« True Detective », beautiful
Le huitième et dernier épisode de la Saison 1 de True Detective vient d’être diffusé sur la chaîne HBO aux Etats-Unis et sur OCS City en France. Cette série américaine écrite par Nic Pizzolatto et réalisée par Cary Fukunaga est déjà culte.
True Detective a un goût de « Revenez-y » et de « N’arrêtez pas ». Elle raconte deux histoires en parallèle : en 1995, deux policiers enquêtent sur un meurtre en Louisiane ; 17 ans plus tard, deux autres policiers interrogent les premiers sur cette enquête, sans qu’on sache pourquoi. Peu à peu les deux histoires et les deux époques vont se rejoindre.
En 1995, Martin Hart est appelé sur le lieu d’un meurtre dont la mise en scène le déroute et le choque. Mais ce qui le déroute tout autant, qui est tout autant un mystère pour lui, c’est la personnalité de son nouvel équipier, Rust Cohle. Celui-ci, Texan, n’est pas chrétien et a des théories sur la vie et les hommes qui n’ont pas cours dans la Louisiane profonde. C’est pourquoi Hart lui conseille très vite de « la fermer » et lui demande de faire de leur voiture « le lieu de la réflexion silencieuse ». Il n’aime pas la façon dont Cohle tire des conclusions de la mise en scène du meurtre, trouve anormal qu’il n’ait pas de femme et habite un studio nu avec un matelas à même le sol. Mais il est obligé de reconnaître que c’est Cohle qui dès le début a les bonnes intuitions et fait avancer l’enquête. Les autres policiers et les supérieurs, eux, n'acceptent pas cet étranger étrange dans leur équipe.
True detective a de la classe, de l’élégance.
D’abord parce qu’elle est écrite par un écrivain et que ça se sent. Ensuite parce qu’elle est réalisée de manière efficace, tout servant l’histoire et les personnages et seulement eux, non l'ego du réalisateur. Enfin parce qu’elle est jouée par deux acteurs qui vous scotchent à l’écran. Matthew McConaughey, qui après des comédies romantiques ou simplement des films bankables a pris un virage à 180 degrés dans sa carrière, est scotchant, notamment dans la période 1995 avec son visage émacié et ses silences chargés. Woody Harrelson, qui joue un homme qui se débat avec le fait que sa normalité prend de plus en plus l’eau, est plus que convaincant. On n’a pas envie de les lâcher, mais la Saison 2 de la série se fera sans eux.
Comment faire une vraie histoire ?
Prenez un écrivain.
Vous aurez des chances d’avoir de l’intelligence, de la sensibilité et de la profondeur.
Au-delà de l’enquête, True Detective raconte presque 20 ans de la vie de deux hommes réunis arbitrairement par le travail, qui vont s’affronter et se séparer, puis se retrouver pour la même raison qui les a réunis au début, le travail, la nécessité de boucler certains dossiers, de ne pas les laisser en suspens pour ne pas avoir de « dette ». En fait, plus que l’enquête, c’est justement cela qui fait mouche et nous attache à la série : des vies qui se déploient dans le temps, deux personnages dont la complexité, subtilement tissée par les aller-retour entre les époques, se dévoile progressivement à leurs yeux et aux nôtres. Ce puzzle des âmes devient le vrai sujet et la question de l’enquête passe au second plan, même si elle a passionné beaucoup de fans qui ont acheté en masse un livre auquel la série fait allusion. Mais en vérité, ce que l’on attend d’un épisode à l’autre, c’est la nouvelle pierre que Nic Pizzolatto ajoute chaque fois à l’édifice humain Martin Hart - Rust Cohle, et on n’est pas déçu. C’est franchement beau.
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126 réactions à cet article
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« Ce puzzle des âmes devient le vrai sujet et la question de l’enquête passe au second plan ... »
Zut ,moi qui en entendant le buzz positif autour de cette série me suis dit :« enfin un polar dur, vrai et tatoué ... »
Mais bon ,vu que Sabine trouvait son compte de psycho dans les polars de Fred Vargas ,et moi le mien aussi ...
J’attends la sortie en VF .
En ce moment je me matte « Broen » (le pont) ...Excellent .-
Broen est une belle série (j’adore la fille) mais True detective (qui emprunte un peu à mon avis l’univers visuel de la série suédoise) est plus profond, plus psychologique.... le dédale visuel et psychologique se mélangent et donne à cette érie un caractère unique.
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Salut Sabine .
Ok ,j’mettrais Willy De Ville en pré bande son .
http://youtu.be/wx52LfSWKew. -
Absolument d’accord, la subtilité est permanente, on prend le spectateur pour une personne intelligente et on laisse libre cours à l’imagination de chacun.
Les gens n’y sont pas des héros, juste des personnes banales parfois légèrement monstrueuses et parfois dotées d’un cœur « gros comme ça », parfois les deux.
... Et aussi des dialogues !
On avait perdu l’habitude d’entendre des citations de Nietzsche dans la bouche d’un flic défoncé et vengeur, on attend aussi quelquefois, mais jamais on ne s’ennuie.
Ouai, c’est beau !-
L’histoire est assez ordinaire mais ........ les dialogues sont extraordinaires, les acteurs sont extraordinaires, l’intro est extraordinaire (l’une des plus belles et des plus envoûtantes de série TV) les images sont à couper le souffle...... le découpage est original (va et viens présent/passé). Du pur HBO !
Peu d’action, mais quand il y en a ...c’est extraordinaire (oui, encore)-
C’est exactement ça, tout est dit.
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Bonjour Sabine,
absolument d’accord, superbe série !Deux acteurs époustouflants, un tour de force (et quelle voix !) remarquable de Mc Conaughey.Si vous ne connaissez pas, jetez un coup d’oeil sur Low winter sun une série aussi noire, avec Detroit, ville délabrée et presque belle dans sa laideur, toujours présente...et deux acteurs (Lennie James ! ) evoutânts.Comment peut-on moinsser cet article ?-
Bien sûr, pas que, mais LWS aussi. Et notamment toujours la même question : jusqu’où peut-on aller pour défendre ce qui nous parait juste ? Quelle est la ligne à ne pas dépasser ?
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LWS en vaut définitivement la peine, Actias.
Sabine, c’est le cas de nombreuses séries américaines, ça...les deux intouchables (True Detective ou pas) d’ailleurs sont Les Soprano et The Wire, qui posent des questions politiques, philosophiques, métaphisiques à chaque épisodes et pendant de nombreuses années. -
Il est probable que tout le monde s’en foute, mais je trouve cet article de l’Express assez mesuré et objectif sur le jugement à porter sur cette série :
http://www.lexpress.fr/culture/tele/true-detective-vrai-bon-polar_1500045.html
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Hello, Sabine
Vous ai écrit chez Montagnais, à propos du décès d’Oryéma.
Décidément, on ne se connait pas, mais vous m’êtes familière par l’esprit.
C’est quelque chose qui m’étais déjà venu à l’esprit il y a longtemps, quand vous évoquiez votre admiration pour « dans les yeux de ma mère » d’Arno ou la version inoubliablement bluesy de « chanter pour ceux » par le dernier des Bevilacqua...
Je vous claquerais bien une bise, mais bon...
