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Je jure…

Je jure de dire ma vérité, toute ma vérité et rien que ma vérité. En cas de serment pour l’investiture d’un Président Français, c’est certainement cette phrase qui serait employée.

 

Quel est le fondement même d'une carrière politique : le mensonge... Pour assainir la vie politique, il faut s'attaquer à ce fléau qui perdure depuis des siècles En politique, le mensonge devrait être considéré comme crime de lèse-majesté, c'est à dire attentat à la majesté du peuple souverain.

Passons sur l’exemple pour les enfants de nos braves politiciens, plus tard ils reproduiront le mensonge comme un moyen de réussite.

Passons sur la religion. Le 8ème commandement de Dieu : « Tu ne mentiras pas ! ». Mais avec un passage au confessionnal, on repart plus blanc que blanc.

Passons sur l’étique. Un député peut mentir en prenant la parole à l’Assemblé, souvent par omission des points qui fâchent, mais jamais les yeux dans les yeux avec le Président.

 

Un serment est, d'une manière générale, une affirmation solennelle et codifiée qu'une personne fait par voie orale en vue d'attester la vérité d'un fait, la sincérité d'une promesse, l'engagement de bien remplir les devoirs de sa fonction.

Nous avons encore une multitude de personne en France qui prête serment. Liste. Le plus connu est sans doute le serment des médecins : serment d'Hippocrate. Pour les politiciens, ce serait malheureusement, le plus souvent un serment d’hypocrite ! 

F.Hollande, J.F Copé, M Le Pen, J.L Mélenchon… vont soit nous dire leurs vérités soit la hurler. Mais pour l’instant, nous avons que des pages de publicité pour remplir les caisses des parties. Laissez venir à moi les adhérents !

 

Dans moins de quatre ans, nous aurons de nouveau des promesses. Je jure de vous rendre heureux. Soit, prenons les au mot (aux maux ?). 

Aux yeux de la loi, mentir sous serment est bel et bien un délit, assimilé à un faux témoignage. Les conséquences de ce délit varient selon les circonstances dans lesquelles il a été commis : si vous avez fait une fausse attestation (telle que définie par l'article 441 du code pénal) dans le cadre d'un procès civil, vous encourez jusqu'à trois ans d'emprisonnement et 45 000 € d'amende.

Si vous avez fait un faux témoignage dans le cadre d'une affaire pénale, vous encourez cinq ans de prison et 75 000 € d'amende, portés à sept ans et 100 000 € si la personne en faveur de laquelle vous avez menti est passible d'une peine criminelle.

Attention : ne sont considérés comme faux témoignages que les mensonges prononcés délibérément (pas par oubli ou distraction) et ayant un rapport direct avec l'affaire jugée.

 

Notre intérêt serait de faire jurer et signer (sans cracher) au bas du document des promesses. Au bout de la première année, vérification des promesses et sanctions. Dans le style, faute professionnelle. A la porte et sans retraite ou chômage.

Sans motivation pécuniaire, un Président peut attendre les cinq ans pour partir. Juste un regard sur les avantages des anciens présidents. 

Mais nous avons un Président qui ne fait pas de serment d’amour aux femmes, alors au peuple…

Je me demande si le véritometre est encore en état de servir ? 

 

Illustration : http://www.allposters.fr/-sp/Le-serment-des-Horaces-Affiches_i8656176_.htm

 


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1 réactions à cet article    


  • jef88 jef88 5 mai 2013 18:45

    BRAVO !  !  !

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