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Accueil du site > Culture & Loisirs > Parodie > Témoin de Gévéor

Témoin de Gévéor

(Gévéor’s witness*)

* pour faire plus chic

Kiravi, vin des Postillons, Préfontaine, Gévéor, vin des Rochers, ces mots ne vous rappellent rien ?

"Un jaja que les moins de 50 ans ne peuvent pas connaître" (à fredonner sur l’air d’Aznavour).

Eh bien moi, oui !

Car il faut bien un jour témoigner de Gévéor, pour conter, à qui veut bien lire, que j’en ai sué comme un bourricot à devoir aérer le cabas, jour après jour, missionné humanitaire que j’étais, chargé de rapatrier le kil de rouge hépatique coupé au vin d’Algérie, l’étanche soif de mon cuistot de pater.

De quoi remplir au fil de l’enfance les caves de Bailly (89 Yonne), à vue de nez rouge.

A l’âge de 10 ans, coursier malgré moi, j’étais devenu expert en vin de quantité illimité, estampillé VDQN (Vin De Qualité Négligeable).

"Yohan, va chercher le Gévéor de ton père !", m’intimait ma patronne de mère.

Et me voilà encore une fois chargé de ravitailler le pacha en précieux breuvage, son carburant du jour, le seul, disait-il, capable de gouleyer efficacement le pied de porc, la galantine et le pâté Hénaff, avec l’assiette de frites mayonnaise maison.

Que du bon chez l’épicière de la rue de Noisy-le-Sec et un choix aux petits oignons, propre à faire passer la guerre d’Algérie pour une aimable partie de chasse d’incentive.

Sur ce point, l’Etat ne s’est pas vraiment hissé à la hauteur de tous ces chevaliers du postillon qui ont si bien rattrapé l’affaire, en mélangeant opportunément les cépages des deux rives, à la satisfaction du bon peuple de France. Un moyen comme un autre de tirer un trait sur une période peu glorieuse de notre histoire.

Aujourd’hui, je veux rendre grâce à ces vins d’Algérie qui adoucissaient nos vins de messe régionaux, aptes certes à étancher la soif de nos abbés et paysans, mais loin de satisfaire celle du bon peuple ouvrier de Paris.

Mon pater, en victime expiatoire de la réclame métropolitaine, avait fait sienne le slogan de la réclame Gévéor, présenté abusivement comme "le velours de l’estomac" ou mieux "le taffetas du duodénum", cher à Francis Blanche.

Un estomac paternel bien ingrat au demeurant qui ne lui a pas dit merci et qui, de plus, lui a fait méchamment payer l’addition quelques années plus tard.

Je vous le dis : la réclame de l’époque, c’était pas le bling bling d’aujourd’hui. Après la réclame, le peuple marchait en cadence...

Il est vrai qu’entre la station Porte des Lilas et celle d’Alésia, il y avait de quoi prendre soif. "Gévé... Gévé... Gévé... Gévéor !!!, Dubon... Dubon... Dubonnet !!!" vantaient les slogans itératifs du métro. Entre deux stations, impossible d’y échapper. Une génération de balayeurs, d’employés de bureau, de standardistes, de garçons de café était vouée à fredonner en silence la ritournelle précur"soeur" du 118... 218.

Je ne me suis jamais plaint de ces courses quasi quotidiennes. De retour d’école, à peine le cartable tombé, je repartais aussi sec en mission secrète. Hors de question que le pacha ne puisse faire chabrot ce soir, les bouteilles devant être achetées une à une, pour ne pas éveiller les soupçons du voisinage.

Je dois vous avouer que j’y trouvais mon compte, car quelques piécettes chapardées me payaient en retour d’un tube de lait concentré Nestlé, qui me donnait du cœur à l’ouvrage, tout en me musclant la langue sur le pavé du retour.

J’ai la nostalgie de ces étiquettes colorées qui habillaient les litrons de l’époque. En province, on pouvait les retrouver sous des appellations aussi imagées que savoureuses.

J’ai un souvenir ému du Dom Rémy de mon pépé de Rohan (56 Morbihan) : "Si tu bois tu meurs, si tu ne bois pas, tu meurs quand même, alors bois", professait la boutanche.

Sur l’étiquette était représenté un moine tonsuré et ripailleur, prenant grasse et riche collation dans un compartiment SNCF. Tartine de Camembert sur tranche de pain de campagne et flacon de Don Rémy levé à votre santé.

Dieu et Bacchus seuls savent à quel point cette image m’a fasciné, jusqu’à passer les heures mouillées de mes vacances à scruter les moindres détails figurant sur l’étiquette (les vaches dans le pré dans le fond...).

Aujourd’hui, puisque je dois mourir un jour, je bois donc. Mais du velours de l’estomac et du pif de soif, je me tiens désormais éloigné. Car personne, je dis bien personne n’a été capable de me dire ce que ce Dom Rémy est devenu plus tard.

Je pense encore à lui parfois...

Dédicacé aux Zozos et à Dom Rémy


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91 réactions à cet article    


  • Sandro Ferretti SANDRO 13 mars 2008 11:33

    Camarade Yohan,

    Tu es décidement un excavateur de talent de notre mémoire collective, l’explorateur pas seulement des gisements d’emploi, mais de nos aigreurs stomacales, et du temps passé qui ne reviendra plus (et c’est tant mieux, pour le coup).

    Les cubitainers de supermarché, le "taffettas du duoédenum", ca parle...

    Merci, camarade du rideau de fer ( cette remarque n’a naturellement aucun contenu géo-politique....).


    • haddock 13 mars 2008 11:39

      Tonnique ( du mot tonneau ) ce billet .

       

      Là j’ ai lu les trois premières lignes , je laisse passer un temps pour me réjouir de lire la suite .

       

      Quel plaisir .


      • haddock 13 mars 2008 11:47

        Faut interdire ce genre d’ article .

         

        Yohann Profession  ?  Paradiseur perdu .


      • gecko gecko 13 mars 2008 11:41

        On s’y voit en effet... mais je suis trop jeune pour avoir pu connaitre tout ceci... quoi que dans mon bled perdu en haute loire j’ai déja entendu mon grand père parler du Peyvel.


        • Yohan Yohan 13 mars 2008 12:44

          Faut bien se raccorcher à qq chose et faire contrepoint, surtout avec le monde de Momo qui nous file la sinistrose


        • Sandro Ferretti SANDRO 13 mars 2008 15:02

          Merci, Dom22, tu es trop bon.

          On est juste des petits artisans du billet ciselé, celui qui dit les choses sans étre trop lourd, genre avec des liens partout et des resucées de Wikipedia.

          Mais on est drolement cernés et menacés, dans la boutique....Espèce protégée, bientot....


        • Yohan Yohan 13 mars 2008 15:38

          @ sandro,

          Là je confirme, j’en avais fait une parodie de l’auberge Avoxienne et de sa galaxie. ça n’a pas passé la modo. Dommage, car on n’est pas là seulement que pour s’informer, d’autant que je ne suis pas sûr que tous les billets contribuent à m’informer avec toutes ces resucées de presse. 