Restons sereins.-
@SANDRO FERRETTI
Bonjour Sandro,J’ai lu votre commentaire sous l’article sur la fête de la musique. Merci pour tous ces titres de Geoffrey Oryema, je vais les écouter. Un peu paresseuse ou occupée par d’autres choses, j’étais restée « bloquée » sur « Ye Ye Ye ».Vous aussi m’êtes familier, simplement parce que vos textes me parlent. J’y reconnais quelque chose. J’en profite pour vous conseiller si vous ne le connaissez pas Chiens de la nuit de Kent Anderson, un grand livre qui fait comprendre beaucoup de choses sans en expliquer aucune. Je crois que ça plairait à Asinus.Ce soir je vais à un endroit où je n’ai pas envie d’aller. Alors oui, restons sereins. -
Plutôt que « restons sereins », je dirais « Restons désinvoltes, n’ayons l’air de rien » comme chantait
Noir Désir que vous n’aimez plus (ouais, je sais, je sais).
J’avais lu « sympathy for the devil », à l’époque où je lisais, je ne lis presque plus ( je relis , à la rigueur) , plus le temps - si tant est que je ne l’ai jamais eu-, plus l’envie non plus, docteur.
Et puis tant de morts dans nos Panthéon personnels .. (en dehors d’Oryéma, Hervé Prudon récemment, sur lequel j’avais fait un article ici même en d’autres temps).
On dit qu’un jour ça reviendra.
Ou pas.
Mais un jour, ça reviendra plus, toutes ces choses, ces gens, ces élégances.
Sous les vents de toutes choses, douleurs et hontes seront passées.
L’écorce des jours sera loin,
Nous serons hier, peut être demain, mais plus jamais nous.
Mais pour vous et Asinus, (s’il vient à perdre ses yeux fatigués sur ces lignes) je recommande comme un petit cadeau ce mec des states avec ses guitares vibrato et sa voix de clopeur goudronnée King Size qui est pure comme le diamant et ne se la raconte pas :
https://www.youtube.com/watch?v=4RqQMTSf_nM
Un peu comme pour feu Calvin Russel, je dirais que« tout le reste, c’est branlette d’adolescents... »
Et pis vous Sabine, qui tutoyez Shakespeare / j’expire , vous conviendrez que c’est une belle histoire que ce traditionnel du Kentucky, où le soleil se lève à 10.00 et se couche à 15.00...
Enjoy.
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@Sharpshooter - Snoopy86
Yep, faut boire de nos déboires.
Je remet une « nuit sans Georges » et un « givré dans la chambre à Bertin ».
C’est sur mon compte.
La bise.
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@SANDRO FERRETTI,
Dave Alvin est excellent, un« pote »à JJ Cale et John Trudell, peu-être..Superbe, je garde !! -
@SANDRO FERRETTI
Une belle voix pleine d’une grande force intérieure. -
Pour éviter à Sabine des fouilles archéologiques, « LPJ Christine », ma plus belle madeleine d’Oryema, c’est ici :
https://www.youtube.com/watch?v=IsU3g-Sa3Bc
Et puis pour les autres, tant qu’on parle de guitare et de talent, un mec dont on ferait bien de s’occuper tant qu’il est là, parce qu’on ne sait pas combien il lui reste d’essence dans le réservoir :
une grosse leçon d’acteur, de mime, et de ce qu’on peut faire avec une guitare vibrato, un pianiste et une contrebasse :
https://www.youtube.com/watch?v=ETCJMyqqmSA
Bon, je repars comme j’étais venu, sur la pointe des bottes, celles avec des montagnes de questions. Mon train à travers la plaine est à 20.57.
Faites gaffe à vous.
Sandro
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@SANDRO FERRETTI
Les dingues et les paumés quittent la scène. Plus qu’a attendre Alligator 427 .
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Bonjour Sabine,
(et aussi au combattant du Drakkar et du crabe)
Puisque c’est le jour des morts ( et donc aussi des morts-vivants...) ci-après une belle interview du confrère de relis-tes-ratures Hugues Pagan, sur laquelle je suis tombé récemment.
https://www.youtube.com/watch?v=tTHTXbQBmLM
Enjoy.
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@S.B.
Ce Brindisi nocturne me rappelle un concert surréaliste la nuit en 2009, pour quelques happy few, sur les remparts de Budva ( Monténégro), éclairé par des torches tenues par des filles en costume traditionnel . Le pianiste était une star russe dont j’ai oublié le nom. Pas le concert.
Pour le reste, le 2 novembre ( et l’œuvre de Pagan) , pour moi, peut être à cause de « un si long hiver », mais cela sonne plutôt comme ça : -
Ou alors, sans chercher de correspondance, ça, pour la délicatesse.
Bonne fin de journée.
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Tiens, je vous ai trouvé un court festival de délicatesses discrètes et pudiques.
Pour la route.
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@SANDRO FERRETTI
When the day is done, il est temps d’aller dormir. -
Bonsoir,
Et bien sur, dans ces territoires de la mémoire, il y a la « négresse blanche », la grande dame sensuelle et gracieuse, qui descend dans les graves ( et le grave) comme dans les aigus, dont on ne se lasse pas, avec des trucs qui viennent de loin, comme ici :
https://www.youtube.com/watch?v=JE_sUN_M7p0
Ou encore ça :
https://www.youtube.com/watch?v=Rr2IY8q687I
Et puis aussi :
https://www.youtube.com/watch?v=jK_9ppta_M0
Tant de grâce, il doit bien y avoir une raison.
Rien de plus, rien de moins.
Yep, temps d’aller dormir...
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Bonjour Sabine,
Puisque ce fil est devenu avec le temps un débarras à jolis morceaux, un ami qui faisait à l’époque ses tournées vient de m’envoyer un petit bijou tout simple de ce mec que j’ai toujours admiré.
Sa voix atypique, son éclectisme, son ironie désabusée , sa détestation du tiède et du politiquement correct.
Avec les années, il va vers la sobriété et l’émotion pure, comme là :
https://www.youtube.com/watch?v=a4r9ThINH3Y
C’est pour vous.
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@Sandro Ferretti
Salut. Joli. Une autre bonne nouvelle est qu’Arno est de nouveau sur la route.
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@Aita Pea Pea
Juste pour l’actualité...Putain putain, c’est franchement bien, nous sommes quant même tous... des européens ...(TC matic) .
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Bonjour Sandro, salut Aita,
Merci pour cette jolie chanson. J’aime beaucoup Stephan Eicher, sa voix et sa douceur. La pureté de ce morceau me rappelle celle de « Un homme heureux » de William Sheller. Je suis tout à fait d’accord pour qu’on pose des jolies choses ici même si l’environnement est plutôt...hostile.
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@S.B.
Salut . Je pensais à Christophe...
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@S.B.
Bon, alors une dernière, pour la route.
Je n’ai nulle appétence pour le transgenre ni gout particulier pour le masochisme, mais au plan musical et de la beauté vocale de cet OVNI , « Fistful of love » d’Antony & The Johnsons, reste une belle émotion, découverte récemment (-yep, j’ai honte-.)Dans la version studio (ici), c’est Lou Reed himself qui fait la voix de l’intro.
https://www.youtube.com/watch?v=NbAjI5edjgY
Mais la version live, plus courte, mérite aussi d’être vue et de prêter une oreille à la complicité piano/ batteur.
C’est là :
https://www.youtube.com/watch?v=1-524bnuYdMBon , c’est pas toussa, je pars en patrouille faire le « chien de la nuit », comme disait ce vieux Kent.
