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Accueil du site > Culture & Loisirs > Extraits d’ouvrages > Manger et boire bio : Comment identifier les vrais produits de qualité (...)

Manger et boire bio : Comment identifier les vrais produits de qualité ?

Depuis que je m’intéresse aux produits bio, à chaque fois que je vais dans un magasin, j’espère toujours faire de belles découvertes. Au fil des années, j’ai observé qu’à trop multiplier les signes de qualité des denrées, les marques ont instauré la confusion dans les esprits. Comment choisir ? Même si le prix reste pour eux une référence essentielle, les consommateurs actuels sont de plus en plus préoccupés par la qualité des denrées qu’ils achètent. Mais un produit alimentaire de qualité, c’est quoi ? Une belle apparence extérieure (calibre, couleur, forme) ? En fait, c’est plutôt à son goût, à sa composition, à son origine, à son mode de production et d’élevage que le particulier s’intéresse.

Ce sont, en effet, ces critères-là qui font les vraies qualités. Des pommes, des abricots, des pêches, des tomates, des fraises... qu’on laisse mûrir sans les presser, sans les gaver de pesticides, en respectant leur rythme saisonnier naturel. Des vaches, des veaux, des cochons, des poulets qui naissent, se développent dans des espaces qui ne sont ni carcéraux ni stressants, et sont nourris avec une alimentation naturelle. Des produits transformés (plats cuisinés, surgelés, jus de fruits, desserts...) qui ne sont pas truffés de conservateurs, émulsifiants, gélifiants, colorants... autant d’additifs reconnus responsables de plus de 5 % des allergies alimentaires.

Comment identifier ces vrais produits de qualité qui existent assurément, noyés dans cette overdose d’emballages trompeurs, de slogans racoleurs, d’opérations marketing ? Comment les apercevoir dans cette avalanche de certifications, de labels, d’appellations : AOC (appellation d’origine contrôlée), AOP (appellation d’origine protégée), IGP (indication géographique protégée), STG (spécialité traditionnelle garantie) ; de logos : AB (agriculture biologique), produits fermiers, de montagne, etc. ?

Ce livre a pour but de montrer que manger ou boire bio, c’est tout simplement consommer autrement. Il est donc peu pertinent de comparer les prix avec l’alimentation « classique », sans prendre en compte les autres paramètres que sont les apports nutritionnels, l’impact sur la santé et l’environnement, la quantité-satiété, et le pourcentage dans l’alimentation globale. Le riz, les pâtes, le sucre et les autres
aliments complets fournissent naturellement plus que les aliments conventionnels. En outre, je m’attacherai à faire la distinction entre le fait de manger bio et celui de manger diététique ou végétarien. Les amalgames sont vite faits, comme dit mon dentiste.

La lecture de ce livre est faite pour éveiller les sens et la réflexion. Gardez un esprit critique en lisant ces pages, il vous sera utile pour faire votre marché bio ou non. Car le bio n’est pas obligatoirement bon, par obligatoirement bien, mais peut être est-ce
tout simplement différent ?

A chacun de créer sa culture gastronomique personnelle !


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6 réactions à cet article    


  • foufouille foufouille 1er janvier 2009 15:31

    "Il est donc peu pertinent de comparer les prix avec l’alimentation « classique »"

    phrase typique du pauvre bourgeois qui croit que le smic est a 2000€
    d’habitude les bobos ajoutent : il suffit de manger moins


    • foufouille foufouille 1er janvier 2009 15:33

      l’auteur doit pouvoir nous donner une liste de prix bios......... ensuite on comparera avec la bouffe chimique
      6 oeufs AB 1.89.............


