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Accueil du site > Culture & Loisirs > Culture > Un affrontement mémorable : le Combat des Trente

Un affrontement mémorable : le Combat des Trente

Mars 1351. En pleine Guerre de Cent Ans, la Guerre de Succession pour la couronne ducale perdure dans une Bretagne divisée. D’un côté, les troupes franco-bretonnes, favorables à Charles de Blois. De l’autre, les troupes anglo-bretonnes, acquises à Jean de Montfort. À la suite d’une altercation entre les chefs militaires, il est décidé d’organiser une confrontation armée dont l’issue pourrait désigner le futur duc : 30 hommes d’un camp seront opposés à 30 hommes du camp adverse...

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Le 30 avril 1341, le duc de Bretagne Jean III décède sans laisser d’héritier direct. Poussés par leurs épouses respectives, Jeanne de Flandre et Jeanne de Penthièvre, deux prétendants se présentent alors pour recevoir la couronne ducale : Charles de Blois, neveu du roi de France Philippe VI, et Jean de Montfort, demi-frère du défunt duc Jean III. Le premier est soutenu par le roi de France, les puissants seigneurs bretons, les hauts dignitaires du clergé et le peuple du pays gallo. Le second bénéficie de l’appui de la couronne anglaise, des hobereaux bretons et du peuple bretonnant, solidaire des recteurs de la Basse-Bretagne.

En 1343, une trêve est signée entre les deux protagonistes de cette « Guerre des deux Jeanne », mais elle n’empêche pas des coups de main sporadiques. Huit ans et de nombreuses escarmouches plus tard, la situation reste bloquée : Jean de Beaumanoir, commandant des troupes loyales à Charles de Blois, assure la défense du château de Josselin ; Richard de Bremborough*, chef militaire des troupes fidèles à la veuve de de Jean de Montfort (décédé en 1345), est gouverneur de la ville de Ploërmel, alors aux mains des Anglais.

Si l’on en croit le chroniqueur Jean Froissart, Bremborough ne se contente pas de gérer la ville : il se livre avec ses troupes à de fréquentes exactions, voire des meurtres, sur les marchands et les paysans dans les campagnes environnantes. Informé de ces vilenies, Beaumanoir s’emporte et demande à être reçu par Bremborough à qui il tient ce langage : « Chevaliers d'Angleterre, je m'étonne fort que des hommes, vaillants comme vous l'êtes, fassent une guerre honteuse et cruelle, non pas aux gens qui portent les armes, mais aux mar­chands, aux laboureurs, aux hommes paisibles. Ce n'est pas coutume que les soldats soient employés à vexer et à ruiner le pauvre habitant qui sème le blé, qui nous procure le vin et qui nourrit le bestial. »

En conséquence de quoi, Beaumanoir provoque le chef de guerre anglais : « Les Anglais sont sans doute des guerriers recommandables ; mais à mon avis, ils sont loin de l'emporter sur les Bretons. À l'occasion, je me fais fort de le leur apprendre par expérience. » On imagine sans mal la tête de Bremborough. C’est alors que Beaumanoir fait une proposition qui s’avère déterminante : «  Dieu soit juge entre nous ! Que chacun de nous choisisse trente ou quarante champions pour soutenir sa cause. On verra de quel côté est le droit ! »

Bremborough aurait préféré une confrontation à deux ou trois combattants. Il n’en relève pas moins le défi. Les deux chefs militaires décident de s’affronter le samedi 26 mars 1351 à mi-chemin entre les villes de Josselin et Ploërmel, au lieudit « Le chêne de mi-voie ». Cet affrontement inédit mettra aux prises, dans le respect des règles de la chevalerie, 30 combattants du camp de Blois opposés à 30 combattants du camp de Montfort.