Take care, -
@Sandro Ferretti
A la façon de Laspalles qui se met un coup de peigne en attendant la confligration totale ...la chanson d’Hubert Felix ...je vous attend.
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@Sandro Ferretti
Pas mal du tout la voix.
Il ne faut pas partir en patrouille avant d’avoir écouté ça.
La patrouille n’est pas la même après.
Bonne nuit, tous. -
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@Sandro Ferretti
Superbes découvertes, merci ! -
Bon, Sabine ,
Puisque personne ne nous suit ( j’ai vérifié), que tout le monde s’en fout (j’en suis sur), je vous le glisse à l’oreille :
ce mec, bien sûr qu’on peut en ricaner, ses biceps et ses tatouages brésiliens, bien sûr on peut dire aussi que c’est l’un des 3 derniers à porter encore sur ses épaules le cercueil de la chanson française.
Je ne suis pas là pour juger les vivants et les morts, comme dirait qui vous savez.
Non, c’est juste qu’un soir de 2009, étant à St Etienne avec un copain originaire de cette ville, nous avons croisé « le Nanard ». ¨Puis diné à 3 dans un restaurant , tard le soir.
Je savais le monsieur, la fulgurance simple comme une évidence de « on the road again », le poison noir de « sax aphone », la beauté interdite et vénéneuse de « la grande marée ».
Mais pour moi qui fut étudiant à Grenoble quand il commença à être connu avec ce titre de 1977, le revoir chanter cela 30 ans après est une émotion, et j’ai pas à dire pourquoi.
https://www.youtube.com/watch?v=tHcErQEuR6c
Je me souviens de la conversation de mon pote et lui sur des ruelles de St Etienne, son histoire, sa larme à l’œil,( lui qui en a tant vu), et soudain la lucidité de la star, à propos de moi, le « tu le connais, lui ? tu en réponds ? il fermera sa gueule ? »
Oui monsieur Bernard, je ferme -presque -ma gueule sur votre émotion sincère, car c’est ici chez Sabine, ça compte pas et c’est à des heures où personne n’écoute...
Un peu comme cette émotion sur la mort de votre maman, ici.
J’aime que les mecs connus, plus tout jeunes et riches, pleurent sur la mémoire de leur maman. Parce que sinon, il n’y a plus rien...
C’est là.
https://www.youtube.com/watch?v=dpaO6ydbRBQ
Bonsoir Sabine.
(Les autres aussi.)
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@Sandro Ferretti
Si c’est pour amener Bernard ...fuck . Ce gonze est un connard dans les grandes largeurs. Toujours envie de me l’emplafer ...une pute .
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@Sandro Ferretti
La grande marée...
75-76 ?
Soirée étudiante entre stéphanois exilés, j’ai découvert Lavilliers dont le disque passait dans le bouchon Lyonnais du quartier Saint Jean où nous dinions (peut-être ’au pied dans l’plat’). Pas pu me défaire de cette chanson pendant des jours, de la voix envoûtante, des paroles ciselées, du refrain entêtant.
Cette chanson pour moi c’est Proust, et sa madeleine.« Un colosse aux pieds d’argile surveille la frontière
Des gosses aux mains fragiles jouent avec la poussière
Des veuves aux longs doigts fébriles distillent le thé
Un vieillard au regard tranquille sort de la fumée
C’est la grande marée, la grande marée, la grande marée
La grande marée, la grande marée, la grande marée » ... -
@Clouz0
Allez j’ai été vache ...Hubert Felix va m’engueuler.
-
@Clouz0
Yep, le version la plus aboutie ( avec les années) est ici.C’était l’hymne des étudiantes de l’époque (que sommes-nous devenus ?)
C’est pour toi, camarade Rhône-Alpin....
https://www.youtube.com/watch?v=SH3xK7YxuKE
@Aita
Approche, approche.
Ici on est chez Sabine, c’est un pub tranquille où on peut se parler, parce qu’il n’y a ni bruit ni monde.
Je te dis ceci comme je te le dirais en face, mais nous sommes ici dans le cyber-monde, donc on se parle sur clavier.
Tu as des qualités , j’ai apprécié beaucoup de choses chez toi, mais tu parles ( écrit ) trop. Quand on parle trop ( 30 à 40 post /jour), statistiquement , on dit des conneries.
Sur Lavilliers, à force de vouloir avoir un avis sur tout, tu viens d’en dire une plus grosse que toi.
Je n’ai jamais dit que Lavilliers était le must de la chanson française.
Au contraire, si tu sais lire les liens ( mais as-tu seulement écouté cette interview de ONPC ?-, ou bien tu réagis sur ton clavier comme un éjaculateur précoce ?), Lavilliers lui-même dit que la dernière liberté en ce bas monde c’est la culture, et la libre choix d’aimer Brahms ou de préférer Nina Simone.
Donc tu réagis hors sujet, mec. Sans réfléchir.
Je ne suis pas Momo ni les bac moins 12 que tu fréquentes à 50 post / jour sur ce site.
Si tu avais seulement compris que je saluais juste pas l’artiste , mais l’émotion d’un mec de presque 70 berges, riche, reconnu, sur la mort de sa mère. Si tu avais seulement compris que dans cette soirée à St Etienne avec un copain de son adolescence, j’ai été ému de son émotion, de son souci que « ça ne sorte pas de cette table », comme il a dit.
Désolé le Chti, mais Lavilliers fut vraiment pendant 5 ans ouvrier métallo aux aciéries- fermées depuis- de St Etienne. Pas de monopole du chnord dans les désastres industriels .Pas de snobisme là dedans.
Et oui, sa mère était instit, et alors ?
Si tu veux faire de la lutte de classe à 6 sous, prends -toi en à l’excellent Raphael Harroche, égérie des filles, élevé dans le 16 eme , fils d’un professeur en médecine.
Et encore, tu vois, je suis moins con que toi : c’est un excellent guitariste, et il n’a pas choisi de naitre chez les riches ni dans la religion qui convient pour faire carrière....
Tu déçois, Aita.
Tu déçois et tu fatigues.
Epicétou.
Reprends toi et va marcher un peu en foret. Les écrans, c’est pas tout...
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@Sandro Ferretti
Je réagissait sur les réactions qu’il a eu sur les gilets jaunes . Je te fatigues tu me dit. T’inquiètes je me fatigue aussi. La pisse la plus longue m’a toujours gavée ... Faut que je révise mes classiques.
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@Sandro Ferretti
Pour les posts a 50 par jours ...lol vue ta profession. Des chiffres de Maisdisons ... ? Bonjour la source . Mdr comme disent les jeunes.
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@arthes
Plutôt Thiefaine chez moi ...des dingues et des paumés .
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@arthes
Merde ce mec me laisse de marbre. J’y peux rien . Et en plus faux derche . J’y peux rien .
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@arthes
Temps de musiques .Asian Dud Fondetion . Jéricho. Écoutes ce putain de son .(Youtube )
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@arthes
Vas sur Asian Dub ...tu vas tomber sur le cul souvent. Écoute RAFI .merde merveille.
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Un grand monsieur et une grande dame de la musique :
https://www.youtube.com/watch?v=ubL_hVPm6Oc
Pour se réconcilier.
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@Sabine.
Oui, la veuve Chéchin, c’est comme une Veuve Cliquot, elle se bonifie avec les ans.
Pour moi, son morceau extraordinaire, autant joué que chanté , est là ( bien aidée c’est vrai par une super escouade de musiciens de haut vol) -
@ teuf teuf
Oui, vous avez tout compris.