        • Bernard Dugué Bernard Dugué 13 mars 2008 12:59
          Je bois Systématiquement Pour oublier les amis de ma femme Je bois Systématiquement Pour oublier tous mes emmerdements

          Je bois N’importe quel jaja Pourvu qu’il fasse ses douze degrés cinque Je bois La pire des vinasses C’est dégueulasse, mais ça fait passer l’temps

          La vie est-elle tell’ment marrante La vie est-elle tell’ment vivante Je pose ces deux questions La vie vaut-elle d’être vécue L’amour vaut-il qu’on soit cocu Je pose ces deux questions Auxquelles personne ne répond... et

          Je bois Systématiquement Pour oublier le prochain jour du terme Je bois Systématiquement Pour oublier que je n’ai plus vingt ans

          Je bois Dès que j’ai des loisirs Pour être saoul, pour ne plus voir ma gueule Je bois Sans y prendre plaisir Pour pas me dire qu’il faudrait en finir...


          • gül 13 mars 2008 13:04

            En plus, elles étaient consignées les bouteilles, donc hop, encore un p’tit tour à l’épicerie pour les rendre et deux ou trois bonbecs de plus de gagnés !

            Ah, j’adore !!, ça fait revenir plein de souvenirs qui me semblent tout doux aujourd’hui.

            Merci.

             


            • Yohan Yohan 14 mars 2008 12:36

              @ Gûl

              des mistrals gagnants ou des cocos boer ? je parie


            • dup 13 mars 2008 13:16

              interessant , je collectionne les anciennes pub ,ainsi que les spots video . Il faut user ausssi de l’ancien vocabulaire qui appelait ça ’réclame’ dans les moteurs de recherche . Ca montre à quel point notre société , son vocabulaire et ses préoccupations ont changé. Je remarque surtout que les arguments étaient souvent lourds et ampoulés et le graphisme surchargé . Des noms qui disent plus rien au jeunes ,des marques qui existent plus . Comme on change sans le voir

               


              • haddock 13 mars 2008 13:26

                Dans notre coin à nous ( Alsace ) on avait les vins Saint-Morand , me souviens plus d’ la réclame mais ça devait être " les vins Saint-Morand les vins qui donnent du talent "


                • haddock 13 mars 2008 13:56

                  Dom

                   

                  C ’est le genre de question qui n’ a jamais de réponse et que chacun se trimballe avec lui .

                   

                  Me souviens , un jour me suis pris une paire de baffes de mon dab , j’ me demande encore aujourd’hui pourquoi .Ce jourlà j’ avais rien fait .

                   

                  Alors que certaines fois j’ en méritais vraiment , rien , pas même un regard appuyé . Les mystères de l’ existence .


                • Sandro Ferretti SANDRO 13 mars 2008 16:41

                  @Dom et Had :

                  "Voyager, c’est bien pratique. Ca fait travailler l’imagination. Et puis d’abord, tout le monde peut en faire autant. Il suffit de fermer les yeux. C’est de l’autre coté de la vie ".

                  Céline. Extrait de la préface du "Voyage au bout de la nuit". ( je cite de mémoire)

                   

                  Merci, Yohan, de nous avoir fait fermer les yeux. Voyage immobile.....


                • Bernard Dugué Bernard Dugué 13 mars 2008 13:38

                  Préfontaine, je ne boirai jamais de ton eau ferrugineuse !


                  • Castor 13 mars 2008 13:56

                    ça c’est de l’article morbleu !

                    ça fait du bien par où ça passe, bien rond, un petit arrière-goût de nostalgie bienvenu, bref, le bonheur.

                    Merci.


                    • clairette 13 mars 2008 14:09

                      @ Yohan,

                      J’adore votre article qui me rappelle des tas de souvenirs et d’images de mon enfance (ben oui, j’ai passé les soixante...)

                      Dans notre région (le pays drouais) on buvait du cidre fabriqué maison la semaine aux repas, mais mon papa buvait son petit coup de Gévéor ou Préfontaine avec le casse-croûte avant d’aller aux champs... et le dimanche...

                      A la fin des années cinquante, on devait être plus riche car les jours de fêtes on achetait du champlure, ou du cramoisay rouge ; je me rappelle aussi de la "pelure d’oignon" préféré des dames ! Et avec le café, il y avait bien sûr, le petit coup de calva... ou le "cointreau" maison (une orange piquée de grains de café, macérée dans de la goutte...)

                      Merci pour ce voyage bien agréable dans le temps passé grâce à nos souvenirs communs quoique c’étaient mes frères qui allaient acheter les litres de vin chez l’épicier....(un travail de garçons...) ; moi je lavais la vaisselle... et le dimanche en débarrassant la table, il m’arrivait de finir les fonds de verres !

                      J’aime bien le bon vin et maintenant que j’habite la région de Saumur, Chinon.... on peut se laisser aller de temps en temps !

                       


                      • Yohan Yohan 13 mars 2008 14:29

                        Aujourd’hui, c’est la journée nostalgie sur AVOX. Voir article sur Jacques Anquetil

                         


                        • haddock 13 mars 2008 14:32

                          Merci Clairette ,

                           

                          C ’est le nom que je cherchais depuis la lecture de l’ article , le fameux Cramosay et Champlure , j’ me souviens de l’ émission sur Europe 1 avec Maurice Biraud faisant la réclame o pour cette marque .Vas-y , ça nous rajeunit !


                          • iomej 13 mars 2008 14:36

                            Merci pour cet excellent papier !  smiley


                            • maxim maxim 13 mars 2008 14:52

                              ça me rappelle des souvenirs personnels votre article ...

                              adolescent ,mon premier boulot a été de me trouver dans un entrepôt de pinards ,biéres eaux minérales et vins et spiriteux ,chez un semi grossiste et détaillant ,dépositaire de la marque Damoy et Una ....

                              j’était garçon caviste sur mes bulletins de salaire ..

                              du cours complémentaire ( ancêtre du lycée ) comme les études me couraient après ,je me suis retrouvé au boulot ,entre les caisses de pinard ,les tonneaux ,la fûtaille et les camions à décharger ,et le pinard à mettre en bouteilles ,il y avait des cuves également et il fallait se coltiner le tirage du jaja ....

                              les anciens ,après la bite au cirage ,et la cuite de force aux nouveaux ,m’ont appris le boulot ...

                              nous avions comme gros qui tache ,Préfontaines ,Vigna ,le Bon moine ,Granvillons ,Postillon ,Chantecler ,et puis tellement d’autres ....ah oui le vin des Rochers ( le velours de l’estomac ) plus les pinards à la tireuse qui arrivaient en camions citerne ....et qu’il fallait soutirer dans la journée une cuve commencée doit être terminée,la cuve lavée aérée ,et remplie à nouveau et souffrée pour empêcher le pinard de se piquer .......

                              respirez un coup un nuage de souffre ,vous allez voir comme ça débouche les sinus ....

                              j’en ai respiré un paquet de cette saloperie ...c’est pour ça que je dois en avoir un grain ....

