pas exagérer, c’est peut être de la vulgarisation scientifique mais c’est justement intéressant car ça se lit très bien, donc si vous voulez vous prendre la tête avec des opinions politiques ou soit disant « intellectuelles » vous n’avez qu’à lire les bouquins de Tolstoï, ou B Henry Levy (au pire des cas smiley ).


                  • Luc (---.---.108.82) 10 novembre 2006 13:16

                    Tolstoi était un intellectuel, Bernard Henri Levy se prend pour un intellectuel...Nuance (Il est aussi mauvais philosophe que sa femme est mauvaise chanteuse...)

                    Mais je suis hors sujet donc revenons à « Werber ». Moi qui ne l’ai jamais lu, j’avoue que vous ne m’en donnez pas très envie, d’autant plus qu’un ami m’a signalé que les idées véhiculées par « le papillon des étoiles » étaient clairement anti-darwiniste, allant jusqu’à proner le créationisme.

                    COnfirmez vous ceci ?


                  • Luc (---.---.108.82) 10 novembre 2006 13:35

                    Je n’ai jamais lu Werber, et j’avoue que vous ne m’en donnez pas très envie, d’autant plus qu’un ami m’a signalé que les idées véhiculées par « le papillon des étoiles » étaient clairement anti-darwiniste, allant jusqu’à prôner le créationisme. Confirmez vous ceci ?

                    Je suis pourtant un aficionado de science-fiction en général(ou hard fiction, anticipation et autre gadget fiction pour les puristes...)et les auteurs qui m’ensorcelent sont Silverberg, Asimov, Peter Hamilton, Conan Clarke, Pullman,Pierre Bordage et j’en passe quelques dizaines... (K Dick, Herbert, Barjavel, Klein...bon promis je m’arrête.

                    Bizarrement, Werber ne m’a jamais donné envie de le lire, bien que je ne connaisse de lui que son site (assez marrant) et ses 4ème de couverture. J’allais m’y mettre afin de le découvrir, et là, je tombe sur les avis critiques de ses dernières oeuvres sur différents espaces du net. Et voilà, c’est à peu près pareil partout et on retrouve des lecteurs et lectrices déçus, et même des fans mécontents.

                    Bon le mieux étant de se faire son propre avis, je vais quand même me jeter à l’eau...Mais pas avant d’avoir lu un roman de SF que l’on m’a vivement conseillé « Aucune étoile aussi lointaine » de Serge Lehman smiley ...et un David Maine... et un Serge Brussolo, et Un John Brunner...Ha zut j’avais promis de m’arrêter smiley


                  • Jonathan (---.---.50.88) 2 avril 2007 04:35

                    Sur ce point : non. Dire que ce livre prône le créationnisme est complètement faux. Je ne vois pas comment on peut faire une lecture pareille, surtout avec la théorie de la météorite extra-terrestre venue « féconder » (le terme est de l’auteur) la Terre en acides aminés (les composants des protéines). B. Werber imagine même une évolution des animaux sur quelques centaines d’années. Par contre il utilise de nombreuses allusions (un peu trop faciles à mon goût...) à la Bible.


                  • Michel (---.---.163.13) 18 octobre 2006 14:44

                    Il remarquer que ce roman doit être rattaché aux 144 000 justes qui selon la Bible seront sauvés lors du jugement dernier...

                    Ainsi après une periode de 1000 ans, durée correspondant au voyage du vaisseau dans le roman, la bête est libérée et seuls les justes parmi les justes peuvent atteindre la nouvelle Jérusalem autrement dit la planète de destination dans le roman...

                    MA


                    • andromede2000 (---.---.212.119) 24 octobre 2006 00:53

                      il vit dans un monde utopique, mais c est un homme comme les autres et il a le droit a l erreur si tant est qu il en ai fait. pour ma part je l adore et ce n est pas tant la facon dont il le dit mais le message qu il vehicule dans tous ses livres qui est interressant. je le trouve plein de generosité et a sa maniere il essaye de faire bouger les choses. si une goutte d eau peu faire deborder l ocean, pourquoi un ecrivain ne pourrait pas faire bouger les mentalités ???????????? sauve une vie tu sauve le monde. Si il y avait plus homme comme lui, la terre ne s eteindrait pas comme elle le fait un peut plus chaque jour.