« Bois ton sang, Beaumanoir ! »

Du côté de Blois, Jean de Beaumanoir n’a aucune difficulté à trouver les volontaires : à ses côtés, 9 chevaliers et 20 écuyers – tous bretons – sont fermement décidés à en découdre. Du côté de Montfort, la sélection se révèle plus difficile ; au final, ce sont 6 chevaliers anglais et 23 écuyers ou hommes d’arme – 13 Anglais, 6 hommes d’arme allemands et brabançons, 4 Bretons – qui composent la sélection de Richard de Bremborough.

Au jour et à l’heure dits, Bremborough et ses hommes, convaincus de l’emporter, se présentent les premiers sur le lieu du combat. Beaumanoir et ses compagnons arrivent au Chêne de mi-voie en retard, en raison d’une intense préparation religieuse faite de messes, de confessions et de communions à la chapelle Notre-Dame du Roncier de Josselin. Finalement, les 60 combattants sont là, présents sur la lande et prêts à en découdre sur le champ clos, chacun ayant eu le choix de ses armes et ayant interdiction de fuir le lieu, sous peine de déshonneur.

Le combat se déroule en plusieurs phases entrecoupées de courtes trêves pour évacuer les morts et les blessés. Bremborough meurt rapidement, la poitrine ouverte par la hache de Geoffroy du Boys, disent les uns, transpercée par la lance d’Olivier de Keranrais, affirment les autres. Mais son camp n’abandonne pas : l’Allemand Crockart, dont la bravoure fait merveille, prend le commandement des forces fidèles à Montfort. Face à eux, les Bretons de Beaumanoir ne s’en laissent pas compter, malgré des pertes dès le premier assaut. Blessé à son tour, adossé à un chêne, le chef du parti de Blois, demande à se désaltérer : « Bois ton sang, Beaumanoir ! et la soif te passera »**, lui répond Geoffroy du Boys, ce qui a pour effet de décupler les forces du capitaine fidèle à Charles de Blois.

Lorsque le combat prend fin, huit à douze hommes de Bremborough (selon les sources) sont morts de leurs blessures, et les autres sont prisonniers. Du côté de Beaumanoir, on déplore trois morts et de nombreux blessés. Les trente Bretons du parti de Blois ont incontestablement, et avec panache, gagné cet étonnante confrontation armée.

Le retentissement de cette victoire est si grand que son écho résonne encore aujourd’hui en Bretagne. Au point que chaque année des visiteurs font une halte sur la commune de Guillac (Morbihan), au lieudit « La Pyramide » où un monument rappelle aux passants cet épisode héroïque de la Guerre de Succession. En fait de pyramide, c’est un obélisque de 13 m de hauteur qui se dresse là depuis 1822, au milieu d’une paisible clairière. Dommage que cette « Colonne des Trente », constituée de manière symbolique de trente blocs de granite superposés, ne rende hommage qu’aux héros du parti de Blois dont les noms sont inscrits sur la plaque commémorative ! 

Tout ça pour ça : en dépit de la marque indélébile qu’il a laissée dans l’Histoire de la Bretagne, le glorieux Combat des Trente n’a nullement changé le cours des évènements : deux jours après la confrontation du Chêne de mi-voie, la Guerre de Succession reprenait de plus belle. Un peu plus d’un an après le Combat des Trente, la bataille de Mauron (14 août 1352) faisait 1400 morts des deux camps ! Elle est pourtant nettement moins connue.

La Guerre de Succession devait encore durer, de manière épisodique, jusqu’à l’automne 1364 : le 29 septembre, Charles de Blois était tué à la bataille d’Auray ; de guerre lasse, son épouse Jeanne de Penthièvre abandonnait la lutte pour le duché. Dès lors, plus rien ne s’opposait à l’ambition des Montfort : le 12 avril 1365, le Traité de Guérande désignait Jean IV de Montfort comme duc de Bretagne. Ironie de l’Histoire, la couronne revenait au camp des vaincus du Combat des Trente. 

Également nommé, selon les sources, Brandeburg ou Brandebourch

** « Bois ton sang, Beaumanoir ! » l’apostrophe est passée à la postérité sous la forme d’une devise de la célèbre famille bretonne.