                              il y avait une cave de grands vins avec les crus prestigieux ,dans une cave à part ,j’en ai piqué quelques bouteilles au moment des inventaires ,avec les potes on se sifflait du Margaux au goulot ,j’ai piqué un soir un Richebourg ,c’est vrai que ça déchire autrement que le jaja de prolo .....

                              un peu plus ancien ,le fils du patron m’emmenait récupérer un des livreurs qui carburait au gros rouquin ,et qui vers 16 ou 17 heures était complètement paf ,je conduisais le Tube Citroen ,sans permis ,mais dans les années 50 ça se faisait ,et je ramenais la camionnette et le livreur ,ou parfois je terminais la tournée avec le fils du taulier qui me suivait avec sa bagnole ......

                              à l’époque on disait que le pinard c’était pour les travailleurs de force ,et que l’eau faisait rouiller ,et que celui qui buvait pas faisait de la poussière en chiant ...

                              dans les troquets ,les bonshommes à la sortie du boulot allaient se rincer la dalle au vichy communiste comme on disait ...

                              combien de mec repartaient pleins du bistrot ,rentraient bourrés chez eux et foutaient sur la gueule de leur bourgeoise et des moufflets .......

                              une vache d’époque ,moi ça m’a dégoutté de la boisson ;j’ai vu tellement de pauvres types complètement imbibés ,c’était leur drogue à eux .......

                              consommez modérément ,que du bon ,pour le plaisir .....

                               

                               


                              • Yohan Yohan 13 mars 2008 15:07

                                @ Maxim

                                merci ! le fameux Granvillon, je n’arrivais pas à me souvenir de celui-là. Pourtant, j’en ai convoyé quelques unes de celui là


                              • Sandro Ferretti SANDRO 13 mars 2008 14:55

                                @ Johan,

                                Je fume pour oublier que tu bois.....

                                 

                                En plus, tu as vu que je suis à Fleury-Mérogis pour une histoire de femme qu’à mal tourné. Fini le Brouilly et le Vosnes Romanée...


                                • pseudo pseudo 13 mars 2008 15:05

                                  @ l’auteur

                                  Avec votre gévéor, vous prendrez bien une petite madeleine.

                                   


                                  • Yohan Yohan 13 mars 2008 15:34

                                    c’est pas d’refus !


                                  • Sandro Ferretti SANDRO 13 mars 2008 15:43

                                    Ouais, assied-toi là, Proust.

                                    C’est comment ton prénom ? Marcel.

                                    Ben, fallait le dire. Bois un coup, Marcel, et sors tes madeleines, celles qui font venir une petite larme.

                                    On est pas bien, là, chez le père Johan ?


                                  • pseudo pseudo 13 mars 2008 17:45

                                    @Sandro

                                    Ah non, d’ailleurs si je m’appelais Marcel, ce serait plutôt Marcelle.


                                  • Yohan Yohan 13 mars 2008 15:11

                                    @ Calmos

                                     

                                    Il parait que ça carburait bien plus encore avant guerre. Dans le chef lieu de canton du village où je passais mes vacances ; il y avait parait-il un bistrot (ou un lieu pour boire) toutes les deux maisons. Je crois qu’il n’y avait pas de licence


                                  • maxim maxim 13 mars 2008 16:10

                                    resalut à tous les nostalgiques et à Clairette qui nous a rejoint ...

                                    étant gamin ,en colonie de vacances à table on nous servait du vin coupé d’eau ,et un litre de pinard pour le moniteur ,cétait à St Cyr au Mont D’Or ,au château de la Baticolière ( je n’ai plus la bonne orthographe)

                                    le vin c’était du Faragui si mes souvenirs sont exacts ,on piquait le litron du mono dès qu’il avait le dos tourné pour un lamper une goulée en douce ......

                                    c’est dingue ce que le picrate était présent dans la vie des gens ....

                                    étant gamin ,on m’envoyait en course me coltiner les litres de pinard le Samedi ,la cabat était lourd ,on avait une épaule plus haute que l’autre pour compenser et malheur si on faisait de la casse ......dans le sac ça faisait gling gling gling ......

                                    Calmos ,j’ai connu les portes en bouchons plastique de toutes les couleurs ,j’avais un voisin qui avait confectionné les rideaux d’entrée de sa baraque comme ça et il en était fier ....

                                    il sortait sa table dans la cour par beau temps ,mettait le quart d’heure d’accordéon à fond ,et se tapait le coup de rouge avec les voisins ,gueulait après les gamins qui tourniquaient autour de la table ( il y avait des biscuits Gondolo qu’ils trempaient dans le pinard ...)

                                    c’était l’époque de la famille Duraton ,de Zappy Max et le crochet radiophonique ,de cent francs par seconde ,et du lampiste le Guignon ......

                                    j’ai oublié le Cramoisay et la Cuisse de bergère ,les vins du Dimanche ......

                                    c’était l’époque ou je jouais au docteur avec ma voisine qui venait en vacances à la campagne ,sa grand mère nous avait surpris ,je lui prenais la température avec un crayon d’ardoise ...

                                    j’ai pas eu droit a mon verre de Gévéor ,mais a un bon coup de manche a balai sur la tronche ....


                                    • maxim maxim 13 mars 2008 16:20

                                      j’ai plussé tout le monde et bravo à l’auteur pour cet article qui nous replonge dans une époque ou nous étions heureux de vivre malgré une vie plus difficile .....

                                      j’ai eu vraiment du plaisir .....


                                    • Yohan Yohan 13 mars 2008 16:27

                                      @maxim

                                      La température. Sous le bras, bien sûr ?


                                    • maxim maxim 13 mars 2008 17:24

                                      @ Yohan ....

                                      bien sûr ,sous le bras ....à quel autre endroit prendrait on la température d’ailleurs ?


                                    • maxim maxim 13 mars 2008 17:29

                                      @ Dom...

                                      ça c’était un petit peu plus tard ,mais même pas avec cette voisine ,dommage ,étant plus grande elle ressemblait à Catherine Deneuve ...

                                       

                                       


                                    • haddock 14 mars 2008 07:57

                                      Maxim ,

                                       

                                      Gaffe , exercice illégal de la médecine , ça peur aller loin , prépares une bouteille pour le juge ...

                                       

                                       


                                    • haddock 14 mars 2008 07:59

                                      Comme Maxim j’ ai eu ma période docteur pour fille , j’ avais bonne mine avec mon crayon ...


                                    • Rosemarie Fanfan1204 13 mars 2008 16:50

                                      Bonjour à tous (sandro, yohan, lavaddi, dom, had, calmos, le furtif - et bernard). Sympa ton article Yohan, moi je me souviens dans le métro de : dubon dubonnet, j’avais 18 ans et commençait à bosser. Mon papa buvait pas de pinard mais tout cela c’est bien de notre époque.

                                      zoubis


                                      • Rosemarie Fanfan1204 13 mars 2008 21:31

                                        Salute Lavaddi smiley e tanti basgi


                                      • Yohan Yohan 13 mars 2008 16:59

                                        @Bonjour Fanfan & Clairette

                                        Heureusement qu’il y a sur ce site quelques femmes de goût pour relever le goulot


                                        • pseudo pseudo 13 mars 2008 17:49

                                          @ Sandro

                                          Sinon, oui on est bien ici.