                      • violette (---.---.9.20) 25 octobre 2006 14:41

                        Bernard Werber... rien que ce nom était pour moi synonyme de rêve... j’ai acheté et lu tous ses romans, je suis une fan. Pour ma part, rien ne vaut ses premiers romans (la trilogie des fourmis, le père de nos pères, l’ultime secret...). Il n’est pas difficile de constater que depuis quelques temps ses romans sont plus philosophiques, plus centrés sur une réflexion ouverte sur l’univers, le monde, la vie et l’au-delà que sur le scientifique, le mathématique et une sorte de cartésianisme. Qu’importe ! Je le suivais toujours à travers ses livres et j’appréciais toujours ses écrits, différemment bien sûr mais je restais fidèle et séduite par tant d’imagination et de rêves. Mais cette fois-ci, en refermant Le Papillon des Etoiles, je ne pu refouler le sentiment de déception et de colère qui m’envahit... Comment B. Werber a-t-il pu publier un tel roman ? Comment a-t-il pu risquer sa réputation si facilement ? Bêtement ? Je ne remets pas en cause l’idée principale, générale du Papillon des Etoiles, ces dernières rappellent bien la générosité de l’auteur. Par contre je remets en cause beaucoup d’autres aspects... ce roman n’est à mes yeux qu’un premier essai, incomplet, parfois incohérent, inachevé, bâclé. Oui, même si cela me fait de la peine, j’ai la très nette sensation que Le Papillon des Etoiles est un roman bâclé dont la fin est certainement la partie la plus décevante. Jusqu’au bout j’ai espéré et lorsque, finallement, j’ai dû accepter l’idée que ce roman « inachevé » se termine sur la l’histoire tellement banale et usée d’Adam et Eve, ce n’est plus la déception qui m’a envahie mais bien la colère... Colère contre un auteur d’habitude si formidable qui ne fut cette fois qu’un auteur pressé ayant choisi la voie de la facilité.


                        • noiR (---.---.146.148) 26 décembre 2006 23:06

                          Je regrette de pouvoir lire un article tel que celui-là sachant que la personne qui l’a écrit a lu juste avant « Le papillon des étoiles » de Bernard Werber. Dénigrer, critiquer, c’est facil, au point que je demanderai à l’auteur de cet article s’il ne voudrait pas, au passage, nous réécrire l’histoire en modulant suivant ses goûts. Bref, truffer un article pour le publique d’opinions personnelles.... Bravo ! J’applaudis ! Dois-je rappeler que tout est subjectif ? Alors qu’est-ce qu’on a à faire d’une opinion (de journaliste) qui serait aussi valable que la mienne ? Pour « débattre » faudrait-il encore poser le sujet objectivement, c’est-à-dire toucher 2 ou 3 mots sur les idées principales de l’auteur dans le livre, etc .. Viendraient ensuite des opinions de chacun... Enfin bon, les gendarmes, les terriens extérieurs au projet je les assimilerai parfaitement bien à votre rédac’. Toujours très fort pour montrer du doigt et critiquer en disant « ça, ça et ça c’est pas bien » mais au final, ça sert à rien =)

                          Sur ce, bonsoir à tous, de toutes les façons, le troupeau de moutons restera le troupeau de mouton.


                          • sangé (---.---.153.2) 31 décembre 2006 14:49

                            Je n’ai pas encore lu « le papillon des étoiles » mais je viens de terminer « Nous, les dieux ». J’ai pratiquement tous les livres de B. Werber et quoi qu’on en dise autour de moi, j’admire et j’adore cet auteur. Bien sûr, B. Werber est un romancier avant tout... pas un intellectuel... même si je pense souvent au travail colossale de recherche qu’il a du effectuer pour chacun de ses livres. On lit cet auteur pour se détendre, pour rêver et s’évader... tout en détenant un ouvrage rempli de connaissances diverses et variées. Extra ! Il nous pousse à nous poser des questions sur ce qui nous entoure, à être curieux... en toute simplicité. Bref, je ne polémiquerai pas, ça ne servirait à rien, chacun est libre de penser ce qu’il veut. Mais je me répète : moi, j’adore. Et j’ai hâte de lire « Le souffle des dieux ».


                            • François Lauzon (---.---.48.111) 3 janvier 2007 03:59

                              J’apprécie le côté philosophique de Werber, sa façon de nous amener à nous questionner sur le sens (où les sens) de la vie. J’ai dévoré « L’encyclopédie du savoir relatif et absolu », « L’empire des anges », « L’ultime secret » mais après avoir lu plus de la moitié du « Papillon des étoiles » je suis déçu ; la pâte ne lève pas. Le projet est totalement utopique et irréalisable, ce qui serait pardonnable si tout ça n’était que prétexte à une réflexion profonde qui malheureusement n’existe pas dans ce « roman » qui ressemble plus à un manuscrit. J’irai même jusqu’à qualifier son approche de « simpliste ».


