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Accueil du site > Culture & Loisirs > Étonnant > La visite de stage

La visite de stage

Segpa ... Tronc 

Se faire tout petit …

Voilà bien un rude moment à passer quand il faut se rendre sur un lieu de stage à la rencontre des adultes qui prennent en charge nos élèves. Il faut en avaler des couleuvres pour ne pas s'emporter contre la dureté des propos, l'incapacité à prendre en compte la réalité des problèmes que connaissent nos pauvres élèves en difficulté !

Dans le même temps, il faut bien admettre que le maître de stage n'est pas un philanthrope et qu'il a bien plus à perdre qu'à gagner dans l'aventure. C'est bien là toute l'ambiguïté de ce moment si important dont l'existence baigne dans un flou fort commode pour un état incapable de reconnaître l'importance de cette tâche de formation incontournable.

Mais là n'est pas le propos du jour. Je viens de quitter un patron charmant qui m'a tenu le langage de vérité. « Votre élève est trop lent, il ne communique pas, il ne sait pas prendre d'initiative et est incapable de se rappeler d'un jour à l'autre ce qu'il doit faire … Je doute qu'il soit fait pour le métier de la cuisine ! » Fermez ce ban ; la messe est dite et l'espoir d'un apprentissage s'effondre une fois encore.

Que répondre ? Tout cela est hélas vrai et comment pourrait-il en être autrement ? Le jeune n'a que quinze ans ; il est en difficulté scolaire et familiale, il a une histoire personnelle abominable où tous les coups durs possibles lui sont tombés sur la tête. Est-ce une raison pour ne pas satisfaire aux attentes de ce professionnel ? Certainement pas et le principe de réalité est tout aussi impitoyable que les premiers pas dans l'existence pour ce pauvre V...

Que faire ? C'est bien la question qu'il faut se poser pour ces gamins laissés au bord de la route de la chance et du savoir. Comment leur offrir des possibilités d'aller à leur rythme pour apprendre un métier dans un monde économique où la rentabilité demeure le seul repère efficient ? V... ne sera pas rentable de si tôt. Le sera-t-il un jour ? On peut parfois se le demander. Est-ce une raison pour le mettre à l'écart dès maintenant, pour lui fermer les portes de l'avenir alors qu'il est si jeune ?

C'est terrible et je rentre meurtri de cet entretien durant lequel ce restaurateur ne s'est même pas montré impitoyable. Il a bien repéré les immenses lacunes et les quelques points forts de ce gentil garçon. Mais il n'est pas là pour faire des sentiments, il veut des résultats de suite : il faut qu'en moins d'une semaine, le stagiaire soit en capacité de tenir un poste et de ne pas être un poids mort. Le temps c'est de l'argent et des clients mécontents, il ne peut se le permettre !

Je baisse la tête et acquiesce. Bien sûr que cet employeur ne peut dire autre chose et que ses impératifs sont bien plus impitoyables que les pauvres demandes d'une école désormais incapable d'apprendre à ces mômes le calcul mental, la conversion des unités, l'art de la conversation, la politesse et la ponctualité, la célérité et l'obéissance. Nous avons renoncé dans bien des domaines ;nos classes sont des foutoirs sans nom ; les élèves ne travaillent plus et il ne faut surtout pas les y contraindre !

Pire encore, on envoie des élèves en stage alors que désormais, dans nos ateliers, il est désormais interdit de faire quoi que ce soit avec une machine, un outil électrique. Alors, comment le miracle peut-il avoir lieu quand ils se retrouvent dans la vie réelle ? Par quelle opération d'un saint esprit ou d'une pensée magique, l'élève pourrait-il se muer en presque ouvrier alors que l'école n'est plus le lieu de la contrainte, du savoir et des devoirs ?

Je rentre tout penaud. Une fois encore, les terribles carences de notre système scolaire me sautent à la figure. J'ai pris de plein fouet l'exaspération d'un employeur qui n'est pas là pour suppléer une formation qui a failli. Je porte la honte de cet échec, je supporte les critiques qui me sont directement faites. Je suis coupable, incompétent et irresponsable de vouloir placer un gamin qui en sait si peu.