 

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21 réactions à cet article    


  • Jean-Pierre Llabrés Jean-Pierre Llabrés 15 juin 2015 09:06

    À l’auteur :

    À ma connaissance, aucun film n’a été consacré à cet événement.


    • Fergus Fergus 15 juin 2015 09:16

      Bonjour, Jean-Pierre Llabrés

      A ma connaissance non plus.

      En revanche, Conan Doyle a consacré un chapitre entier à cet épisode de la Guerre de Succession de Bretagne dans son roman historique Sir Nigel, dans lequel le héros prend les armes en se mettant au service du roi d’Angleterre Edouard III, prétendant à la couronne de France et soutien de Montfort dans ses prétentions sur le duché de Bretagne.


    • bakerstreet bakerstreet 15 juin 2015 10:59

      @Fergus

      A noter que sir Conan Doyle est né dans une famille catholique  d’origine normande immigrée du village d’Ouilly sur orne.Mais sans doute elle même émigrée de Bretagne, car le nom « Conan », est très commun dans le Morbihan principalement. L’histoire de la Normandie, de la Bretagne et de l’Angleterre sont très mêlées. 
      Guillaume le conquérant a été le seul, avec ses troupes bretons-normandes, a réussir l’invasion de l’Angleterre, et à s’y installé durablement, après la bataille d’Hastings, en 1066, 40% des mots anglais sont d’origine française, et les noms de bétails portent encore la double appartenance ; les manants gardant les troupeaux, ce qui donne cow et sheep pour le mouton, bétails sur pattes,mots d’origine saxonne, et les seigneurs normands la mangeant, ce qui se change alors en beef, et mutton, mots d’origine bien française...La logique de succession en Angleterre donnera la guerre de cent ans en france, et celle de Bretagne en sera une des conséquences, en vertu des ralliements. Une page d’histoire qu’on étudie pas à l’école, car celle ci privilégie une sorte de mythe national, peut perméable aux invasions et aux mélanges. Mais pourtant, l’histoire de la Bretagne en abonde, car cette région a été receltilisé par les gallois, au sixième siècle, plusieurs centaines de milliers selon les historiens passant la manche, soit plus d’une bonne moitié de la population. Les communes commençant par Plu, et Lo, d’origine galloises, sont des marqueurs d’implantation. Ces gallois fuyaient eux même l’envahisseur saxon, venu d’Allemagne. Déjà, beaucoup de bateaux à l’époque,et de gens cherchant un eldorado

    • Fergus Fergus 15 juin 2015 11:35

      Bonjour, bakerstreet

      Merci pour toutes ces précisions.

      A noter, pour ce qui est des influences extérieures, la part importante qu’a prise en Bretagne la venue des nombreux évangélisateurs irlandais et surtout gallois dont beaucoup sont restés dans les mémoires sous leur nom de saint dans la toponymie : Maclou (Malo), Brioc (Brieuc), Tugdual, Samson, Budoc, Brendan, Armel, Maudez, Guénolé, pour ne citer que ceux-là. 


    • juluch juluch 15 juin 2015 09:24

      Je ne connaissais pas...........merci en tout cas Fergus pour le partage.

       smiley

      • bakerstreet bakerstreet 15 juin 2015 11:17

        @juluch

        Témoignage sur le vif, et qui fait sens : A l’époque les nobles sont à la pointe de la bataille. 
        Et l’honneur et la fierté, et aussi l’orgueil tout à fait imbécile parfois, leur font marcher devant leurs hommes. 
        Si bien qu’un seigneur qui tombe, et souvent, comme depuis l’antiquité d’ailleurs frappe d’horreur leurs soldats, et les fait se fuir. 
        Car pensant alors que dieu n’est pas avec eux...Importance des signes, comme des pythies dans l’antique...Lire« le dimande de Bouvines », de Duby, qui est le chef d’oeuvre total.
        Vision du vieux conte du Luxembourg, octogénaire, aveugle, mais qui continue à vouloir se battre à cheval, dans son armure, avec des mouvements guidés par des chaines, commandés par des supplétifs...