                                          C’est peut-être parce que j’étais une fille, moi c’était plutôt le sirop grenadine et le lait qu’on m’envoyait chercher. Mais maintenant on n’envoie plus les enfants faire les courses, il n’y a plus d’épicerie et le supermarché est trop loin.

                                          Snif..


                                          • Rosemarie Fanfan1204 13 mars 2008 17:58

                                            Pseudo, et puis avec tous les détraqués qui traînent !


                                          • Rosemarie Fanfan1204 13 mars 2008 18:01

                                            Chez Yohan, c’est le Bar des Amis, personne n’est moinssé ! smiley


                                          • Sandro Ferretti SANDRO 13 mars 2008 18:28

                                            @ pseudo :

                                            Venez vous consoler chez moi ( je parle de mon article du jour sur les femmes).

                                            PS : Désolé, Yohan, on réglera le problème de jetons avec Carlito à la fin de la semaine. De toutes façons, t’as déjà gagné. Le pinard, tu peux pas lutter contre. Juste accompagner le mouvement...

                                            Les enfants, je vous dis pas "un dernier pour la route", comme on disait sans rire en ce temps là. M’est avis quand méme que si ca s’éternise, au bistrot du temps qui passe du père Yohan , y en aura pas beaucoup en état de prendre la Nationale 7


                                          • pseudo pseudo 13 mars 2008 18:35

                                            @ Sandro

                                            Je l’ai lu, j’ai beaucoup aimé. Il m’a fait rire.


                                          • jerome 13 mars 2008 17:53

                                            Hé oui ; maintenant , sur la moindre boutanche de Père Julien , on a " à consommer avec

                                            modération , gnagnagna , santé , gnagnagna , pas bon , poison , et re-gnagnagna ..."

                                            C ’ est bien lugubre ; le Père Julien , superbe AOC dans une bouteille étoilée , existe

                                            toujours : je l ’ ai rencontré ce matin dans un bistrot de pecheur , à l ’ heure du café !


                                            • Jason Jason 13 mars 2008 17:58

                                               

                                               

                                               

                                              Salut Yohan,

                                              Sacrée époque où on pouvait renifler la halle aux vins de Bercy à des kilomètres à la ronde par vent portant. Le pinard y coulait à flots, ça arrivait par wagons, par péniches, par camions, et les rues de Bercy portaient toutes des noms de vignobles. De quelqu’un qui relevait d’une cuite on disait : "il a les fièvres de Bercy". Ah, le bon vieux sirop de bois tordu, pas (trop) trafiqué à la chimie comme les nectars d’aujourd’hui. Et le vin à la tireuse dans des citernes métalliques de 2 ou 3 mètres de haut ! Ca démarrait à 9°5 et ça finissait à 14° avec un choix de vins d’Algérie, de Corbières et autres préparations très tanniques. Naufrage garanti. On m’a enseigné, dans le collège "moderne & technique" que je fréquentais que l’excès de boisson tue, mais à 14 ans on s’en foutait. Et quand quelqu’un calait le moteur de sa voiture (s’il avait le luxe d’avoir une vieille Juva, Simca ou une Fiat) on lançait à la ronde :"un litre" ! Alors Yohan, tu paies un litre ?

                                              Merci pour ces souvenirs anciens. Tiens, j’vais aller m’en j’ter un...


                                              • Yohan Yohan 13 mars 2008 18:13

                                                @ bonsoir Jason

                                                J’ouvre le rideau de fer. Le bar est ouvert


                                                • Yohan Yohan 13 mars 2008 18:15

                                                  @ les amis

                                                  Faudrait passer un coup de bigo à Tall pour lui dire de rejoindre le bar de l’Angelus. J’ai peur qu’il ne fasse une déprime


                                                • Jason Jason 13 mars 2008 18:24

                                                  Salut Yohan, Attends-moi, j’arrive... de Saône-et-Loire, il suffit de se laisser glisser le long de la Saône, c’est plein de caves partout, depuis la côte Chalonnaise, le Mâconnais, le Beaujolais et plus bas. En navigant comme ça on peut écluser jusqu’à Marseille.

                                                  A la tienne !


                                                • haddock 13 mars 2008 18:48

                                                  je viens d’ avoir Tall au tél , lui disant de venir sur ce fil , mais il est dégouté d’ Ago .

                                                   


                                                • Yohan Yohan 13 mars 2008 18:59

                                                  @haddock

                                                  Momo va se sentir bien seul maintenant. Bah, j’espère qu’il va nous revenir vite le Tall. Ago, c’est pas que Momo quand même


                                                • Rosemarie Fanfan1204 13 mars 2008 19:08

                                                  Tu as raison Yohan, momo n’existe plus qu’à travers les zozos. 

                                                  Alors qu’ici on est si bien, entre copains, il n’y a pas de moinsseurs, on papote, Au Bar des Amis, Yohan fait

                                                  crédit (si si !), Had nous en raconte une bien bonne on est mort de riire, dans le juke boxe, il y a Richard

                                                  Anthony qui chante Buvons buvons buvons du sirop typhon typhon typhon !


                                                • TALL 13 mars 2008 19:26

                                                  A la demande expresse d’haddock, j’écris ici un post qui sera le dernier tant que l’islamiste "morice" sera sur ce site. Et ce sans polémique aucune pour ne pas gâcher le plaisir de cet article et forum sympathiques ( merci Yohan ).

                                                  Car j’aime bien la rigolade et les bonnes choses de la vie ( le vin aussi ) mais je ne sais pas rire avec tout, et sûrement avec l’islamisme.

                                                  Or Agoravox m’a censuré ce matin d’entrée de jeu ( après 5 min ) des posts où je démontrais par a+b que "morice" est un intégriste islamiste et non un athée comme il le prétend depuis un an.

                                                  Or, alors que la liberté démocratique voudrait que si on a le droit de mentir sur ce site, on a aussi le droit de le dénoncer. Et bien, non !

                                                  Sous prétexte de ne pas engendrer des forums haineux, alors que les articles de "morice" génèrent la haine des USA en permanence, je suis censuré d’emblée quand je le dénonce.

                                                  Alors ne soyons pas dupe.

                                                  La vraie motivation d’Agoravox dans cette censure personnelle n’est pas d’éviter la haine des fils, mais bien de protéger la crédibilité d’un auteur à "fort" audimat. Audimat dont Agoravox a plus que jamais grand besoin pour survivre. Et peu importe que cet auteur soit un ennemi radical de la démocratie occidentale. Pour Revelli, business is business. Point.

                                                  Il n’est donc plus question pour moi de venir alimenter cette boutique d’un seul post.

                                                  Point final.


                                                • haddock 13 mars 2008 19:29

                                                  Merci Tall ça me fait plaisir que tu sois venu parler .


                                                • TALL 13 mars 2008 19:37

                                                  Une bonne bourre aux copains ( je citte pas, ils savent ) et un vase de crème à fanfan.