Comment lui tendre la main alors ? Tout d'abord, il me semble impératif de redonner une vraie place à la formation professionnelle en faisant de nos ateliers des lieux où l'on agit plutôt que des espaces consacrés à une formation théorique désespérément abstraite. On nous a fait avaler que c'était tout bénéfice pour les élèves que de leur permettre de prolonger leurs études, d'acquérir ainsi des formations qualifiantes. On nous a bercés de belles paroles et d'affreux mensonges mais, quand il faut aller au contact de la réalité : le stage en entreprise, le choc est terrible.

Ce sont toujours les mêmes qui doivent passer pour des imbéciles à la place des vrais responsables, bien à l'abri dans leurs sanctuaires administratifs et législatifs. La prochaine fois, j'aimerais que ce soit eux qui effectuent la visite de stage ! Un vœu pieux pour cesser de prendre les coups à la place de ces gens au-dessus de si misérables contingences !

Incapablement leur.


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27 réactions à cet article    


  • tf1Groupie 16 avril 2014 10:26

    Je comprends votre désespoir, mais je ne suis pas sur que vous vous en prenez aux vrais responsables.

    Ce sont les syndicats enseignants (donc les enseignants) qui réclament toujours plus d’enseignement theorique, plus de culture générale, plus de diplomes pour tout le monde.
    Ils refusent donc tout apprentissage précoce, puisqu’ils croient que cela favorise le méchant patronat.

    L’entreprise reste un univers d’exigences là où l’école est devenu le repaire de l’absence d’exigences.

    La vraie école c’est celle de la vie.


    • C'est Nabum C’est Nabum 16 avril 2014 12:39

       tf1Groupie


      J’ai déja déploré le très net recul de l’enseignement pratique et professionnel.
      Oui, nos responsables aiment à se gargariser de mots savants, de cours théoriques et de fictions absurdes.

      L’épanouissement par le travail manuel ça existe et tous ces énarques et sur-diploômés n’ont rein compris et continuent de le faire savoir

    • jmdest62 jmdest62 16 avril 2014 18:48

      @Tf1Groupie

      vous écrivez :

      « ....L’entreprise reste un univers d’exigences là où l’école est devenu le repaire de l’absence d’exigences .La vraie école c’est celle de la vie..... »

      et la vie c’est l’entreprise Bien sûr !

      L’ EN n’est pas là (ne devrait pas ) pour former des travailleurs mais pour former des hommes ...si les « employeurs » veulent des professionnels formés à « leur main » qu’ils payent ou fassent eux-mêmes les formations.

      Quant à la difficulté que rencontre C Nabum à « placer » ses élèves , elle se retrouve scandaleusement  à tous les niveaux de formation et pas seulement dans filières techniques.

      Combien de temps encore les profs vont-ils collaborer à cette mascarade ?


    • jmdest62 jmdest62 16 avril 2014 19:04

      @ C Nabum


      « ....L’épanouissement par le travail manuel ça existe.... »

      Entièrement d’accord avec vous pour ce qui concerne l’artisanat....
      Il existe réel plaisir et une certaine fierté à concevoir et réaliser un meuble , trouver la panne et réparer un moteur , cultiver son potager.....

      mais , allez vous épanouir à pousser toute la journée des chariots de saucisses dans un abattoir industriel , monter des jantes de bagnoles chez Renault à longueur de semaine , servir des ivrognes jusqu’à pas d’heure etc , etc...


    • tf1Groupie 16 avril 2014 20:50

      @ Jmdest,

      Non l’Entreprise n’est pas la vie, mais la vie professionnelle fait partie de la vie ... j’espère que vous êtes au courant.

      Et la vie professionnelle est beaucoup plus concrète que l’école ; à l’école les élèves sont dans un environnement très protégé, avec des régles « ad-hoc ».

