Anthropologie non conventionnelle

Eléments pour une cacalogie universelle du point de vue culturel
Comme disait Térence "Rien de ce qui est humain ne m'est étranger"
C'est par les petites choses que l'on apprend souvent beaucoup sur les hommes.
Le corps, comme objet d'étude, entre nature et culture, ne peut être objet de mépris pour le médecin, le psychologue ou l'anthropologue.
Donc, parler de la merde, dans tous ses états ne peut choquer. C'est un objet d'étude comme un autre.
Il existe déjà des recherches sur les rapports normés culturellement de l'homme avec les déjections de son corps.
Caca précieux, donc, dans ce cas..qui pose aussi des problèmes sanitaires .
__Sujet non orthodoxe à première vue, mais intéressant à bien des points de vue. Arte a même osé faire une recherche sur ce sujet supposé peu attractif. Pas inintéressant non plus du point de vue de l'historien.
___Rien ou presque rien n'échappe chez l'homme à l'influence de la culture, à la force de l'éducation, même en ce qui concerne les fonctions jugées les plus triviales, voire les plus basses, les plus répulsives. L'alimentation, les manières de tables, les produits et habitudes alimentaires obéissent à des codes qui nous échappent habituellement, mais qui peuvent être décryptés
La défécation aussi, aboutissement logique et vital de la fonction alimentaire , même si c'est à un moindre degré.
Les lieux imposés, les postures, les fréquences,les sentiments ambivalents éprouvés, à base de répulsion, subissent aussi les codes culturels.
_Que ce soit dans la vie "normale" ou dans les comportements de type "pervers", au sens freudien du terme, l'attraction/répulsion de la chose et du mot est présent. La coprophilie ou la coprophagie s'exprime parfois de manière étonnante. Les fantasmes liés à cette fonction tournent autour de tendances sadiques, destructrices. Il existe bien des bizarreries sociales et individuelles névrotiques en ce domaine, presque inconcevables, même dans le domaine mystico-religieux.
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Son rapport avec l'argent, avec l'avarice a été aussi mis en évidence, dans certaines névroses, mais aussi dans les comportements ordinaires.
Une anthropologie des odeurs est à relier bien sûr à cette fonction. Avec cette particularité : c'est l'odeur des autres qui nous répugne, pas la nôtre...Une trace du stade anal où le narcissisme de l'enfant, qui ne dissociait pas son produit de lui-même, se complaisait à l'admirer, avant que le sur-moi et le refoulement fassent leur oeuvre ?
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« Mon Dieu, gardez-moi de mes amis ! Quant à mes ennemis, je m'en charge ! » *
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