                                                • Rosemarie Fanfan1204 13 mars 2008 19:47

                                                  Tall, cela fait plaisir de te voir chez les Amis de Yohan !


                                                • maxim maxim 13 mars 2008 21:27

                                                  salut à toi Tall ,

                                                  et rendez vous sur les endroits calmes ,conviviaux ,là où l’on est bien entre gens de bonne compagnie et avec nos Agoravoxeuses si sympas ,celles qui savent vivre .


                                                • Rosemarie Fanfan1204 13 mars 2008 21:30

                                                  Bonsoir à toi Max et bienvenu au Bar des Amis de Yohan.

                                                   


                                                • Rosemarie Fanfan1204 13 mars 2008 18:20

                                                  Yohan, sympa ton billet sur la diversité.

                                                  Si tu fais un billet par jour, tu vas faire de l’ombre à morice ! smiley


                                                  • Yohan Yohan 13 mars 2008 18:27

                                                    Pas de crainte Fanfan, je prends l’escalier et non l’ascenseur. Et avec l’escalier, il faut de temps à autre souffler entre les paliers. Je crois que j’ai trouvé le bon mélange pour ma mobylette : l’alternance. Un coup sérieux, un coup non, avec un zeste de voyage en musique.


                                                  • Yohan Yohan 13 mars 2008 19:25

                                                    @calmos

                                                    Sage décision


                                                  • maxim maxim 13 mars 2008 19:50

                                                    en en terminant pour une bonne fois avec l’enragé à oeillères ,et ne voulant pas gâcher notre petite réunion de bons vivants ....

                                                    j’ai décidé de l’oublier .

                                                    maintenant ,pensons plutôt à lever notre verre en l’honneur de Yohan qui nous a rendu la banane ...

                                                    pour moi ce sera un petit Gigondas ,

                                                    et pour mon épouse ,fille de la Mediterrannée ,un Provence Rosé .....

                                                    à la bonne vôtre .

                                                    et n’oubliez pas ....

                                                    ne buvez pas au volant ,buvez à la bouteille .

                                                    comment voulez vous conduire et boire ? c’est pas possible ,d’une main le volant ,de l’autre le verre ,comment mettre les glaçons ?


                                                    • haddock 13 mars 2008 20:57

                                                      En dehors de son bon vin , Gigondas , pas loin de Vaison est un joli village du Vaucluse avec un centre ancien où se trouve une petite épicerie-journaux-potins du jour , quelques petits restaus de bon aloi , sympa aux belles journées , une vie comme on aime .


                                                    • Rosemarie Fanfan1204 13 mars 2008 21:11

                                                      Je suis passée à Vaison l’an passé. Connue plutôt pour son eau....


                                                    • haddock 13 mars 2008 21:21

                                                      Salut Fanfanette ,

                                                       

                                                      Vaison et ses eaux oui mais là ça a été un coup terrible ce jour là , enfin un mauvais souvenir , sinon sacré marché le mardi matin . Ce qui est moins connu c’est la ville haute , magnifique avec ses maisons en pierre , ses ruelles escarpées et les jardins de toute beauté , et vue sur la plaine alentour .


                                                    • Rosemarie Fanfan1204 13 mars 2008 21:29

                                                      C’est vrai c’est magnifique comme ville ; après j’étais passée à Vacqueyras, acheter un rosé (clos des

                                                      cazeaux je crois). Très bon rosé


                                                    • Yohan Yohan 13 mars 2008 21:44

                                                      @ Fanfan, Had

                                                      Vous me donnez envie de tout plaquer et de prendre la route de la N7 avec une 4CV.

                                                      A propos de 4CV, j’en avais une dans les années 75, achetée 500Francs à un petit garagiste de la rue Orfila (XXème), comme neuve, volant à droite (vrai de vrai) et que j’ai abimé définitivement dans un ravin des monts d’Ecosse. Je n’avais pas encore goûté au whisky local pourtant. Banal verglas du matin. Ces bagnoles étaient sympas à conduire, mais côté tenue de route....


                                                    • haddock 13 mars 2008 20:01

                                                      D’accord, il ne s’agit pas d’un grand cru. Mais Gévéor a fait les beaux jours et... les nez rouges de la France profonde pendant pas mal d’années. C’était au départ une société parisienne appartenant au Père Pompanon, c’est ainsi qu’on l’appelait. Elle fut rachetée en 1968 par Margnat SA et la société des vins de France. Et aujourd’hui, suite à l’évolution de goûts, le Gévéor a disparu. L’affiche a été dessinée par Hervé Morvan (dont je me suis déjà inspirée pour Banania, Lanvin, Panzani...)

                                                       

                                                      du Ouèbe


                                                      • snoopy86 13 mars 2008 22:53

                                                        Bonsoir à tous et à ce pochtron d’auteur en particulier ...

                                                        J’ai eu la chance ....d’éviter Gévéor et les autres merveilles du rouge " étoilé" . Mon pére bordelais n’a jamais bu que du "vin bouché" et à su m’en donner le goût....A 83 ans il boit toujours sa "frontignan" de bordeaux quotidiennement.

                                                        Je n’en garde pas moins comme vous des souvenirs d’enfance, et notamment les maçons qui chaque fois qu’ils venaient entretenir la propriété familiale commençaient par débarquer de la fourgonette bâchée 203 grise un casier en bois de six litres étoilés Castelvin pour deux. Il fallait soutenir les travailleurs de force.

                                                        Aujourd’hui leurs petits-enfants sont traders ou dans l’audit. Ils vont sniffer la coke aux toilettes. Est-ce un progrés ?

                                                        Curieusement, hier, un vieux médeçin généraliste de mes amis, grand galopin devant l’éternel, me racontait comment sa femme coupait son Ramovent (Gévéor poitevin) avec de la quintonine pour stimuler ses ardeurs dont elle attribuait naïvement les défaillances à une surcharge de clientèle...

                                                        Lui aussi avait quelque nostalgie


                                                        • Yohan Yohan 13 mars 2008 23:22

                                                          @ salut Snoopy

                                                          Ramovent, c’est poétique. Ce qui est honnête chez ces pinardiers, c’est qu’ils ne cherchaient pas à en mettre plein la vue avec des appellations raccoleuses. Ramovent, Kiravi, Préfontaines, c’est moins chichiteux.

                                                          Préfontaine, c’est prémonitoire quelque part, parce qu’après avoir ingurgité ce genre de piquette, l’homme courrait volontiers à la fontaine pour diluer tout ça. C’est comme pour la Badoit. ce qui me fait rire, ce sont ces gens qui se trimbalent ostensiblement dans les clubs de vacances avec leur Badoit à la main. Généralement, ce sont des soiffards de première qui cherchent avant tout à se déssecher le gosier.

                                                          Bon, moi ce que j’en dis ? 


                                                        • snoopy86 13 mars 2008 23:28

                                                          Salut Johan

                                                          Depuis quelques semaines badoit fait sa pub sur ses propriétés "exhilarantes"

                                                          Ils ont du embaucher notre ami Haddock comme consultant


                                                          • haddock 14 mars 2008 07:47

                                                            Salut Snoopy ,

                                                             

                                                            Je veux bien boire un peu d’ eau , mais ne compte pas sur moi pour être exhilarant après .


