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Accueil du site > Culture & Loisirs > Étonnant > Chutes de neige record au Japon

Chutes de neige record au Japon

En ce moment, des chutes de neige record s’abattent sur le Japon. La dernière fois qu’on avait connu un tel désastre, c’était en 1963, dans la région d’Hokuriku. Les niveaux observés à présent dans 106 stations météo dépassent les records enregistrés jusque-là.

Il a neigé à Kagoshima, pour la première fois depuis 88 ans.

Les routes sont fermées, certaines par des avalanches, à Niigata.

Le JR Kitakami Line train a déraillé. Les passagers de deux Shinkansens pour Akita (les TGV japonais) ont dû passer la nuit dans leurs sièges. Dans ces conditions, l’East Japan Railway Co. a suspendu le service des TGV entre Morioka et Akita.

A Iiyama, on observe déjà une accumulation de 2 mètres de neige. Et même, à certains endroits, la couche de neige a déjà dépassé 3 mètres :
- Tsunan : 3,57 mètres (voir photo ci-dessus)
- Myoko (Niigata Prefecture) : 3,24 mètres.
- Nozawaonsen (Nagano) : 3,09 mètres.

Et la neige continue à tomber. Mais les prévisions indiquent que les chutes de neige devraient commencer à faiblir à partir de lundi.

Pour en savoir plus :
1. Record snows affecting entire archipelago (The Asahi Shimbun)
2. Derailings and delays pile up as record snowfall continues (The Asahi Shimbun)
3. GSDF troops are called in to help dig out (The Japan Times)
4. Death toll from record Japan snowfall rises to 63 (Reuters)

Crédit photo : Reuters/Kyodo


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2 réactions à cet article    


  • Christian (---.---.61.170) 14 janvier 2006 22:19

    J’ai toujours cru que les auteurs et artistes avaient des antennes branchés sur le futur.

    La preuve ce roman ecrite en 1988 qui prévoyait un hiver 2006 catastrophique « en france et en Europe à cause d’expérience »scientifiques" au Pole Nord

    A médier à la lecture de cet article. Vous trouverez cet ouvrage dans toutes les Bilihotèques au rayon littérature jeunesse.

    Il faut toujours faire attention à ce que les hommes écrivent avec leur coeur !

    Les enfants de Noé

    LE RECIT DEBUTE LE 27 FEVRIER 2006. Simon, 13 ans, le narrateur, est le fils d’une famille, composé de Pa, Ma, Noémie. Le narrateur raconte son enfance et la longue lutte pour la survie matérielle et spirituelle qu’il a mené avec sa famille, dans leur chalet des Alpes, au coeur de ce déluge, près de Gap où le plus proche voisin habite à 3 kilomètres. Ils vivent à la montagne, dans les Hautes-Alpes, au-dessus de Valmagne, dans le chalet légué par tante Agathe. Pa était avocat. Il s’ennuyait à Paris, dans le monde moderne. Il voulait être sculpteur. Heureusement, il a hérité de la fortune de tante Agathe. Et maintenant il sculpte des pièces d’échecs. Ma est cartomancienne. Un véritable déluge s’abat sur l’hémisphère Nord ; non un déluge de feu, comme à Chicago, mais une tempête de neige, un « hiver nucléaire. » La neige couvre la maison et celle-ci est de telle nature qu’elle ne permet pas de skier dessus ; même avec des raquettes, on s’y enfonce. Les causes du désastre restent mystérieuses : « On parlait d’une arme absolue, braquée sur nous par un autre monde (...) d’une soudaine défaillance du feu central ; d’une modification de l’axe de rotation du globe. » En réalité, des expériences menés au pôle ont engendré ce désastre. Comme des « Robinsons suisses », la famille va se retrouver coupée du monde. Dans ce chalet devenu une arche, on trouve aussi Zoé, la chèvre qui donne son lait à la famille, Io, la vache, Hector, le chat, et des souris. Le chalet est attaquée à maintes reprises par une meute de loups féroces. La famille doit s’adapter à la pénurie et vivre en autosuffisance, sans électricité, ni machines, ni téléphone, ni télévision. « Mais comme les machines étaient chez nous beaucoup moins nombreuses que dans la plupart des maisons, qui en étaient truffées de la cave au grenier, nous apprenions sans trop de mal à nous passer d’elles. » Ma tombe malade et Pa se met à lire la bible. Dans les livres qui les entourent, et dont le père lit chaque soir quelques pages au coin du feu, ils puisent aussi des leçons d’amour et de courage. Ils affrontent de multiples périls, la solitude, la peur, parfois l’angoisse, mais finalement c’est l’ingéniosité et l’espoir qui l’emportent. Le déluge et la période de gel qui suit dure 5 semaines et un peu plus ; 35 jours, près de 40 jours, comme dans la Genèse. Un jour, un signe annonce-t-il le retour du beau temps et la fin des épreuves : « Il y a quelque chose qui bouge dans le ciel. On dirait un oiseau. »