Je cherchais ici à parler d’émotion, pas de musique, de barrés, de riffles ou de sociologie de comptoir.
Bref, éviter le « en quoi Kerouac préfigurait-il le on the road again de Nanard le stephanois ? », 4 heures sans document...
Quand je dis que je suis ému par la dernière chanson toute sobre de Eicher, je ne veux pas qu’on me saoule avec "est-il plus suisse que français ? a-t-il trahi ses origines Yiddish ? Sont-elles solubles dans la germanité dans la suisse romande ? etc)
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@ tous,
Bon, Tony me dit que le club va fermer.
Parce que oui, Snoop, si tu viens à passer par là, Sabine m’a soulevé Tony à mon nez et à ma barbe, comme videur de sa boite.
Le « Wind Sun », ça s’appelle. Y ’a pas grand monde, mais c’est plutôt bien fréquenté.
Ca manque de filles , en revanche. Bon, c’est comme ça.
Sabine, si vous vous ennuyez au comptoir ou à la caisse de votre club, je vous conseille la lecture de « un soir au club », de Christian Gailly, que je tiens pour être dans le top 5 des écrivains français. C’est aux éditions de Minuit, pour dire le niveau du monsieur( l’éditeur de Becket et de Echnoz : c’est sur qu’on y trouvera pas Djian).
Il est hélas mort en 2011, je crois .
Si ce titre est épuisé ( comme nous, ha, ha...), vous pouvez aussi essayer « Dit-il », un petit bijou de minimalisme, ou « K.622. »
Alla proxima, dottoressa.
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Chuis retourné au Wind Sun. Enfin, j’ai voulu.
Bon, j’ai pas pu, parce que Tony était à l’entrée. Qui m’a reconnu, tu parles.
Il a quand même accepté que je lui donne deux cassettes pour Sabine.
Une partie de guitare fulgurante et interminable entre Neil Young et REM.
https://www.youtube.com/watch?v=Z4VfQBDoX6E
Et puis, pour la route, le grand Damien Jurado, tout en finesse dans sa vieille Volvo 260 des années 60 qui , elle, n’a rien de fine...
https://www.youtube.com/watch?v=8l_WwM7lKeU
Un beau contraste.
Ouais, ouais, je m’en vais. Ca va comme ça.
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Deux cassettes que j’ai mises dans mon transistor qui n’existe plus.
Je crois que je suis un peu plus rock et un peu moins mélancolique que vous en termes de musique mais merci pour toutes ces pistes, qu’on peut emprunter ou pas.
Hier matin j’ai eu un peu de temps et j’ai réécouté « Les mots bleus » par Christophe puis par Bashung. Je me suis dit que Bashung avait complètement transfiguré les chansons des autres, celle-là mais aussi « Bruxelles » et « Il voyage en solitaire ». Il en a fait quelque chose de profondément différent avec les mêmes mots.
J’ai lu « Un soir au club » et je crois comprendre (ou c’est pure prétention) pourquoi vous aimez cette littérature : elle taille dans le langage à grands coups de serpe comme un homme qui avance dans la jungle à grands coups de machette. Pas de pitié, il faut avancer et se frayer un chemin dans ce foutu langage et cette foutue vie, c’est la philosophie du tireur couché.
Bye.
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@S.B.
Je suis à la fois occupé et fainéant. Ca n’aide pas à écrire.
Mais quand même, vu que vous m’avez pris par les sentiments et même la Manchette ( ha, ha, « dit-il »), j’avais prévu de vous écrire un peu sur Christian Gailly, ce qu’il représente pour moi, le dessous de ses cartes à lui.
J’avais commencé 10/12 lignes.
Et puis je me suis souvenu d’un article fulgurant de Jean-Baptiste Harang dans Libé (qu’il a quitté pour écrire lui-même, et très bien du reste, je recommande).
Bref je l’ai retrouvé, c’est là, sa longue et belle critique de « un soir au club » et sa « déclaration de respect » à Gailly.
Et du coup, j’ai plus rien à dire, parce qu’il l’a si bien écrit....
Ce Harang, je le hais.https://next.liberation.fr/livres/2002/01/10/christian-gailly-entre-le-jazz-et-l-age-avoue_389931
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Salut golfeur,
Pour Tony, j’dois admettre que ce fut assez déloyal de la part de Sabine.
Bon, c’est la vie, je suppose.
Tony, c’est quand même un ingrat.
Il n’était rien, il végétait dans les bas quartiers de Vomero, à Napoli. Je l’ai fait sortir de l’anonymat en 2008, je lui ai fait prendre la Nationale 7, participé au rififi dans la parodie.... Pfuiitt, envolé, tout ça.
Bon, Sabine, je vous passe un CD ( j’ai évolué, mettez le dans votre « mange disque »...).
Deux même.
Un leçon de guitare et de blues du grand Snoowy white (ex. guitariste des Flyods)
https://www.youtube.com/watch?v=JmwR3aAzHAo
Et puis ce blues pur comme le diamant de John Hyatt ( « the river knows your name »). J’avais un ami de 30 trente ans, qui fut mon conseiller musical ( il l’est toujours, j’ai un immense respect pour lui en ce domaine).
Un soir de 95, il m’appelle et me dit « écoutez-ça, c’est pour vous ».( oui, on se vouvoie toujours depuis 30 ans, parce qu’on est un peu con, par chez nous).
J’écoute, je tombe un peu de ma chaise.
https://www.youtube.com/watch?v=Bp7iz2RZ80o
C’est trois ans plus tard que j’ai appris que cet ami , quand il m’a recommandé cette chanson, venait de perdre sa fille anorexique, qui s’était mise à l’eau pour de bon.
Yep « seul le noyé saurait parler du fleuve », comme disait Edmond Jabbès.
La bise à ceux qui se reconnaitront.
La bise à Antoinette, la fée piquouze.
Epicétou.
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Pour apporter un peu de fraicheur à ceux qui sont écrasés par la chaleur, notamment du coté de Marseille, et que le destin n’aide pas, ci après ce petit bijou instrumental du groupe « indé » « God is an astonaut » , dans « Frozen twilight ».
Le clip, réalisé sans trucage (dit-il) par un norvégien, est superbe.
C’est une allégorie de bien des choses, et carrément des société humaines, même si ce sont des chiens à l’image.
Espère que cela plaira à quelques esprits curieux en maraude ( soyons fous...).
Alors, Dieu est-il un astronaute ? Demande à la poussière, disait John Fante...
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Bonjour Sabine,
Cette miss a bien du talent.
Et je ne dis pas ça parce que c’est la compagne d’un copain d’Helvétie....
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@Sharpshooter - Snoopy86
Vouais...c’est du même niveau lorsqu’une psychologue me disait qu’il fallait que je fasse mon deuil à la mort de ma belle. C’est merdique l’esprit des hommes.
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Bonsoir Sandro,
« bien du talent ». Peut-être...
D’autres ont un charme fou https://www.youtube.com/watch?v=yDvSWmk2_gc
un charme doux https://www.youtube.com/watch?v=_DWMAaVKQM8
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@S.B.
Pauline, évidemment.
Pour sa grâce discrète, sa grâce gracile. Pour Edith Fambuena aussi.
Et enfin parce que G. Roussel, depuis un soir de 2007, non merci, plus jamais.
