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Accueil du site > Culture & Loisirs > Parodie > Pour un Scoop avec toi. Je ferais n’importe quoi !

Pour un Scoop avec toi. Je ferais n’importe quoi !

Un scoop ou une exclusivité, désigne une information importante et exclusive vis-à-vis de la concurrence, notamment dans le milieu du journalisme et des médias. Cette expression vient de l'Agence SCOOP, créée et dirigée par Roger Feral et sa femme Janine, au sein du groupe France-Soir.

 

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Les grandes signatures de la presse ne sont pas contentent du tous. Ils n’ont de scoop, ils doivent aller à la soupe chez les militaires.

Ils sont tenus à l’écart des bains de sang. Cléopâtre avait toujours à sa disposition un troupeau de 300 ânesses qui fournissaient le lait nécessaire à son bain de jouvence quotidien tout comme Néfertiti ou encore Poppée.

Pour survivre, les « Grands reporters » ont besoin de sang !

Devant ce black-out, i>Télé a même consacré un sujet entier à la difficulté d’obtenir de la matière première, le 22 janvier. « L’armée malienne bloque toutes les routes qui partent vers le Nord », précise Lucas Menget, rédacteur en chef de la chaîne d’info en continu. « On essaye de ruser mais c’est très compliqué. C’est un peu le jeu du chat et de la souris. Pour aller de manière “détournée” à Mopti, par exemple, c’était soit partir en pirogue, soit deux jours à pieds dans la brousse. Bref, pas facile. »

 

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L’éventualité qu'un journaliste français, cible privilégiée pour les combattants islamistes combattus par Paris, se fasse enlever est dans tous les esprits. L’armée tente donc de limiter au maximum leurs déplacements, afin d'éviter le moindre risque.

Ils n’ont pas oublié Hervé Ghesquière, ce fameux ex-otage d'Afghanistan qui a créé la polémique par son attitude outrancière et ses mensonges éhontés sur le fait qu'il n'avait jamais été prévenu de la dangerosité de l'endroit où il s’est aventuré avec son caméraman.

Il semble avéré que ces 2 journalistes étaient sous la protection de l’armée, et leur reportage terminé, au moment de rentrer en France, contre la volonté des autorités militaires, ils ont voulu aller au contact de la population afghane. Ils ont donc pris des risques irresponsables et c’est nous qui allons payer la note avec une grosse rançon à la clé qui permettra aux talibans d’acheter des armes et de les utiliser contre nos troupes sans compter les chefs talibans prisonniers que Karzaï a consenti à libérer et qui vont pouvoir continuer leurs attentats.

 

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Bravo quelle réussite ! L’un des 2 après son arrivée à Paris a déclaré qu’aucune autorité militaire ne les avait mis en garde et qu’ils n’ont simplement pas eu de chance. Elle a bon dos la chance ! Et puis des grands garçons comme eux ils ne savent pas que c’est dangereux d’aller se promener dans les montagnes infestées de talibans. Ils nous prennent pour des crétins mais rassurons-nous ils ont clamé orgueilleusement qu’ils recommenceraient.

Le chef d’état-major des armées, Jean-Louis Georgelin, très irrité de devoir engager la sécurité de ses troupes pour les deux irresponsables couverts par les médias, annonce au micro d’Europe 1 le coût des opérations de recherche. « Nous avons déjà dépensé plus de 10 millions d’euros dans cette affaire ».

 

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Souvenir : Lettre ouverte du 5 juillet 2011 à Monsieur le président de France Télévision et à Mesdames et messieurs les journalistes, de Monsieur Jean de La Bâtie, ancien du 1er régiment de parachutiste, père du Lieutenant Antoine de la Bâtie, parachutiste Mort pour La France au Liban. 

"Durant 18 mois, vos deux collègues journalistes sont restés otages en Afghanistan. Vous leur avez apporté aide et soutien. A leur retour, ils vous ont manifesté leur reconnaissance, comme ils ont remercié les autorités de notre pays et salué l'engagement des services pour obtenir leur libération ; Et vous avez organisé de grandes fêtes pour les célébrer ; Vous en avez fait des héros ...

Des héros ... qui ignoraient que la guerre est dangereuse ; Des héros ... qui ont prétendu que personne ne les avait prévenus du danger. Mais ça, ils ne pouvaient pas le savoir, car ils ne voulaient pas le savoir. Et vous ? Saviez vous que des héros sont morts ? Morts pour La France. Non, vous ne le saviez pas, car vous ne vouliez pas le savoir.

Le mercredi 29 juin, dans l'indifférence des journalistes, le corps du parachutiste Cyrille Hugodot est revenu en France. Vous ne le saviez pas ? Non, car vous ne vouliez pas le savoir ... C'est le 25 que Cyrille est mort à Kaboul, des suites de ses blessures reçues lors de l'engagement du 1er Régiment de Chasseurs parachutistes pour sécuriser le rapatriement de vos deux journalistes. Vous ne le saviez pas ? Non, car vous ne vouliez pas le savoir ... Peu avant un autre parachutiste Florian Morillon était mort dans les mêmes conditions. Vous ne le saviez pas ? Non, car vous ne vouliez pas le savoir ...

Vous préfériez faire la fête ... et ça ... vous nous l'avez fait savoir. Cyrille Hugodot était papa d'une petite fille agée de 4 ans ... vous ne le saviez pas ? Non, puisque vous ne voulez pas le savoir ... Au cours des cérémonies officielles aux Invalides puis à Pamiers, comme lors de l'office religieux à Abondant (Eure et Loir), une petite fille de 4 ans se demandait ce qui était arrivé à son papa. Peut être, auriez vous pu le savoir ... mais vous ne vouliez pas le savoir. Une petite fille de 4 ans, à qui son papa manquera plus de 18 mois » 

Dans l'armée, le passage d'Hervé Ghesquière et Stéphane Taponier en Afghanistan pour un reportage "embedded" (embarqué) auprès des troupes, puis l'enlèvement des deux journalistes de France 3 fin décembre 2009 alors qu'ils travaillaient seuls à quelques kilomètres de la base militaire française de Kapisa, est évoqué avec tension. La parution, le 12 septembre, du livre d'Hervé Ghesquière, jours (éd. Albin Michel), a ravivé le malaise.

"Il y a une chose plus grave que la trahison, c'est la bêtise." Michel Audiard

 

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Embarqué ; qualifie les journalistes qu’une armée embarque dans ses fourgons afin qu’ils tressent les louanges de celle-ci et justifient à posteriori le bien-fondé de l’invasion. Parfois, les journalistes sont embarques comme du bétail et ils trouvent cela bien !

 

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Pour le Mali, la « grande muette » ne souhaite pas connaître d’autres Hervé Ghesquière. Si vous n’étés pas content, faite comme elle : taisez-vous !

Pour vous détendre. Certaines photos, ne doivent pas être publique. Restrictions budgétaires ou mur du con ?

 

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Vidéo : Pour un flirt avec toi

 

Illustration : http://www.ecpad.fr/reporters-en-afghanistan-2008-2eme-partie

 


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1 réactions à cet article    


  • La râleuse La râleuse 28 janvier 2013 18:31

    Bonjour papybom,

    Serions-nous, vous et moi, des vieillards aigris pour tant nous réjouir de voir les journalistes dépités smiley

    « Et moi je dis alors que quand un mec sur une information il en connaît pas plus que ça, il n’a qu’à fermer sa gueule ! » fulminait Coluche.
    Je pense qu’il se réjouirait de les y voir aujourd’hui obligés.

    Cordialement,

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