                              • Tiphie (---.---.87.32) 8 janvier 2007 14:40

                                Je suis un peu comme vous tous, j’ai lu quasimenet tous les livres de B. Werber et sans etre une grande fan, j’appréciais vraiment. Mais alors là, je viens de finir le papillon des étoiles et je sais pas, pendant toute la lecture, j’avais envie de dire « stop », « arrete d’aller aussi vite », « explique un peu pourquoi... ». Ce livre a été écrit à la va vite, et c’est bien dommage. Il expose des théories qu’il ne peut meme pas soutenir, nous lecteurs on est juste obligés de dire « ah ok, c est comme ça » sans se poser trop de questions. J’ai pas arrete de rire et de me dire que quand meme, ce livre, c est du gros n’importe quoi. Très déçue...


                                • arwen (---.---.179.248) 10 janvier 2007 10:28

                                  Moi meme en pleine lecture du Papillon des étoiles, je peine à avancer : en effet, je n’accroche pas, le style est leger, manque de profondeur.On dirait vraiment qu’il n’a pas finit son ouvrage ! Je suis un peu décue aussi, mais Werber reste Werber pour moi, et c’est un auteur qui me permet de réflechir sur des points aujourd’hui essentiels. Donc pour lui et pour ca merci....disons que je lui mettrais un blame, avec comme objectif de faire mieux la prochaine fois !

                                  Sinon Viollette : merci d’avoir raconter la fin.... smiley


                                  • Ju (---.---.23.10) 17 janvier 2007 16:14

                                    J’ai Aimé Le Papillon des étoiles,Bernard Werber a été quelq’un de très important pour mon évolution personel je ne lui reprocherai jamais rien (d’ailleur qui somme nous pour juger).C’est vrais quand meme Qu’en Lisant se Livre Jetait un peu stressé pas vraiment par le manque de detail mai plutot parceque j attendai d autres evenement Que ce qu’il me proposai. Finalement,en lisant les commentaire de se site je me suis rendu conte que c etait plutot l’image qu’il renvoyai de moi meme et des Hommes qui me frustrai :tourner en rond, revivre chaque chose eternelement mai d’un peu plus haut on a envie en lisant se livre de voir les choses changé a profusion au lieu de ca on voi toujours les Hommes se montrer du doigt plutot que de s’efforcé a prendre ce qu’il y a de meilleur en chaqu’un .Finalement C’est Dans ce livre ou je me suis sentit le plus proche de ses Personnages . A jamais grand Merci Bernard Werber


                                    • Luka555 22 août 2011 20:16

                                      Ce que vous dites est telement vrai, je vous rejoins parfaitement ( voir mon commentaire à Martine plus bas)


                                    • toka (---.---.253.65) 9 février 2007 14:27

                                      Je viens de lire toutes les critiques et elles rejoignent bien mon sentiment. J’apprècie beaucoup Werber, notamment les thanathonautes, l’empire des anges et la trilogie des Dieux mais là je reste sur ma faim. J’adore l’idée du livre mais franchement j’ai eu du mal à me laisser emporter car à chaque page arrivaient dix questions : comment ? incohérence etc... Du style : les 32 tubes gigognes qui s’allongent comme un télescope, OK mais tout ce qu’on est sencé y mettre va alors dans un seul tube ?, les néons centraux ils sont en gigogne aussi ? ; le dernier cylindre au bout du vaisseau doit être vraiment étroit alors ? la petite Elisabeth arrive a déplier la voile aussi grande en sortant toute seule et en tirant dessus ; les néons, hormis le fait qu’ils soient cassés par des projectiles n’ont jamais à être remplacés. Je rejoins donc vraiment le premier commentaire, cette histoire méritait bien un gros pavé, sans pour autant tomber dans le trop technique. Un petit sentiment aussi de mal à l’aise avec l’omniprésence des réflexions sur le fanatisme religieux qu’il y avait sur terre, je trouve un peu malsain car sans que ce soit explicite j’ai l’impression que ce n’est orienté que vers une religion. Incohérence aussi lorsque à la fin un rescapé se demande ce que font les autres sur le vaisseau et l’autre site une série de choses dont « ils prient pour nous ». Tiens je croyais qu’il n’y avait aucune notion de Dieu sur le vaisseau etc.... on pourrait faire un bouquin en 3 tomes rien qu’avec les questions. Un peu frustrée donc, ça se lit bien pourtant on « n’avale pas », on ne « dévore pas ». J’espère que Werber va se rattraper avec le troisième tome des Dieux que j’attend avec impatience. Comme il le dit dans son site, il est fatigué, ce qui a fait qu’il a repporté la sortie du troisième. DOmmage qu’il n’ait pas laissé ce livre là aussi en incubateur le temps qu’il se « défatigue » un peu. ça aurait pu valoir le coup.


