Un célèbre inconnu (11)

Au delà du film long métrage réalisé par la TV suisse, pour mon groupe, Padygros, film qui a été un ratage, comme expliqué précédemment, (épisode 5), le cinéma s’est invité plus d’une fois dans ma vie.
En 68 un de mes amis était allé se balader dans les rues de Paris pour filmer les « évènements »… et j’en ai fais la musique, en m’inspirant de chants révolutionnaires.
Plus tard, un réalisateur de dessins animés genevois, Daniel Suter, m’avait demandé en 1971, de faire la musique de son film, « chewingo home », film évoquant la guerre du Vietnam. lien
du coup, je me suis intéressé au dessin animé, et j’en ai réalisé un ...lequel a été présenté à Annecy lors du festival de dessin animé…
il s’agissait de l’aventure d’un char d’assaut, lequel se transformait en un gigantesque étron...j’en ai fais une chanson plus tard. lien
beaucoup plus tard, j’en ai fait aussi une animation, ce qui m’a permis une opération assez inédite : la réalisation en 1986,d’un dessin animé collectif, à l’Isle d’Abeau, Isère, dans un collège, et ses 170 élèves, soutenus par leurs professeurs.
En trois jours, ils ont créé « Halley-retour », un clin d’œil à une comète qui faisait l’actualité à l’époque, dessinant 8000 images pour un film de 8 minutes.
Depuis, le collège a pris le nom de « François Truffaut »…
le cinéma m’a procuré d’autres surprises…
alors que je traînais mes guêtres dans les bistrots genevois, riches en rencontres, un ami m’appris qu’une étudiante en cinéma cherchait un scénario pour son film de fin d’étude, et il lui avait parlé de moi...j’avais commis quelques nouvelles, lesquelles ont été publiées à l’époque, en 1965, dans l’Os à Moelle, la célèbre publication due à Pierre Dac.
Je rencontrais donc cette jeune femme, c’était en 1968, et j’eus la surprise de découvrir qu’il s’agissait de Maya Simon, qui n’était rien d’autre que la fille de l’acteur François Simon, lui même fils de Michel Simon, l’acteur légendaire du cinéma français.
Notre rencontre pris un tournant étonnant, puisque, au-delà de la nouvelle qu’elle choisi, l’aventure devint romantique, au point qu’il était question que je la suive en URSS, puisqu’elle était à l’école de cinéma de Moscou !
À l’époque, elle avait un petit rôle au coté de son père, dans le célèbre film d’Alain Tanner, « Charles mort ou vif ». lien (curseur à 10’50 ‘’)
amusant aussi de découvrir que le producteur du film n’était autre que Michel Bülher, le bien connu chanteur helvète, que j’allais revoir, bien plus tard, lorsque la chanson avait pris une grosse place dans ma vie.
Restons dans le cinéma, puisque j’eus le privilège de rencontrer le grand Fernand Ledoux, et Robert Dalban, à l’époque ou ces deux grands acteurs tournaient dans un film de FR3 Lyon, en 1982 « Jules et Juju »...
Dans ce film les deux artistes étaient au volant de ma 2 CV, que la production m’avaient loué, y compris les poissons que Ledoux était censé avoir péchés, alors que c’était moi, caché dans une barque, qui avait accroché à leur hameçon une vigoureuse tanche, si vigoureuse qu’elle faillit faire tomber l’acteur dans la flotte !
Je leur avais même loué des vélos…
comme dit mon vieil ami africain : « si le crocodile a un pantalon, c’est qu’il a enfin trouvé un endroit où ranger sa queue ».
Merci aux internautes pour leur aide précieuse
la photo illustrant l’article vient de mon 1er disque
Olivier Cabanel
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