Pour le reste, j’admets votre réticence sur les mots écrits un peu vite.
Le talent est variable, comme la géographie.
J’admets. -
Heureusement, les images et la voix off du trailer créent un contraste.
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@tous,
Un petit tour à Rome, c’est à dire de l’autre coté de la vie.
Le guide, c’est Tony Servillo. Ca le fait.
https://www.youtube.com/watch?v=TpuTv-6EoIA
Pour la « morale » ( quel nom idiot) de tout ça, écouter ici :
https://www.youtube.com/watch?v=Cz41FXw1lWA
Et si la vie, c’était seulement « un truc » ?
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A Rome un soir d’été, des personnes paralysées ont fait tourner leur fauteuil sous les étoiles du jazz de Paolo Conte. Magique.
-
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« Well, Mister, things that once seem so important,
Well they vanish right into the air,
Now I just act like I dont remenber,
Mary acts like she don’t care »
https://www.dailymotion.com/video/x9rgvl
Cette version de « River » qui « fume », au propre comme au figuré, y’a pas au dessus.
C’est pas du Brahms, et ça plait pas aux ramasseurs de salades du Poitou, ça c’est sur.
Et pour tout dire, ça tombe bien....
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@Sabine,
@Asinus,
Un petit cadeau de Noel, pas trop connu. Une pépite de 1982.
Quand l’ami Jean Fauque est pressé, ici où là, en TV ou en radio, de donner sa playlist des titres préférés de Bashung, il cite souvent, à la surprise générale « Heilige nacht ».
Quand j’étais, avec quelques autres, co-modérateur du forum officiel Universal d’AB, j’ai fait, avant qu’il ne ferme , des copies d’écran des fils et forums les plus brillants.
J’ai retrouvé hier ce passage :
item « Play list Bashung ». Posté par Jean F Date : 02/04/2010 à 01.54
— stille nacht : chaque Noel qui passe je la repasse et je pleure. La germanique déchirure, le trip qui prend aux tripes, la croonerie dévoyée absolue.
Pour sa foret noire à lui des Noel sans sapin, le père inconnu trop connu
Pour la vraie Joséphine des parkings à routiers de Wingersheim, à qui nous allions tous deux redonner vie dix ans plus tard dans un studio de Memphis
Pour ses larmes, à la fin, devant les trois que nous étions ce soir de 1982, quand il a enlevé son costume lamé de clown triste« .
Il faut s’appeler Jean Fauque pour savoir plaquer ces mots parfaits qui transpirent de l’écoute et de la vision de ce morceau surréaliste.
»Joyeux « Noel.
https://www.youtube.com/watch?v=cygZH8xCigE
PS : ah, j’allais oublier : dans certaines contrées reculées du grand ouest, on appelle ça »de la chansonnette".
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La plupart s’en foutent.
Certains ont compris seuls ce qui se cache sous la vidéo ci— dessus.
D’autres comprennent vite, mais faut leur expliquer longtemps...
Ce documentaire est intelligent, sensible et pudique. Il peut aider.
https://www.youtube.com/watch?v=4XLROUXLDlY&list=RD4XLROUXLDlY&index=1
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@Sandro Ferretti
Je ne sais pas si le « faut leur expliquer longtemps » s’adresse à moi mais j’avais compris, depuis longtemps. -
Salut les deux ...SB et SF ...bonnes fêtes.
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@Aita,
Yep, enjoy it too
@SB : non, il est vrai que nous sommes sous un de vos articles, mais je ne pensais pas à vous. Vous me paraissez du reste davantage « plein sud » qu’instit. retraité du grand Ouest distribuant des brevets de ce qu’il est ou non convenable d"écouter.
@Asinus (le vrai objet de ce message) :
un truc pour vous. Je n’ai pas pu l’écouter pendant plus de 5 ans. J’en connais un autre qui ne le peut toujours pas.
C’est dérisoire, certes, mais c’est pour vous, parce que vous n’êtes pas le premier venu.
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Pour le soldat Cova, qui sait la différence entre « bout portant » et « bout touchant ».
S’il peut encore écouter cette « piece of beauty » comme on dit .
Ce bijou qui ne sort pas de ma mémoire depuis 1981 où j’ai acheté, comme des millions d’autres ce double 33t qui s’appelait The River.
Nous connaissons tous deux tant de gens pour qui ça ne fut pas qu’une belle chanson.
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Re-bonjour Sabine,
Pour Diam’s, je ne sais si ce sont ses problèmes qui justement en ont fait une proie facile pour les barbus, ou l’inverse.
En tous cas, ce soir-là et sur ce titre -là (en fait un « collage » de 2 titres de Berger), un bref instant, la grâce lui était tombée dessus.
Pour AB et les reprises, il y aurait pas mal à dire.
Bien sûr tout le monde connait sa version dépoussiérée et déniaisée des « mots bleus », qui reposait surtout en live sur un phrasé et une gestuelle qui ont mis de l’impact et de la charge émotionnelle dans ce titre au départ gentillet.
Il y a d’autres reprises regroupées dans le CD « duos, reprises, et raretés » sorti en 2002, mais très vite épuisé ( un truc de spécialistes, que je garde précieusement pour payer ma future retraite...) , et bizarrement jamais réédité par Barclay/ Universal, même à sa mort.
Je ne vous cache pas que les puristes considèrent que toutes ces « cover » ne sont pas une réussite, y compris « avec le temps ». AB, au départ très prudent et dubitatif sur sa valeur ajoutée potentielle face à ces monuments, a mis beaucoup de temps à obtenir le feu vert des ayant-droits de Ferré.
Discret et pudique, AB s’est toujours opposé à ce genre de « ravalement de façade » ( « j’suis pas peintre, disait-il).
Et au dernier moment, sur »avec le temps,« il a refusé l’obstacle et la difficulté » d’attaquer Ferré par la face Nord« , comme il disait, en le contournant : il en a fait une version apaisée et nonchalante quasi-reggae qui a surpris, voire choqué. Car proche d’un mec qui , calé dans un hamac le whisky à la main, repense à sa vie, sans pathos ni regrets. Mais du coup, plus de comparaison possible avec le Maitre.
Malin.
Je pense que techniquement, la plus réussie et la plus aboutie est »les amants d’un jour« de Piaf, où il a respecté le phrasé nasillard ( qui lui vient naturellement) de Piaf et le phrasé »gouailleur de titi parisien« ( agaçant et très »daté« à mon gout) qui caractérisait Piaf et les chanteuses de l’époque. Il a été très respectueux.
Il nous disait : »Piaf, c’est une femme à qui tu peux pas « lui faire à l’envers ». Même si elle n’est plus là pour te crier dessus, faut pas, ça porte malheur".
Mais c’est très réussi d’un point de vue technique
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Sur « Hey Jo », yes, c’est un bijou.
Cela date de 1985 et du fameux « Live Tour 85 », où il manquait un titre au moment de presser le 33T.
C’est capté en avril 85 au Théâtre André Malraux de Rueil Malmaison, et seuls les sourds ou les amnésiques ne s’en souviennent pas.