      • jak2pad 2 janvier 2009 00:52

        article fort intéressant, cher compatriote, et votre biographie ne l’est pas moins....

        cela dit, je reste perplexe : ayant vu récemment des agriculteurs "bio", pris la main dans le sac parce qu’ils avaient nourri leurs volailles à label "bio" avec des tourteaux chinois bourrés de mélamine, on se dit que nos services vétérinaires fonctionnent bien ,et bravo, mais qu’est-il arivé à cette bande d’escrocs et à leurs volailles trafiquées ?

        j’achète souvent bio, mais avec circonspection, et je me dis parfois que si pour arriver à se nourrir, il faut se transformer en détective privé, c’est un peu épuisant

        j’ai beaucoup plus confiance dans la pratique de nos voisins allemands, qui font cela sérieusement depuis 40 ans bientôt ( je me souviens que pendant mes études à Strasbourg dans les années 70, c’était déjà un vrai sujet, et que les Alsaciens s’y associaient beaucoup), et c’est pareil dans pas mal de pays du nord

        mais il me semble que la France, là aussi, comme pour l’école, les prisons, les handicapés, et 30.000autre sujets, a un demi-siècle de retard.

        Rassurez-moi, je vous promets de vous croire !


        • Gilles Gilles 2 janvier 2009 09:20

          D’abord, BIO ne veut pas dire BON

          Le BIO peut être industriel aussi et les fruits BIO peuvent être récoltés bien verts à l’autre bout du monde

          Le BIo peut être plus infâme en bouche qu’un produit classique

          Un truc : au marché, plus l’aspect du légume et du fruit est "crade" (cad pas lisse et biscornu) plus il y a de chances qu’il soit bon. Se sont souvent des produits Bio, mais pas toujours.

          Ensuite, à foufouille :
          le BIO n’est pas forcément beaucoup plus cher. ça dépend où l’on habite et où on l’achète ..... en ville, Paris ou Toulouse, les vendeurs BIo se sucrent à mort, mais allez dans le Lubéron ou dans le Lot, les prix du marché BIo sont souvent 2 à 3 fois moins chers qu’en ville. Le BIO est aussi une industrie capitaliste.....


          • foufouille foufouille 2 janvier 2009 11:45

            le bio pas cher est tres rare. d’ailleurs il s’agit plutot d’amateur qui vende les produits de leur jardin
            2€ la douzaine c’est rare
            pour le pas cher, pas forcement bio mais presque, il faut trouverle petit vendeur qui vend en vrac sur un petit etalage (le reste devant etre en dessous)
            le AB pas cher, ca existe pas


          • pigripi pigripi 3 janvier 2009 00:30

            BOF (beurre, oeufs fromages)

            Cet article ne nous apprend rien à part qu’il faut lire un bouquin dont j’ai pas vu les références ...mais on a le nom de l’auteur ...

            Encore un ex de la cohérence du comité de rédac d’AGVX ;-( qui a refusé un article sur la reconstruction du clitoris au prétexte que c’était de la pub pour le chir qui a mis au point la méthode .....

            Pour revenir au bio, je suis OK avec les commentaires précédents : le prix, à Paris est exagéré pour des produits qui n’ont pas une meilleure qualité gustative que les produits "hétéros" smiley
            Sans compter que, dans les boutiques à petit débit, les produits frais stagnent plus longtemps et perdent une bonne partie de leurs nutriments.

            Moi, ce que j’aimerais lire sur les étiquettes, c’est comme pour l’eau, une analyse de la composition faisant apparaître les nutriments mais aussi les nitrates, la mélamine, le plomb, les hormones, les phtalates, etc. Bien entendu, je rêve !

            Et puis, comme régulièrement les médias révèlent des tricheries, on ne peut pas vraiment faire confiance. Sans compter qu’il est difficile de faire du vrai bio dans un environnement pollué et qu’on ne me fera pas croire qu’une parcelle bio à côté de parcelles traitées par des cochonneries est exemptes de pesticides et autres saletés.

            Perso, moi j’applique le principe de varier les poisons. J’essaie de diversifier au max les produits alimentaires et je regarde toujours la composition des produits transformés donnant la préférence à ceux qui contiennent le moins d’additifs.




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