    • Triagle (---.---.216.58) 23 janvier 2006 18:35

      A l’aube de mes 80 printemps, las de les compter, je me souviens d’expériences faites par mes comptemporains, les inondations de village au dessus du niveau des mers, l’eau venait du ciel en torrent rapide. Il y avait aussi ces éboulements, ces glissement de terrain, des écarts de température incroyables du jour au lendemain, quelques tsunamis et de gigantesques cyclones dévastateurs : le monde de demain ne nous faisez pas peur, il nous impressionnait. Nous aurions pu évitez le déluge.

      Je me souviens de la télévision 4G, de l’internet, du Web X10 . Je voulais être un artiste numérique, je n’étais qu’un opérateur PAO, je pouvais prévoir l’avénement de ces nouvelles communautés d’êtres, de ceux que vous connaissez tous aujourd’hui sous le nom d’Elfons, de Chimèrides ou encore de ceux créés par les anciens, ceux qui ressemblent à vos parents et à qui, il manque toujours quelque chose, mais oui, les « Sosiques ».

      Je me rappelle de tous ces films, de tous ces jeux emplit de contes et de légendes, ils sont devenus une réalité : les arbres ont des cœurs à sève qui nous donne cette hydrasuble, le seul truc à boire. L’eau n’existe plus qu’artificiellement. Séparation de l’ozone liquide avec les gaz invertis résultat d’une fusion par je ne sais plus quelle invention de nos courses à l’énergie.

      Au coeur des ruines de mégapoles, bons nombres d’espèces de gnomes et d’ orks bataillent pour un nouvel équilibre « naturel ». Pour manger, nous n’avons plus que 4 variétés de pommes sans pépins dont une ne donne que l’hiver. Ce qui nous apportent suffisamment de vitamines et d’acides gras essentiels pour nous permettre de survivre 3 à 4 jours avec 1 seule. Il ne reste que 3 sortes d’insectes, dont 2 seraient mortelles si nous n’avions pas cette pomme n°3 avec au mieux peut être le goût des bananes roses NH2-137.

      Pourtant à l’époque, j’en avais marre des « nouveautés » et des « innovations » mais nous voulions tous du changement. Nous l’avons tous vu, progressivement, s’insinuant dans les méandres de nos structures modernes, plus de choix possibles : la célérité, l’éternité, la suprématie. Nous voulions devenir plus fort que nos propres dieux. Aujourd’hui , il fait 30 degrés juste un été de 3 semaines, le reste du temps, il pleut des scories et des cendres, nous nous cachons dans les tunnels et les anciennes galeries, heureusement que les « gens de la Lune » donnent encore quelques soins aux vieux « premium » comme ils disent. Si seulemnt nous avions pu procréer mais vu le nombre de vaccins contre les virobactériales que nous nous sommes injectés par voie pénienne, sans eau, il fallait bien que cela serve encore à quelques choses.

      Je pars enfin libéré de n’ avoir pas agit, ne faites pas comme moi...

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