                                                          • Sigma Sigma 13 mars 2008 23:41

                                                            ah la Quitonine ...

                                                            "la Quintonine donne bonne mine "c’était la pub de l’époque ...

                                                            on achetait le flacon en pharmacie ,on le versait dans un litre de rouge à 11 degrés ,avec le produit miracle ça faisait bien 25 degrés le litron ,la personne qui se sentait un peu faiblarde se disait "tiens ,je vais me requinquer un bon coup " hop ,le contenu d’un verre à moutarde Amora qui une fois vide servait de verre à picrate ,donc un grand coup du merveilleux breuvage ,et hop,c’était la potion magique de l’ouvrier et de la ménagère ....

                                                            le mec repartait vaillant au boulot sur son vélo ,il se prenait pour Darrigade ou pour Bobet ( si,les Bretons ....)..

                                                            pendant ce temps ,sa bourgeoise restée toute seule ,invitait sa copine Germaine " viens ,je vais te faire goûter quelque chose de bon " et hop ,un coup de monte en ligne à 25 degrés ....

                                                            après en moins de deux le ménage était expédié,la soupe prête ,les moufflets nourris ,lavés ,devoirs faits ,un pipi ,et au lit ...

                                                            la bourgoise se retapait un coup de pousse au crime en loucedé ,au goulot ,refaisait le niveau avec du pinard pour ne pas que le mari voie que sa grosse tisait en douce .....

                                                            et ça la rendait toute gaie la coquine,elle demandait à son bonhomme " si on allait se coucher de bonne heure ? "

                                                            et crac ,le mec même pas le temps de se désapper ,sa bourgeoise toute amoureuse se jetait sur lui ...

                                                            et voilà Messieurs et mesdames comment sont nés vos petits frères et soeurs ...

                                                            grâce à la Quintonine ! moins chère que le viagra ,qu’une visite chez le sexologue ,pas de panne de zigounette ,pas de frigidité ou de mal de crâne " pas ce soir mon chéri ,j’ai mes migraines ...."

                                                            avec la Quintonine plus jamais ça .....

                                                            on devrait la distribuer partout ,c’est pour le bien public ....

                                                            Dimanche votez Quintonine !!!!!


                                                            • Sigma Sigma 13 mars 2008 23:44

                                                              j’ai oublié une majuscule à Mesdames ...

                                                              encore pardon MESDAMES  !


                                                            • snoopy86 14 mars 2008 00:03

                                                              Maxim, t’as encore forcé sur le Préfontaines...

                                                              Regardes dans quel état tu t’es mis, t’arrives même plus à taper ton pseudo.

                                                              Combien de Kils dans les bidons pour 100 Km ?


                                                              • Sigma Sigma 14 mars 2008 09:22

                                                                salut Snoopy ...

                                                                j’aime bien changer de costard de temps en temps ,pour ne pas que l’on dise ",y’en a marre de ce mec qui veut truster le site avec ses conneries "

                                                                mais ,le camouflage ne passe pas ,j’ai oublié de retirer mes gros sabots ...


                                                              • Sigma Sigma 14 mars 2008 09:50

                                                                en 1979 ,étant en déplacement professionnel ,j’ai eu comme client le dernier viticulteur de Saint Jeannet dans les Alpes Maritimes ...dans l’arriere pays Niçois ,c’était ce qu’il revendiquait et déplorait ,plus de vigneron dans ce superbe village ...

                                                                 

                                                                un bonhomme de plus de 80 piges encore en pleine forme ,ses enfants n’avaient pas voulu reprendre le flambeau ,m’a fait visiter son vignoble pas très grand ,son chai ,son matos un peu fatigué qui avait dû connaitre ses heures de gloire ,ses barriques qu’il ne vendrait peut être plus ,mais qu’il gardait comme ses filles .....il se raccrochait à ce qui le tenait encore en vie ...

                                                                il m’a fait goûter ses vins ,j’étais un peu gêné de lui dire que j’étais en voiture et que j’avais de la montagne à me farcir ,et qu’avec la dégustation ,j’allais droit dans les ravins ,surtout que son pinard était pêchu ,bien en degrés ....

                                                                il m’a invité à diner ,dehors ,dans sa cour ,il faisait bon,on a refait le monde ,il m’a fait goûter à son marc.....

                                                                j’ai dormi dans ma bagnole ,je me suis réveillé vers 14 heures le lendemain ....

                                                                sinon,je vous recommande l’endroit ,c’est magnifique ,un paysage de carte postale ,et des gens sympas comme tout .


                                                              • docdory docdory 14 mars 2008 00:08

                                                                 @ yohann

                                                                Je connais un serbe qui me ramène du vin serbe à chaque fois qu’il revient de vacances en Serbie . Je n’ai jamais goûté de Gévéor , mais j’imagine ce que ça devait être chaque fois que je " déguste " du vin serbe ...


                                                                • Anarque/ThurizaZ Anarque/ThurizaZ 14 mars 2008 00:16

                                                                  Vous avez, cher Ami, un talent qui me dérange : celui de faire rejaillir le passé en pleine face, comme ça, avec des mots simples et des faits banals. Je viens de prendre un grand coup de nostalgie, à chaud, sans préparation. Mon Gévéor à moi, c’était le Gravillons de chez Damoy. Il n’était pas loin de votre picrate (tiens, l’anagramme de mon prénom...) puisque moi, j’allais le chercher rue de Bondy près la gare des Coquetiers. On a peut-être hanté les mêmes lieux , voire les mêmes bancs de joyeux cancres . Merci pour cette tranche de vie oubliée et ces mots d’un temps révolu. Salut l’Ami !



                                                                    • haddock 14 mars 2008 07:52

                                                                      Yohan ,

                                                                       

                                                                      Du Vérigoud on en avait aussi chez nous , en même temps que le Sinalco qui lui-même avait remplacé le Bimbo . Mais avant tout ça , au début on était content avec une limonade , ou un siro .C’ est seulement plus tard que j’ ai su qu’ on mettait un p à siro .

                                                                       


                                                                    • Yohan Yohan 14 mars 2008 11:27

                                                                      @ Gurul

                                                                      C’était peut-être le même Jaja qui inondait le Morbihan, qui ne changeait d’étiquette qu’en fonction des distributeurs locaux. Je pense que retrouver son rouge quotidien avec la même étiquette devait rassurer, alors qu’aujourd’hui il y a moins de fidélité, beaucoup moins de consommateurs (heureusement) et des connaisseurs zappeurs


                                                                    • brieli67 14 mars 2008 07:58

                                                                       Le bon vin n’intéresse pas les spéculateurs, car il faudrait le payer. Alors chez nous on dit : " La bistrouille pour le consommateur, le bon vin pour la chaudière ". En 1975,11 millions d’hectolitres ont été brûlés. C’est la logique du capitalisme.