Musicalement, c’est l’époque bénie du KGDD ( acronyme des noms des musiciens, dont les foudroyants Olivier Guindon et Richard Mortier aux guitares). Alain a malheureusement une voix très abimée et trop éraillée à cette époque ( il se fera enlever des polypes aux cordes vocales peu après en Suisse)
La salle était debout, et AB a aussitôt enchainé une deuxième version, sentant que c’était un truc historique ( il ne l’a jamais plus chanté après). Je ne sais plus si c’est la première ou la dernière version qui a été finalement gardée.
https://www.youtube.com/watch?v=W5KLkq0Ymg4
J’ai aussi beaucoup de tendresse pour ce « Live Tour » et la tournée de 85, car il y a aussi dessus la version insurpassable de « Bijou, bijou » de l’ami Daniel Tardieu.
https://www.youtube.com/watch?v=CjSJPV8EVY4
version où, dans l’euphorie, il en oublie un couplet qui serait aujourd’hui jugé « scabreux » à l’aune du politiquement correct féministe ambiant.
Tardieu qui après avoir été prof. de français et parolier, est à présent sculpteur. Je le revois de temps à autres et je l’avais interviewé ici à l’hiver 2010.
https://www.agoravox.fr/culture-loisirs/culture/article/daniel-tardieu-juste-un-cafe-et-c-72234
Bon, ça sert à rien de reparler de tout ça, je le sais.
Portez-vous bien.
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Bonjour.
Ça me sert à rattraper 34 ans (1985-2019) en 1 minute. Pour « Hey Joe », il y a une rage dans cette interprétation sauvagement rock et je trouve que ça va bien à Alain Bashung et à la chanson. La version Hallyday n’avait jamais fait frémir mes oreilles mais là, ça a tilté tout de suite.
J’ai eu deux ou trois secondes de doute au début des « Amants d’un jour » en me demandant si c’était vraiment Bashung et pas Piaf. C’est troublant.
C’est le premier jour de l’année. Alors...
« Tout est comme une rivière. On n’entre jamais deux fois dans la même eau ». Bouddha.
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@S.B.
@soldat Cova, s’il peut encore passer par làJe vous souhaite des nuits dans des draps de satin blancs. « Faites de beaux rêves », comme le dit pudiquement AB à la fin de ce qui sera son dernier passage sur l’estrade.
Nous sommes le 14 décembre 2008 à l’Elysée Montmartre. Il a fait le job presque comme si de rien n’était. Dans les derniers pas qu’il fait vers la loge, on voit qu’il enlève l’armure et prend soudain tout le choc et la fatigue sur lui.
5 minutes plus tard, il est assis dans le canapé de la loge. André Georget, qui fut le premier à lui mettre le pied à l’étrier au début des années 70 et qui fut son arrangeur, lui tient la main. AB ne peut plus parler. Georget non plus. Jean ( Fauque) lui tient l’autre main. Il ne peut rien dire non plus. Les 7/8 présents dans la loge ne savent plus où se mettre. Deux sortent, car c’est trop intime, c’est comme regarder quelqu’un aller aux toilettes.
Voilà, c’est fini. On sait que c’est fini. Il sait que c’est fini.
Que c’était déjà incroyable que cette tournée en noir et blanc et ce pied de nez aux cancérologues gominés.
Yep, « faites de beaux rêves » en 2020. -
@Sandro Ferretti
C’est fini. Et puis ça continue. -
Bon, la voici cette fameuse version de « avec le temps », (pas forcément un bijou, bijou, mais bon, AB et LF ensemble, ça ne peut pas non plus être totalement mauvais)
https://www.youtube.com/watch?v=2OPD87o57-0
Ange Leccia, bien qu’artiste connu et reconnu, a toujours été un admirateur fidèle et respectueux du Bash. C’est là une belle œuvre de collage et de fondu enchainé qu’il signe, à partir d’images de la « tournée des grands espaces ».
Ici, il vous parle de la mer. Ca vous parlera sans doute, plus qu’à moi.
https://www.youtube.com/watch?v=twEQP-mjhoE
Un abbraccio à Asinus et à Antoinette.
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@S.B.
Ah les interview sur les doubles-sens des chansons d’AB, ou l’absence de sens pour d’autres...
Avec Jean Fauque, nous avions même longuement reçu une étudiante qui faisait une thèse de doctorat sur « la polysémie des œuvres de Bashung... »
Le titre que vous citez est du reste bien choisi de ce point de vue.
On y trouve une super série d’alitération en « S » ( « j’passe de sas en sas et mes visites s’espacent »), les « appels/ contre- appels » ( « les ombres s’échinent à me chercher des noises »), la lecture sexuelle du texte « j’passe sous silence mes avatars, j’passe sur tes frasques,le labyrinthe conduit l’homme mobile à des étreintes loin du réconfort, m’obnubiler pourquoi, pour un vasistas ? ».
Mais Jean lui avait expliqué que AB plaçait aussi des germanismes, et que le visitas, en dehors du sexe féminin, pouvait aussi se lire comme un « Was ist das ? »...
Bref...
Je ne sais pas si « un salaud a bu l’eau du nénuphar » et qui a « perdu l’honneur dans ce lit de bataille », mais ce qui est sur, c’est que sa musique s’est tue...Et que pour moi, au risque de surprendre, la plus belle interview de Bashung est précisément quand il parle d’autre chose que de « boulot », par exemple de ses chats ( à l’époque assez heureuse où il habitait sa villa de La Celle-St-Cloud , puis de Crespières). Et surtout la parabole de « Max », le chien de ferme de Wingersheim...
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Hello, soldat Cova.
Styx ou Achéron, peu importe si on en revient et qu’on ne croise jamais Charon...
Pour Emmylou, à mon avis, sa plus belle est là :
https://www.youtube.com/watch?v=JE_sUN_M7p0
Chanson très noire, et vocalement elle descend dans les graves de façon époustouflante...
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@Asinus
@d’autres qui viendraient à passer au « Wind Sun »
Si la Fée Antoinette vous signe une permission, un soir entre chien et loup, ou tôt le matin dans le « lonely cool before dawn », comme dit le Boss, il faut absolument écouter ça.
Ca date de 1985, j’ai retrouvé ce 45t écorné à la photo ratée et floue, cette nuit en faisant du rangement.
C’est fulgurant. Cette fille a fait trois tubes, puis est rentrée chez elle.
Vocalement, elle écrasait tout ce qui portait cordes vocales, dans les hauts comme dans les basses. Une voix à péter les verres en cristal.
Et aussi un titre qui parlait élégamment des violences conjugales, en prenant un prime intéressant, en lisière de la compassion.
C’est Carmel, c’est là, ça s’appelle « I am not afraid of you », et ça ne s’oublie pas facilement :
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Bonjour,
Je connaissais ce nom, c’est la même : https://m.youtube.com/watch?v=I2W_P-QSHm4
D’autres choses qui ne s’oublient pas :
https://m.youtube.com/watch?v=vLrfjqgLbNU
https://m.youtube.com/watch?v=8b_luZcAVWU
Un petit dernier pour la route :
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@SB
J’aime bien ce truc.
Ils s’y sont repris à 4 fois, parait-il. C’est original, comme approche.
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Bonsoir Sandro,
Je connais mal Bashung acteur. Il est craquant dans cet extrait. Alain l’insaisissable.
Par contre YouTube enchaîne avec l’émission « En aparté » où il est l’invité, dont le concept apparemment est que l’interviewer n’est pas sur le plateau et qu’on ne fait qu’entendre sa voix, qui vient on ne sait d’où. L’interview étant d’abord une rencontre physique, le principe laisse dubitatif.
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@S.B.