      Maintenant j’aimerais que vous me disiez ce qu’est un homme qui n’est pas capable de s’insérer professionnellement ? Est-ce un citoyen accompli selon vous ?
      Dans l’Entreprise on applique des règles de base qui sont très utiles dans la vie « réelle » : arriver à l’heure, être courtois, comprendre les attentes des ceux avec qui on coopére, assumer ses responsabilités etc, etc...

      Ce qu’on appelle la vie sociale, et cette vie sociale n’est que partielle à l’école.


    • jmdest62 jmdest62 17 avril 2014 08:12

      @ Tf1Groupie

      "....Dans l’Entreprise on applique des règles de base qui sont très utiles dans la vie « réelle » : arriver à l’heure, être courtois, comprendre les attentes des ceux avec qui on coopére, assumer ses responsabilités etc, etc...« 

      ça c’est l’entreprise de vos rêves ....Avez vous déjà travaillé en entreprise ? je parle de travailler pas de »faire un stage« et je parle d’une »grande« entreprise pas de l’artisan boulanger du coin.

      Certes , il faut arriver à l’heure la pointeuse est là pour vous le rappeler et la perte de salaire aussi.
      Etre courtois : oui chef ! vous avez raison chef ! sinon c’est »Dehors« . Coopérer : le contre_maitre est là pour vous rappeler de respecter la cadence.
      Assumer ses responsabilités autrement dit si tu fais une erreur c’est »Dehors« .

      L’entreprise n’est pas un »lieu démocratique« ...un salarié du privé quelque soit son niveau hiérarchique entre dans une zone de <non citoyenneté> dès qu’il en franchit le seuil .

      Certains , qui en ont l’énergie et les capacités , arrivent à s’extirper en suivant des formations (le soir , le samedi , le dimanche)...les autres finissent »malheureusement" tous les soirs devant TF1 avec une canette à la main.


    • jmdest62 jmdest62 17 avril 2014 08:30

      @ TF1Groupie

      "....Maintenant j’aimerais que vous me disiez ce qu’est un homme qui n’est pas capable de s’insérer professionnellement ? Est-ce un citoyen accompli selon vous ?...."

      Vous parliez d’entreprise ...maintenant vous évoquez l’insertion professionnelle , deux choses différentes .
      Moi je vous parle d’ insertion dans la société : si déjà là ça marche pas comment voulez vous que le reste se passe correctement.

      Un artiste peintre , un musicien , un écrivain , un paysagiste etc... peuvent-ils être des citoyens accomplis selon vous ?
      C Nabum qui constate l’inutilité de ses efforts est-il un citoyen accompli selon vous ?


    • foufouille foufouille 16 avril 2014 10:58

      « Votre élève est trop lent, il ne communique pas, il ne sait pas prendre d’initiative et est incapable de se rappeler d’un jour à l’autre ce qu’il doit faire … Je doute qu’il soit fait pour le métier de la cuisine ! »

      aussi nul que tf1
      le stagiaire est pas payé ? et en plus faudrait qu’il soit autonome tout de suite a 15 ans
      avant, il faut passer par une école d’apprentissage


      • C'est Nabum C’est Nabum 16 avril 2014 12:41

        foufouille


        Il faudrait pouvoir les abattre de suite ces pauvres gamins qui ont simplement besoin d eplus de temps ...
        Gataze devrait y songer bien vite

      • C'est Nabum C’est Nabum 16 avril 2014 12:53

        Robert Lavigue 


        Le restaurateur était sincère et il ne faut pas le lui reprocher

        Il espère trouver un jeune formé quand celui-ci ne fait que chercher sa voie
        Il ne faut pas lui demander de perdre de l’argent, alors comment aider le jeune sans importuner ou entraver le restaurateur ?

        Vaste question qui demanderait plus de tolérance et de compréhension que ce qu’on trouve en ce moment de part et d’autre.