                                                                      Georges Sutra est viticulteur. Responsable des questions viticoles à la commission agricole du P.s., membre du Comité directeur du Mouvement de défense des exploitants familiaux (Modef), il est également vice-président d’une des caves coopératives de l’Hérault. Pour lui, la « crise viticole » existe. Et iI la raconte.
                                                                       « Vous pouvez le mettre à la chaudière, votre diplôme. Tout comme la médaille. Ils y retrouveront notre vin ». Les trois fonctionnaires de la Direction départementale de l’agriculture de l’Hérault qui, en avril dernier, sont venus à la cave coopérative de Tourbes nous porter notre médaille n’en sont pas encore revenus de notre accueil. Pourtant cette médaille, elle nous avait fait plaisir. Depuis 1936 — c’est à ce moment-là que la cave a été créée — des médailles, nous en avons collectionné. Toutes pour le rouge. Les diplômes sont accrochés aux murs de la coopérative. Alors, en avoir un pour le blanc, cela nous a fait plaisir.
                                                                       Seulement, ce vin, classé « vin de pays » nous est resté sur les bras. Il avait tout pour plaire : cépage recommandé, faible rendement, exempt d’hybrides. Il titrait 12°. De surcroît, notre médaille de bronze au concours régional agricole nous avait fait espérer pouvoir vendre les 4.500 hectos de la récolte. En mai, pas une goutte n’avait été écoulée. Toute la récolte était bonne pour la distillation. Alors, en juin, nous avons . convoqué quelques courtiers « On vous le vend au prix de la distillation. Si vous pouvez en sauver un peu, ce serait bien, on préférerait qu’il se boive. » On en a « sauvé » la moitié.
                                                                       Notre commissaire aux comptes a eu moins de chance que nous. Coopérateur partiel, iI avait dans sa cave une cuve magnifique. Pleine d’un vin fait à partir de raisin de Grenache, d’un rouge très beau, titrant 12,40 et d’une dégustation parfaite. Il n’a rien vendu. Tout est passé à la chaudière. Tout !
                                                                       Oh ! bien sûr, il y a des vins moins bons dans le Midi. Mais, paradoxalement, ce n’est pas avec ceux-là que l’on a le plus de problèmes : ils se vendent en général très bien. C’est le bon vin qui n’intéresse pas les spéculateurs. Le bon vin, il faudrait le payer. Alors, comme l’on dit chez nous, « la bistrouille pour le consommateur, le bon vin pour la chaudière ». Et, croyez-moi, on en a brûlé du vin. En 1975, 11 millions d’hectos ! C’est la logique du capitalisme...
                                                                       Question simple : pourquoi les viticulteurs des Corbières et du Minervois sont-ils parmi les plus « enragés » ? Réponse : parce qu’ils font de la qualité ! Parce qu’ils sont capables — comme moi sur mon coteau, comme tous les membres de notre coopérative — d’avoir cru que la qualité se vendrait, d’avoir aimé leur métier et son produit. Aujourd’hui faire de la « qualité », c’est courir à la ruine.
                                                                       Le mécanisme est simple. Le « vin de table » est taxé. Les marges du grand commerce, de ceux que l’on appelle les « litreurs », sont calculées par le service de la direction des Prix, au ministère des Finances, sur la base d’achats effectués au prix d’orientation communautaire. Pour la campagne 1974-1975, ce prix était de 10,44 F le degré-hecto. Le prix de vente étant fixé, pour faire de gros bénéfices il faut peser sur les prix d’achat : en 1974-1975, les vins du Midi se vendaient 9 F le degré-hecto. Or, les vins d’Italie arrivaient à Sète, frais d’aconnage et de dédouanement payés, à 8,07 F le degré-hecto. Et, petit détail, les importateurs touchaient, au titre des montants compensatoires, 0,77 F par degré-hecto. Ce qui leur permettait d’obtenir du vin à 7,30 F le degré-hecto.
                                                                       Détail technique piquant, ces montants appelés « compensatoires » ne compensaient en rien les différences entre la lire et le franc. Bien au contraire, ils s’ajoutaient aux « variations » de la lire pour accroître la marge du négociant. Un vin acheté en Italie 1.200 lires en 1973, coûtait à l’époque 11 F au négociant français. Par le seul fait de la chute de la monnaie italienne, le même vin ne « coûtait » plus que 8 F en 1975. Or, pendant ce temps-là, qu’à fait Jean-Pierre Fourcade ? Pour la seule année 1975, il a augmenté trois fois le prix de vente au détail. Le consommateur a payé, les négociants ont fait un peu plus de bénéfices. Et les viticulteurs ? La majorité d’entre eux n’ont pas reçu un centime de plus. Mieux : ils ont vendu un peu moins de vin.
                                                                       Cette année, les choses sont simples. La récolte a été de 66 millions d’hectos. Les besoins sont chiffrés à 70 millions. Pas de problème, pourrait-on penser ? Eh bien ! oui. Des problèmes, il y en aura, car on importera au bas mot 9 millions d’hectos d’Italie. Résultat : il faudra distiller du vin produit en France. Or, le gouvernement s’interdit d’importer lui-même, ce qui permettrait de moraliser le marché, d’éviter la spéculation. Comme l’on dit à la coopérative : « Si les viticulteurs défendent l’Etat, le gouvernement lui défend les spéculateurs ".Car, sous la pression des viticulteurs, il devra autoriser, après avoir permis aux grandes firmes de faire des bénéfices fabuleux, la distillation de bon vin. Ce qui coûtera plus cher aux contribuables. Même si les « revenus » de la distillation sont insuffisants pour les petits producteurs, il faudra bien, au bout du compte, que le consommateur paie. Après avoir bu du « mauvais » vin.
                                                                       Voilà ce que l’on dit dans ma coopérative. Avec quelques petites autres choses. En particulier sur les moyens de sortir de la crise. Car ces moyens existent. Un Office des vins du type de celui proposé par le Parti socialiste permettrait de casser la logique de la spéculation, la remplacerait par celle de l’intérêt général.
                                                                       Dans le Midi, il n’y a pas que les viticulteurs qui sont en colère. Jeudi, pour la journée « villes mortes », toute la population a montré ce qu’elle pense d’un Pouvoir qui la méprise. Les viticulteurs n’étaient pas seuls dans la rue. Il y avait les ouvriers, les fonctionnaires, les enseignants. Et ce n’était pas, comme on pourrait le croire des défilés dans la confusion, patrons et ouvriers, viticulteurs et négociants confondus. Ici on ne se bat plus contre Simon de Montfort. Mais contre le capitalisme.
                                                                       Le monopole du vin : une histoire de (grande) famille
                                                                       Pour la majorité des consommateurs, le vin c’est d’abord les grands crus, ceux dont on parle mais que l’on boit rarement. Puis ce sont les viticulteurs. Entre la grappe et le verre, à part les « entrepôts », Bercy, iI n’y aurait rien. Et pourtant ! Entre le consommateur et le vigneron, il y a quelques « gros », cachés dans la forêt des marques, des sous-marques, des réglons et des crus. Et, là comme ailleurs, ils méritent le nom de monopole. Car tout commence et tout finit par quelques banques.
                                                                       1957. Naissance de C.d.c. (Compagnie générale Dubonnet-Cinzano). Le sigle cache les groupes Pernod et Cusenler. Et, derrière ce dernier. II y a la Banque de l’Indochine. La branche vin du groupe, D.m.s. (Diffusion des marques sélectionnées), vend, depuis 1954 le Préfontaines. Le P.d.g. de la dite branche a quelques relations : Marc Hanrion est le beau-frère de Valéry Giscard d’EstaIng... Les liens de la Banque de l’Indochine avec le groupe Schneider sont connus. Or, Anne-Aymone Giscard d’EstaIng est... une petite-fille Schneider.
                                                                       1964 : D.m.s. poursuit son ascension : il rachète la maison Combastet qui, avec les Vins du Postillon, était le n° 1 des « livreurs » avec 10 % du marché. 1966 : c’est le tour delà marque Grap de passer sous la coupe de D.m.s., qui passe des accords avec B.s.n. (verriers) et avec les groupes américains Grâce et Seagram, le leader mondial du whisky.
                                                                       En 1967, un autre grand groupe se constitue. La Société des vins de France (S.v.f.) regroupe Margnat, Gévéor, Kiravl. Derrière le groupe, la Banque de Paris et des Pays-Bas. Et, sur la lancée, le nouveau groupe prend le contrôle de Primistère. 1970. C’est le temps des négociations. Quelques mois suffisent pour que la D.m.s. et S.v.t. arrivent à un accord. La nouvelle société gardera le nom de S.v.f., mais le beau-frère de Giscard d’Estaing sera remplacé, au poste de P.d.g., par l’oncle de J.J.S.S... L’opération se fait grâce au Crédit mutuel agricole. Par une filiale, l’Union d’études et d’Investissements, la « banque des paysans » réussit à tourner la loi et à financer des Industriels.
                                                                       En 1975, le groupe, sous la houlette de la Banque de l’Indochine, de la Compagnie financière de Suez — qui vont fusionner — et de la Banque de Paris et des Pays-Bas, contrôle un nombre de firmes impressionnant : Pernod, Cusenier, Suze, Byrrh, Dubonnet, Cinzano, Préfontaines, Grap, quelques cognacs et quelques liqueurs, le Postillon, Gévéor, KIravi, Margnat, Les Maîtres Vignoux, Primistère. Il est devenu un des plus gros actionnaire de Nicolas et iI faut ajouter Ricard à son palmarès. Au total, la seule S.v.f. possède 11 usines de mise en bouteille et a fait, en 1974,963 millions de chiffre d’affaires. L’ensemble du groupe fait plus de 3 milliards, dont les deux tiers pour les vins.
                                                                       Au passage, la plupart des négociants locaux ont disparu. Ceux qui restent sont devenus les vassaux d’une des grandes firmes du groupe. Et la région a perdu le contrôle de son principal produit
                                                                       Les coopératives — et celles de la région passent pour être le plus fort mouvement coopératif du monde capitaliste—se heurtent au contrôle, d’une poignée de gros actionnaires. Si elles représentent 63 % des vins produits dans la région, elles n’arrivent qu’a commercialiser « directement » 3,5 millions d’hectolitres sur les 23 millions qu’elles produisent. A peine autant que la S.v.f. en 1970. C’est dire si, dans le cadre de la législation actuelle, il est utopique d’espérer que les coopératives puissent concurrencer les monopoles du type de la S.v.f. Car, pour les groupes qui dominent le marché, le vin est « noyé » dans un ensemble de production. Les mêmes contrôlent la bière, les boissons gazeuses, l’eau de table, c’est-à-dire des boissons » industrielles ». Et II est plus facile de contrôler la production de ces dernières : produit toujours Identique, sans problème de stockage et sans l’inconvénient majeur de dépendre d’une masse difficilement contrôlable, les viticulteurs.
                                                                       On comprend que ces firmes, qui cherchent avant tout à faire le maximum de bénéfices avec
                                                                       le produit le moins cher, évitent de mettre sur les marchés étrangers « leurs » vins en concurrence avec les autres boissons qu’elles contrôlent. Au passage, cela condamne le port de Sète. Donc, les dockers, les marins, etc.
                                                                       Et la loi est faite pour maintenir leur position. Un exemple suffira. Un viticulteur peut mettre son vin en bouteille et le vendre. Si des viticulteurs groupés dans une cave coopérative mettent leur vin en bouteille, pour le vendre iI leur faut payer une taxe professionnelle. Un « viticulteur » qui produit 50 000 hectolitres—cela existe — même s’il dépend d’une société par actions ne paiera pas cette taxe. Une cave coopérative produisant la même quantité, oui ! Ce détail est révélateur des réalités du marché. Après cela, parler de « l’organisation du marché » relève plus de l’escroquerie que d’autre chose. Les banques qui ont pris en main la commercialisation du vin ne s’Intéressent pas qu’à lui. Tout comme l’ensemble des Industries agroalimentaires, elles cherchent à « travailler » sur des produits bon marché. Donc, elles font acheter les vins malades, les vins de presse, coupent le tout avec des vins « médecins » achetés à l’étranger, là où le taux de change les favorise, où les paysans ont un niveau de vie plus bas qu’en France. Quitte à faire boire « n’importe quoi » aux consommateurs. Voilà à quoi aboutit l’histoire d’une monopolisation.