La voix « off » dans cette série d’ITW en 5 actes, basée sur la psychanalyse et le divan/ thérapeute silencieux, c’est Pascale Clark, icone déchue (et controversée) de France Inter socialo-bobo.
https://fr.wikipedia.org/wiki/Pascale_ClarkJe me suis laissé dire qu’elle avait un petit (un gros, en fait) quelque chose pour AB, qui le lui rendait peu ou mal.
Mais bon, c’est à la nuit, tout ça.
Plutôt à la 13 eme division du Père Lachaise.
Epicétou. -
Sabine,
Honnêtement, si vous ne connaissez pas encore ce grand moment du« Bash » acteur (avec Arno, ca aide), c’est là.
Je ne vais vous la jouer ’j’y étais, pas loin« .
Sammuel Benchetritt a suffisamment raconté comment il a du se planquer sous la nappe de la table pour souffler son texte à Arno qui n’avait rien révisé.
https://www.dailymotion.com/video/x46xsl7
D’une façon générale, ce film ( j’ai toujours rêvé d’être un gangster) est un petit bijou , musical notamment, et sa division en sketches très noirs rappelle »les monstres" de Dino Risi, pour ceux qui ont une vague idée du cinéma.
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Vouais avec Dino Risi ...Sandro...y’a de la marge .
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@Sandro Ferretti
Si vous me prenez par les sentiments (Arno), je regarderai.@ Aita
Sur « In the mood », peut-être qu’il faut être un Asiatique pour exprimer la quintessence de la sensualité.
(je cherche une explication à la beauté et à la vérité inédites de ce film) -
@Sandro Ferretti
Ouais, je pense que c’est ça le dessous des cartes de cette scène dont vous parlez. C’est vrai qu’Arno, j’ai longtemps bien aimé. Il a des qualités qui reposent sur sa gueule...
Mais qu’il arrive un moment où trop d’insuffisances, ben.. ça fini par se voir, surtout face à Bashung le professionnel consciencieux... -
J’aurais pu, et même dû, écrire la beauté surnaturelle de ce film.
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@ Cova
Vous connaissez bien sûr, mais c’est tellement bien :
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Le sujet est à la mode ( hélas).
Ce mec ne l’est pas, à la mode. Et ne le sera sans doute jamais.
Il trimballe juste son talent et son charisme dans les arrières-salles.
Et moi, j’aime bien les arrière-salles. Epicétou.
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Moi aussi j’aime les arrière-salles, pas très grandes et avec des gens comme lui sur scène.
L’actualité, ce sujet et d’autres dans un genre proche, ça n’arrête pas, jamais. Presque tous les matins.
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@ Sabine,
L’intéressant chez ce type, ce ne sont pas tant ses chansons, c’est ce qui patrouille sous la casquette...
Et puis, puisqu’on est dimanche....
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En fait non. J’ai dû avoir une hallucination. Vous n’avez pas mis une vidéo avec Patrick Sébastien au début. Même s’il y avait une ou deux infos à glaner. Oui mais non.
PS : il (Jamait) me rappelle un peu Mano Solo.
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@S.B.
Pour le coup, vous me décevez un peu. Ne me dites pas que vous n’avez même pas écouté ce titre parce qu’il y a le mot « Sébastien » en haut ?
Seriez-vous allée au bout, que vous auriez vu le regretté Jean-Louis Foulquier, une jolie fille qui pleure sans se retenir, et une assez chouette chanson.
Votre réaction, c’est comme si je vous disait que cette chanson, c’est nul,
https://www.youtube.com/watch?v=2rrYrTQUlY0tout ça parce qu’à la fin, on y voit cette insupportable taf...le de M.O.F...
Je préfère naturellement cette belle version.
https://www.youtube.com/watch?v=MmbRa04Ekc8
Et puis faut faire vite maintenant ,car le Père Hitjens, il est en train de demander l’addition. Et le pancréas....J’ai hélas déjà vu le film de près. -
@Sandro Ferretti
Vous n’avez pas compris le film. je n’ai pas parlé de la chanson qui serait nulle parce que l’introduction, elle, l’est. Elle gâche complètement ce que fait l’artiste et je n’aime pas ces gens de télé (surtout lui) exhibitionnistes qui sont les parasites de ceux qui ont du talent. Et j’avais déjà écouté « Dimanche » suite au premier lien.
La vidéo avec Arno ne me fait pas le même effet, sans doute parce que j’adore ce chanteur et pas Jamait, et que les gens et l’ambiance sur le plateau ne sont pas les mêmes. Les goûts et les couleurs.
J’écoute et je lis, souvent mais pas toujours, ce dont vous parlez ici. Toutefois, ce n’est pas parce que nous avons des goûts communs (parfois), que nous sommes la même personne, ou que nous devrions réagir de la même manière, ou que nous nous comprenons. Comme dit la chanson et chacun peut le dire, « Je suis comme je suis ».
Bonne journée. -
Par exemple (ça me revient à l’instant), j’ai beau scruter, malgré l’heure matinale, la vidéo avec Jeanne Moreau, je ne vois pas de grande dame. Malédiction.
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@S.B.
Vouais, vouais...
Bon, pas envie de polémiquer.
Un jour, plus tard :
-avec du recul
-à la fraiche
-à jeun ( rayer les mentions inutiles)
Vous vous relirez, vous me relirez, et vous constaterez que jamais je n’ai tenu les propos ou les intentions que vous me prêtez.
Sauf à ce que vous ayez inventé une machine à lire dans mes pensées, et là, désolé de vous le dire cash, mais vous êtes -très— loin du compte, et entre vos supputations et se soulager dans un violoncelle, ben.. y’a comme une similitude.Sur Dame Moreau, je passerai sur votre avis péremptoire ( dame, qui êtes vous donc pour parler ainsi, vous me foutez le frisson.. mais sans doute j’ignore votre CV d’actrice) , pour moi, c’est la femme qui a notamment sauvé les Valseuses du vieillissement. Le film m’avait séduit à l’époque, je l’ai revu avec plaisir jusque dans le début 2000, mais depuis, ca a mal vieilli.
Sauf le suicide de madame Moreau d’une balle dans la ch... , et les 3 minutes qui précèdent et qui suivent cette scène.
Qui reste un moment inoubliable du cinéma français. Personne n’a osé depuis un plan pareil.
Je vous laisse à vos certitudes, votre soleil et votre vent.
Take care. -
Il me fait penser à Christian Olivier, pour qui j’ai pas mal d’admiration.
Olivier a évidement pour lui son impeccable gestuelle de mime et sa belle voix de clopeur, son professionnalisme qui fait qu’il est moins dans l’émotion visible que Jamait.
Son désenchantement léger qui ne veut pas faire ch..er le monde avec sa noirceur de passage
https://www.youtube.com/watch?v=KO6mV9IcFtU
ou encore là :
https://www.youtube.com/watch?v=IPmwpDssHSM
Et puis enfin et surtout, ce duo fulgurant en noir et blanc avec « notre dernière grande dame à nous qu’on avait » :
https://www.youtube.com/watch?v=PWpan2HXKR8
Bon, j’y vais. Savez ce que c’est, la patrouille....
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@Aita Pea Pea
https://www.youtube.com/watch?v=wdasUo-RDJAxibalba , le pays des mort mexicain :)
joyeux « dia del muerté » -
@Captain Cavernus « chaude » pierre
y a vraiment plus de saison :) -
C’est bon ça, Cova.