      • juluch juluch 15 juin 2015 12:05

        @bakerstreet

        Bonjour, 

        Vous auriez un lien pour ce Conte ??

      • Fergus Fergus 15 juin 2015 12:38

        @ juluch

        Bakerstreet fait sans doute allusion au Comte Jean de Luxembourg, roi aveugle de Bohême, mort au combat à la bataille de Crécy, guidé par deux chevaliers de son entourage. Mais il était loin d’être octogénaire : il est mort à 50 ans. Peut-être Bakerstreet a-t-il mixé inconsciemment cette histoire avec une autre de même nature...


      • bakerstreet bakerstreet 15 juin 2015 14:21

        @Fergus

        Je me range sous votre bannière, avoue être partie un peu vite au combat, et avoir mélangé les batailles, tout à mon enthousiasme de charger. Vous avez complètement raison. Ca n’empêche, ce comte nous donne une image hallucinante. 
         Voilà bien longtemps que j’ai lu Duby, mais j’insiste là, sans me tromper ; son « Dimanche de Bouvines », est un pur chef d’oeuvre, qui vous met au coeur d’une bataille où malgré le tumulte, les codes de guerre sont omniprésents. ( On se bat entre chevaliers, on jure de se constituer prisonnier à la fin de la baitaille s’y l’on est vaincu, le serment ne pouvant être cassé, le parjure étant le pire). 
        Et Bouvines, tout comme Crécy, puis Azincourt, ou sombra la chevalerie française, sont non seulement des batailles, mais des événements qui font sens, et dont les mouvements et la stratégie correspondent à une conception de la bravoure, de l’honneur, sans doute éléments les plus importants à l’époque, et qu’on ne perdait jamais de vue, quitte à perdre son avantage. 
        Même les parties d’"échec correspondent à cette conception de la vie. Et il est assez intéressant d’étudier leur transcription : Les joueurs mettent tout de suite en mouvement les pièces nobles (rois reine, tours, fous et chevaux) et négligent totalement les pions....
        On se rappelle qu’à Azincourt, les chevaliers français, sûrs de leur avantage, piétinèrent leurs propres soldats, pressés d’en découdre avec les anglais, Azincourt marque bien la fin de la chevalerie, car pour la première fois, le vainqueur égorge les vaincus, au lieu de les faire prisonniers, et de demander rançon, comme à l’habitude.

      • juluch juluch 15 juin 2015 15:03

        @bakerstreet


        Merci à tous les deux pour les détails....
         smiley

      • Fergus Fergus 15 juin 2015 15:23

        @ bakerstreet

        On a de fait beaucoup perdu de vue qu’il y avait alors un code de l’honneur dans la guerre. Jusqu’à Azincourt où, effectivement, les prisonniers français ont été massacrés.

        Je connaissais de nom « Le dimanche de Bouvines », mais je ne l’ai jamais lu, malgré le talent que je reconnais à Duby. Cela me donne envie de me le lire. 



        • Fergus Fergus 15 juin 2015 09:37

          Bonjour, juluch

          Merci pour le lien. Je connais ce site, et il est amusant de constater les variantes qui existent ici et là, selon les sources, sur les causes et le déroulement du Combat des Trente. A cet égard, Froissart a sans doute laissé parler un enthousiasme quelque peu partisan. Mais grosso modo, tout se recoupe, à des détails près (dont le nom du chef de guerre anglais) qui n’ont pas grande importance.

          Je connaissais cette histoire depuis mon arrivée en Bretagne il y a 18 ans. Mais j’y suis encore plus sensible depuis que j’habite dans la bonne ville de Dinan : à 700 m de chez moi trône, en face de la mairie, une statue en pied de Jean de Beaumanoir en tenue de combat ; et le château des Beaumanoir se situe dans la campagne, à quelques kilomètres de là.


