Lisez Maylis
Maylis de Kerangal, née en 1967, de père capitaine au long cours et de mère méditerranéenne, vient de publier Ni fleurs ni couronnes, chez Verticales. A lire.
Il y a un auteur qui, pour moi, ces derniers temps, sort vraiment du lot. Un livre qui fait que dès les premières pages, mes pupilles ont fait zzzing ! Elle s’appelle Maylis de Kerangal, non, ce n’est pas une blague, c’est un vrai blaze à rallonge de rallye, mais ce qu’elle écrit n’a rien à voir avec des rallyes. Elle a une écriture insensée, à la fois classique et moderne, un rythme qui n’appartient qu’à elle et qui s’impose d’emblée. C’est à la fois choquant et poétique. Deux récits se suivent : le premier, Ni fleurs ni couronnes, raconte un naufrage en Irlande, en 1915. Et la rencontre entre Finbarr, un jeune gars du coin, et une étrange jeune fille venue chercher son fiancé parmi les noyés. Le deuxième, Sous la cendre, se déroule à Stromboli, de nos jours. Deux jeunes gens croisent une fille assez spectaculaire, Antonia (genre Shannon, dans Lost). Ensemble, ils vont gravir le volcan de nuit. Et puis il y aura un drame. Deux textes courts qu’on lit d’une traite. Les deux ont en commun une violence latente, larvée, quelque chose d’inquiétant et de palpitant qui prend à la gorge, et la sensation de découvrir une plume nouvelle, particulièrement audacieuse.
26 Avril 2006
Librairie La terrasse de Gutenberg
Maylis de Kerangal est invitée à la librairie La terrasse de Gutenberg (9 rue
Emilio Castelar, Paris 12e ) où elle lira des extraits de Ni fleurs ni
couronnes, ed. Verticales.
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