                                      • amibrett 24 mai 2007 15:16

                                        Je viens de commencer « le papillon des étoiles » que je trouvais agréable à lire d’un style léger et alerte, emprunt d’une certaine poésie...Quand je tombe, page 31 sur ce passage :

                                        « Tout homme qui entreprend quelque chose de nouveau doit affronter trois sortes d’ennemis. Un:ceux qui pensent qu’il faut faire le contraire. Deux : ceux qui veulent faire la même chose, et qui considèrent que vous leur avez volé leur idée, et qui n’attendent que de vous descendre pour s’empresser de vous copier. Trois : la masse de ceux qui ne font rien et qui sont hostile à tout changement, à toute idée originale. Ceux-là sont les plus nombreux et souvent les plus acharnés à vous empêcher de mener votre projet à bien. »

                                        Pas de guillemets, aucune note en bas de page pour préciser qu’il s’agit, lourdement remanié, d’un aphorisme du grand poète René Char dont on célèbre cette année le centenaire de la naissance !!!

                                        « Tout homme qui fait quelque chose a contre lui ceux qui font la même chose, ceux qui font exactement le contraire et l’immense majorité de ceux qui sont d’autant plus critiques qu’ils ne font rien du tout. »

                                        Monsieur Weber est un plagiaire ! Ce qui le discrédite complètement à mes yeux. Je ne peux pas lire une oeuvre que je suis en droit de soupçonner n’être qu’un tissu d’emprunts à différents auteurs.


                                        • Martine 26 novembre 2008 14:25

                                          Je viens d’achever la lecture du "Papillon des Etoiles". Si je reste un peu sur ma faim, j’ai dévoré ce roman comme tous les autres. Je suis nouvelle sur ce site et je suis surprise de toutes les critiques négatives que j’ai lues. Une amie m’a fait découvrir B. WERBER en m’offrant "L’Empire des Anges" à Noël 2007 et j’ai craqué. J’ai lu la trilogie des Dieux d’un trait. J’adore cet écrivain qui est passionnant et facile à lire. On ne lui demande pas d’être philosophe ni intellectuel mais d’écrire et de nous donner envie de lire. L’essentiel est de nous passionner et de nous faire vivre ses aventures par la lecture. Dans toutes ses histoires j’ai l’impression de vivre parmi les héros et je déteste terminer un de ses livres car je n’ai pas envie que ça s’arrête. J’ai même du mal à m’intéresser à d’autres auteurs, il me faut un certain temps pour me sortir ses romans de la tête. B. WERBER donne l’envie de lire et c’est plus que fantastique à une époque ou Internet occupe trop de temps libre. Il attire les jeunes, notamment mon fils de 20 ans qui en général lit très peu voire pas du tout et je trouve ça génial. Lire sans s’ennuyer, se distraire avec des histoires passionnantes et originales... n’est ce pas cela le but recherché ? Tout le monde a des hauts et des bas et B. WERBER ne peut pas être au top tout le temps. En fait, son tort est d’être excellent et c’est pour cela qu’à la moindre faute certains s’empressent de le descendre en flamme. Il en est de même pour les chanteurs, les acteurs ou les équipes de foot. A la moindre faute ils ne sont plus bons à rien. L’homme ne peut rien pardonner aux autres sauf à lui même. Alors un peu d’indulgence. J’adore B. WERBER et je lui demande de continuer à me faire rêver et j’aimerais la suite du "Papillon des Etoiles". Alors si il lit ce post, qu’il y réfléchisse et je le remercie par avance.
                                          Bonne journée à tous.


                                          • Luka555 22 août 2011 20:02

                                            Bonjour Martine,

                                            Depuis peu je me suis intéressé aux ouvrages de Mr Weber, et je vous rejoins entièrement dans vos analyses, je tiens même à rajouter que ce livre est puissant !  car il contient des analogies très fort avec la Bible, mais surtout il renforce mes hypothèses sur certains évènements et symboliques de la Bible. Cependant, ce bouquin ne nécessite pas de suite car ce qui pourra s’y dérouler par la suite peut être facilement être déduit par rapport à notre histoire, pour moi Weber est un esprit au-dessus du lot (je ne parle pas au sens littéraire), ça perception des choses paraîtra pour certains à de la science-fiction mais pour moi ses messages sont « bien réelle », il caresse de très près, ce à quoi j’ai toujours pensé…Je laisse les critiques douteuses à ceux qui lit Weber au premier degré et dont l’intellect surdimensionné ne s’arrête qu’à des phrases bien faites et des mots bien sentis.

                                            Bonne journée à tous.

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