      • foufouille foufouille 16 avril 2014 13:15

        « mais parce qu’il estime que ce garçon n’ a pas de motivation pour ce métier (ce manque de motivation peut avoir de multiples raisons). »
        non, il veut un pigeon qui sait déjà bosser et sans le payer. il s’agit d’un stage découverte à 15 ans


      • Prudence Gayant Prudence Gayant 16 avril 2014 14:04

        Si ce restaurateur avait déniché un « génie culinaire » à 15 ans, cela se saurait.

        A 15 ans que sait-on faire en cuisine ?
        Certains grâce à leur famille, on déjà quelques expériences de base, mais les autres ceux comme cet élève de segpa en grande difficulté, ne connaissent pratiquement rien mais veulent apprendre.
        Etre lent et avoir du mal à retenir des consignes, ne veut pas dire « imbécile irrécupérable » non plus.
        Beaucoup de stagiaires dits « normaux » n’en fichent pas une ramée lors de leur stage, par contre d’autres très motivés, soit parce que papa ou maman leur donne des conseils réussissent mieux et s’investissent d’avantage.
        Trouver un patron compréhensible, en sachant d’où viennent leurs stagiaires, c’est mission impossible en nos temps de disette. Le patron a une entreprise, des factures et des employés. Ce n’est pas une nounou.
        Les émissions comme « top chef » font briller les étoiles mais ne tournent pas la cuillère en bois dans la casserole ;
        ET un peu de compréhension pour ces gosses de 15 ans ne peut nuire, 

      • foufouille foufouille 16 avril 2014 14:20

        « Les stagiaires formés, avec un peu de motivation, gratuits ou peu chers, ne manquent pas sur le marché... »

        c’est pas la même chose. tu découvres un métier, tu travailles donc peu et tu y connait rien ....... tu devais tout savoir à ta naissance


      • jmdest62 jmdest62 17 avril 2014 11:23

        @ C Nabum

        « .....Il espère trouver un jeune formé quand celui-ci ne fait que chercher sa voie.... »

        Bien sûr qu’il cherche sa voie , à 15 ans vous saviez exactement quel métier vous vouliez exercer , n’avez vous pas hésité entre différentes filières ...comment voulez vous qu’à 15 ans (sauf très rares vocations !) on puisse avoir une idée précise de ce que sera l’avenir .
        A 15ans je voulais devenir médecin , à 16 dessinateur industriel , à 18 informaticien ......

        Alors on forme les jeunes , qui n’arrivent pas à suivre une scolarité classique , sur les métiers dits ’en tension’ : Boucherie par exemple , que ça leur plaisent ou non...et bien sur , on fait voir à la télé l’exemple de l’artisan Boucher qui explique que son métier est dur mais gratifiant et c’est vrai ! mais on oublie de dire que le découpage de carcasses à la chaine dans un abattoir industriel c’est très dur MAIS pas gratifiant du tout.

        De toute façon si tu veux faire ’mécano’ et que la filière n’existe pas ou plus dans ta région eh ben ! tant pis pour toi.


      • C'est Nabum C’est Nabum 17 avril 2014 13:00

         jmdest62


        Hélas, les élèves de SEGPA doivent se déterminer à cet âge ...

        Je sais vos réserves, mais c’est l’immense difficulté de leur situation.
        Choisir par défaut bien trop tôt 

      • claude-michel claude-michel 16 avril 2014 11:17

        Parfait article démontrant la dégénérescence de l’humanité en général et de la France en particulier.. !

        +++

        • foufouille foufouille 16 avril 2014 11:37

          tu es plus dans un fauteuil ?
           smiley


        • C'est Nabum C’est Nabum 16 avril 2014 12:42

          Claude-Michel


          Il n’y a plus de place pour la jeunesse ...
          Et bientôt plus pour les vieux non plus

          Le paradis en somme

        • claude-michel claude-michel 16 avril 2014 13:03

          Par foufouille...rééducation... !


        • claude-michel claude-michel 16 avril 2014 13:05

          Par C’est Nabum...Nous sombrons corps et âmes...Il n’y aura de toute façon pas de survivant.. !


        • Prudence Gayant Prudence Gayant 16 avril 2014 14:55

          claude-michel

          Vous peut-être, ne parlez pas pour les autres qui veulent s’en sortir.