(il y a sans doute des aires de repos, avec des arbres, sur cette route)
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@Sabine,
Etrange collision de calendrier.
Je vous parlais il y a 10 jours sous un autre article de Paris-Texas , de Wim Wenders.
Il passe ce soir sur la 5.
Avec l’entêtante guitare slide de Ry Cooder.
Et naturellement Harry Dean Stanton, qui m’a fait penser, par un raccourci reptilien, à Lucky, mais surtout à « Manchester by the sea », par le parallélisme des maisons ou des caravanes qui brulent avec les gamins dedans.
Enjoy.
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@ Sandro
Merci. Je l’avais noté puis oublié. Je le regarderai en replay cette semaine.
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@S.B.
Bon, il paraitrait que ce serait bientôt Noël.
Un piccolo regalo originale. Essere pardonato. -
@Sandro Ferretti
C’est à vous d’être pardonné, de parler aux gens comme à des chiens. Vous le serez quand vous aurez compris ça. Et encore, ce n’est même pas sûr.
Mais c’est Noël. Le cadeau est beau, même si je préfère Bashung seul. Donc je vous souhaite un bon Noël. -
« essere pardonato » = « pour me faire pardonner ».
Je comprends que vous ne me croyiez pas sur parole, mais google trad., quand même, la béquille linguistique du plus grand nombre, vous devriez.
https://www.google.com/search?client=firefox-b-d&q=francais%2Fitalien
Le chien n’est pas une insulte, chez moi.
J’aime les chiens, du moins certains d’entre eux.
Et puis je croyais que vous aimiez « les chiens de la nuit ». C’est un certain Kent qui me l’a dit.
Il a du se tromper, alors.
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@Sandro Ferretti
Google traduction m’avait dit « Soyez pardonné ».
Je n’avais pas à être pardonnée, vous oui.
Mais bon...
Je passe un Noël triste. Les gens que j’aime sont malades ou cas contact, confinés. Je prie pour qu’ils guérissent vite, sinon je me jette par la fenêtre pour commencer 2022. Jésus revient comme dit la chanson et surtout, Dieu, ne fais pas le con. -
@S.B.
Pour les choses importantes, nous sommes en général « helpless », comme le chante joliment Margo Timmins et ses frères, alias les « cowboy junkies », sur un titre original de Neil Young.
Ça fait quand même du beau monde à votre chevet.
https://www.youtube.com/watch?v=hvy4jxqxbbcLes Cowboys junkies, ce sont les seuls à savoir si bien chanter le vide et les choses vides ( « Empty things »). Ca leur vient sans doute des étendues désertiques du grand Nord Canadien, dont ils sont issus :
https://www.youtube.com/watch?v=seMQf3P29Nc -
Espère que vous n’avez pas sauté par la fenêtre, comme l’ont fait « les petits enfants » de Tardieu et d’AB.
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@Sandro Ferretti
Salut. J’ai vu ton com de l’autre jour qui parlait « les dingues et les paumés » comme l’un des plus meilleurs morceaux français des quarante dernières...ouaiss . Mais bon perso ça fait longtemps que j’étais d’accord avec moi... -
@Aita Pea Pea
Yep. Mais pas sûr que ceux à qui le message était destiné l’aient réellement compris. Ça continue à se greffer un pavé à la place du cerveau, dans le « nid de coucous ».
Bon, a piu tarde.
(Je crois bien que Sabine a sauté du balcon en laissant la fenêtre ouverte. Du coup, il fait froid, je remets un pull à sa mémoire.) -
@Sandro Ferretti
L’essentiel est que tu n’ais pas oublié la vidange de l’italienne...le reste ... -
Vous souhaite donc soleil et vent.
Même si en cette saison, le soleil est pale ( « Pale sun », c’est à partir de 4.35 et c’est un pur bijou).
https://www.youtube.com/watch?v=UOSF6FVDZDg
J’aime bien les chansons où l’on croit que ça parle de grands espaces et de bagnoles, mais en fait, non.
« Is it better to have words left unsaid
Than to have words misunderstood ? »
C’est une vraie question.
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@Sandro Ferretti
Oui, définitivement oui.
Les seuls vrais mots sont les mots bleus. -
@S.B.
Bon, je lui dirai. Je lui dirai.
Une nuit de lune bleue :
https://www.youtube.com/watch?v=vJ6EGsZdxpEAvec en fond sonore, la belle Margo, l’ange blafard.
Mais mince, j’ai encore égaré mon calendrier lunaire... -
@Sandro Ferretti
Bonjour,
En ce moment, j’écoute des vieux trucs des années 80 ou 90... qui font du bien.
Vos cow-boys ne sont pas entrés dans ma mémoire et, actuellement, elle me suggère de me concentrer sur ce que je connais même si je l’ai oublié (ne vous fâchez pas, ne commencez pas à taper sur votre clavier comme on tire avec un flingue).
Bon café. -
Que ce soit clavier ou flingue, je suis essentiellement armé de patience, en ce moment.
3 cafés ce matin, merci. Des « Peru Organic », de chez « What else ? » ( les verts métal).
Je vous laisse, j’ai un Thalys à prendre à travers la plaine.
(Je vais à Ostende, écouter un peu de fado. Et avec un peu de chance - who knows- payer en yen des offrandes carabinées à des païennes indifférentes à mes palabres)
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Ça va faire un an.
Je ne l’oublie pas.En arrivant tard à l’hôtel à Ostende, avec un veilleur de nuit pas très malin ni éveillé, il a ressurgi à mon oreille.
Cette petite démonstration de talent, j’ai dû la voir 20 fois.
Donc ça fait 21.
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En même temps c’est pas évident évident que c’est pour avoir une chambre qu’on appelle un hôtel.
Ou alors c’est un veilleur qui avait besoin de parler après avoir donné le faux billet de 100€ à Berkan, le petit Turc du restaurant d’en face.
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Ah oui, « cette nuit, rien »...
Dire j’avais eu le prix spécial du jury à Paris Polar 2013 avec ça...(Bon, les souvenirs, pas sur la tête, ça laisse des traces.)
C’est la version longue que vous avez lue ? ( celle du livret final publié par Paris Polar, version que j’ai dû « rallonger » car le président du jury cette année là était Romain Slocombe ,qui est aussi photographe, et qui nous avait départagé sur le commentaire d’une photo de mannequin en noir et blanc).
Ou bien la version courte de « fraiches nouvelles » ?
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@Sandro Ferretti
Version nouvelles plus très fraîches. J’ai regardé par curiosité quelques photos de ce Romain Slocombe et... sans commentaire. -
Certes.
Bon, pour sa défense tout n’est pas du même tonneau (genre bondage d’infirmières japonaises, etc).
J’ai fini par retrouver la photo de lui qu’il avait utilisé pour nous départager ( nous étions trois finalistes ex aequo). (Double-cliquer sur la photo pour l’agrandir.)
https://www.enviedecrire.com/concours-de-nouvelles-paris-polar-2013/C’était particulier, comme exercice, parce qu’il fallait un nombre de signes très réduit, qu’on avait peu de temps, et que c’était en public, improvisé .Il faudrait que je retrouve mon texte.
Il nous a bien torturé...PS : ceci dit, Match avait fait un bon article sur lui, avec un super titre digne des « titreurs »de Libé ( « La terreur est humaine ») ,
https://www.parismatch.com/Culture/Livres/Romain-Slocombe-la-terreur-est-humaine-1765624
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