        • bakerstreet bakerstreet 15 juin 2015 12:02

          @Fergus


          Cadoudal et ses cachettes dans la barre d’Etel faisant la nique à Napoléon. 
          Marion du Faouet, robin des bois locale, à la tête d’une bande de brigands
          Jeanne La Flamme, dite la folle, sauvant la ville d’Hennebont, en mettant le feu nuitamment aux troupes assiégeant la cité !
          Voilà quelques pages de l’histoire locale, en dehors de ses corsaires, évidemment, que Michel Le Bris a fort bien racontées.




        • Fergus Fergus 15 juin 2015 12:58

          @ bakerstreet

          Avec Jeanne la Flamme (Jeanne de Flandre), on en revient vers la Guerre de Succession, elle-même ayant été la véritable égérie des prétentions de Montfort. Pour rappel en direction de ceux qui ne connaissent pas ce personnage, son surnom lui est venu, lors du siège d’Hennebont où elle était retranchée, d’une sortie de ses hommes vers le camp des troupes de Charles de Blois dont les tentes ont été incendiées.

          Marion du Faouët est encore aujourd’hui, une sorte d’icône dans l’imagerie populaire du Sud-Bretagne. J’envisage depuis pas mal de temps de lui consacrer un prochain article.

          Pour ce qui est des corsaires, beaucoup d’histoires à raconter évidemment, et le fait est que Michel Le Bris excelle dans ce genre. Mais peut-être y a-t-il un corsaire dont il n’a pas parlé : Charles Cornic, le Morlaisien, avec lequel j’ai eu un rapport étroit durant 10 ans passés dans le Finistère : j’habitais alors une fermette du 18 siècle qui jouxtait le château de Suscinio (en Ploujean) où habita ce valeureux marin. Il se disait dans le voisinage que des souterrains reliaient ce château à une maison que possédait Cornic sur la rivière de Morlaix, et que peut-être l’un d’eux passait sur mon terrain. Légende évidemment. Contrairement à un voisin qui a trouvé une vieille pipe ancienne en écume de mer, je n’ai d’ailleurs jamais rien trouvé d’autre sur le terrain qu’une source bouchée et un vieux lavoir en granit que j’ai restauré.


        • Le p’tit Charles 15 juin 2015 10:12

          +++++

          Ah..c’était la belle époque ou les « NITRATES » ne polluaient pas encore la belle terre de Bretagne.. ?

          • Fergus Fergus 15 juin 2015 10:36

            Bonjour, Le p’tit Charles

            Eh oui, c’était le bon temps où les porcs et les poules gambadaient en liberté dans les villages : pas d’élevages concentrationnaires à l’époque et pas de rejets massifs de lisier.

            Je ne suis pas sûr pour autant de la qualité des eaux puisées en ce temps-là. Et pour ce qui est des nitrates de Bretagne de nos jours, encore faut-il relativiser : personnellement, j’ai toujours bu de l’eau du robinet, et je n’ai jamais été malade ni même incommodé.


          • Pierre JC Allard Pierre JC Allard 15 juin 2015 15:21

            @ Fergus


            Merci. Vos articles sont souvent les seuls à lire et retenir.... Et la France semble parfois si proche qu’on se surprend à rever qu’elle pourrait revivre.

            Pierre JC

            • Fergus Fergus 15 juin 2015 15:35

              Bonjour, Pierre JC Allard

              Merci à vous. Bien que je ne l’aie pas commenté, j’ai également beaucoup apprécié votre dernier article, tellement près de ce qui devrait être l’idéal de nos vies.

              Une France qui revit, nous en rêvons tous. Mais les pouvoirs sont dans les mains de philistins avides de biens matériels, cyniques et soucieux avant tout de leur personne. Or, nous sommes des légions qui pourrions jeter à bas ces personnages corrompus. Encore faudrait-il qu’une étincelle mette en enfin le feu aux esprits, non pour les conduire vers la violence, mais pour leur faire prendre conscience de leur force collective et les déterminer à l’action... 


            • attis attis 15 juin 2015 23:51

              Passionnant, merci.

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