        • claude-michel claude-michel 16 avril 2014 15:11

          Par Prudence Gayant...Ce n’est que la réalité..une vérité toute simple..toute bête..Oui nous disparaîtrons de la surface de cette terre..Vous moi et les autres milliards d’humains.. !


        •  C BARRATIER C BARRATIER 16 avril 2014 16:15

          C’est une expérience, personne ne peut affirmer que le stage ne lui a pas été bénéfique. Il est sorti de l’école, c’est déjà pas mal, pour respirer un autre air. Je ne suis pas sûr par contre que l’élève qui a ce comportement n’ait pas découvert qu’en » ne sachant pas faire », on a l’avantage de se reposer...les autres font.
          L’apprentissage n’est pas la panacée. Il est conçu pour économiser de la dépense pour  l’employeur qui en plus est indemnisé.

          Voir en table des news :

          Taxe d’apprentissage, les milliards des syndicats patronaux http://chessy2008.free.fr/news/news.php?id=208

          En Allemagne, les apprentis sont gardés comme salariés à l’issue de leur formation. En France c’est rare…on prend un autre apprenti.

          Le stage en entreprise est en train en France de tuer l’apprentissage, les employeurs le préfèrent, on ne paie pas un stagiaire alors qu’un apprenti a un contrat de travail, le contrat d’apprentissage.

          Donc, surtout pour les formations de haut niveau, on tire sur la ficelle stage à longueur de mois.

          L’éducation nationale est aux abois, comme ailleurs le plus fort fait la loi, et ce n’est pas l’Etat !


          • C'est Nabum C’est Nabum 16 avril 2014 17:40

             C BARRATIER


            Je ne peux être hostile à l’apprentissage par idéologie ou principe

            Il y a des cas uniques, des individus qui se rélaisent et d’autres qui échouent, il y a des patrons exemplaires et d’autres qui se conduisent comme des voyous.

            Prétendre que seule l’école est capable de former des professionnels est une ânerie tout comme croire que l’apprentissage est la voie d’excellence. Il y a des modalités différentes, des profils pour lesquels l’une convient mieux que l’autre.

            La nuance s’impose à tous

          • titi titi 16 avril 2014 18:31

            « L’apprentissage n’est pas la panacée. Il est conçu pour économiser de la dépense pour l’employeur qui en plus est indemnisé. »

            Vous rendez vous compte que vous arrivez à dire quelque chose et son contraire dans le même message ?
            Si l’apprentissage est si avantageux pour l’employeur, pourquoi a-t-il recours aux stages ?

            « Taxe d’apprentissage, les milliards des syndicats patronaux »
            Turlututu...
            Taxe d’apprentissage, les milliards de syndicats (tout court)
            L’affaire Sauvagnac a montré que les syndicats patronaux et salariés, s’accordaient très bien pour partager la manne.

            « Le stage en entreprise est en train en France de tuer l’apprentissage, les employeurs le préfèrent, on ne paie pas un stagiaire alors qu’un apprenti a un contrat de travail, le contrat d’apprentissage »
            Encore faux. La loi prévoit une gratification obligatoire pour les stages de plus de 2 mois. Ce n’est pas la panacée, mais vous ne pouvez pas affirmer qu’« on ne paie pas un stagiaire ».
            Qui plus est les grandes entreprises vont au delà.


          • Yohan Yohan 17 avril 2014 09:07

            je suis plombier bier bier bier bier, c’est un beau métier, J’fais mon turbin bin-bin-bin-bin dans la salle de bain. smiley

            Je discutais avec un garagiste, lui même arpète à 14 ans, puis apprenti à 16, puis ouvrier mécano et aujourd’hui patron de son garage atelier. Faudrait pas oublier que les métiers manuels permettent aux gens d’avoir un vrai métier qui dure en tout cas plus longtemps que tous ces métiers qui sucent le sang de l’ouvrier et qui vivent à leurs dépends, comme le fisc et certains fonctionnaires qui n’en foutent pas une rame....

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