L’émission « C dans l’air » corrompt-elle la jeunesse ?
Une babysitter étourdie s’endort devant l’émission « C dans l’air » et se réveille le lendemain matin avec 2 enfants disparus, le plan « alerte enlèvement » a été déclenché.
« J’étais pourtant pas fatiguée ce jour là, au contraire, j’étais plutôt en forme, je voulais mettre juste quelque chose à la télé pendant que les enfants jouaient aux petites voitures sur le tapis. Il était autour de 18 h, je me souviens avoir mis la 5, j’étais sur le canapé, je crois que c’était un débat sur Macron ou un truc dans le genre, il me semble l'avoir suivi pendant 10 minutes, d’avoir eu la tête qui tourne et puis là c’est le trou, je me souviens plus de rien…je me suis simplement réveillée étourdie le lendemain avec la sonnerie du téléphone, et les enfants n’étaient plus là… »
Les premiers mots de l'improbable jeune bézaudunoise de 18 ans (habitante de bézaudin-sur-bîne dans la drôme) sont éloquents. Et les larmes qui coulent sur son visage semblent avérer sa bonne foi, ce que confirment aussi les propos de l’adjudant de gendarmerie en charge de l’enquête : « Apparemment elle n’avait jamais vu l’émission, et puis elle est tombé dessus par hasard, comme c'est arrivé au moins une fois à tout le monde, on a depuis visionné le replay et c’était ce jour là avec Nicolas Beytout, Brice Teinturier et Roland Cayrol, on reconnait que c'est assez hard pour une première fois, même sans Christophe Barbier, on ne s’est pas vraiment pourquoi elle est resté sur France 5, alors que n’importe qui de son âge aurait zappé immédiatement sur C8 ou même sur NRJ 12. Par ailleurs, on ne sait pas comment les enfants sont sortis de la maison, est-ce qu'ils ont été choqués par les images et on voulu s'échapper lorsqu'ils ont vu que leur babysitter s'était évanouie ? »
Un psychiatre que nous avons contacté, nous avouera que regarder à l'adolescence pour la première fois des émissions de "C dans l'air", en cachette ou même le soir avec des amis, « ce sont des choses qui évidemment arrivent, et que dans la plupart des cas cela reste sans conséquences et qu’on ne peut pas empêcher tous les jeunes de faire des expériences, pour autant que cela ne devienne pas compulsif, auquel cas il faudrait en parler peut-être à son médecin ». Selon lui il se pourrait même que la violence des débats se vive comme « une initiation ou même un rite de passage aujourd'hui plus ou moins obligé, quand on n'a rien à faire pendant les vacances, sans avoir à passer par le haschich, la masturbation, ou bien l'alcool », même s’il déconseille bien évidemment à tout un chacun de regarder une émission de « C dans l’air » en faisant en même temps une activité qui nécessite une certaine vigilance ».
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