                                                                      • Rosemarie Fanfan1204 14 mars 2008 10:13

                                                                        Oups ! c’est quoi çà ??? un extrait de guerre et paix ?

                                                                        Briel c’est peut-être bi en ce que tu écris, mais là imbuvable ! faut aérer et faire des paragraphes sinon

                                                                        on arrive pas au bout !


                                                                      • haddock 14 mars 2008 10:18

                                                                        guerre et paix ? plutôt très épais , a dû abuser du Edel le Brieli .


                                                                        • Rosemarie Fanfan1204 14 mars 2008 10:48

                                                                          Bonjour Had comme tu dis !


                                                                          • haddock 14 mars 2008 10:53

                                                                            Salut Fanfan ,

                                                                            T’ as vu , fé bo .


                                                                            • Rosemarie Fanfan1204 14 mars 2008 11:05

                                                                              Salut calmos, pour attaquer le pavé, tu prends un verre.

                                                                              Toutes les 2 lignes tu en rerepnds un pour faire passer. Puis comme t’as oublié ce que tu viens de lire tu

                                                                              recommences le texte, hips pour te donner eu courage, tu t’en jettes un... et finalement tu t’arrêtes,

                                                                              bourrééééééééééé


                                                                              • Rosemarie Fanfan1204 14 mars 2008 11:16

                                                                                A ceux qui ne le sauraient pas, lerma est devenu modérateur !

                                                                                il a les chevilles qui ont doublé de volume smiley

                                                                                 


                                                                                • Georges Yang 14 mars 2008 11:27

                                                                                  Petite remarque : le velours de l’estomac, c’etait le vin des rochers que nous appelions Waldeck Rochet a cause du lien entre gros rouge et parti communiste, qui a cette epoque atteignait quelquefois les 25% aux elections. Les enfants avaient encore le droit d’acheter du vin et des cigarettes sans la presence d’un adulte, c’etait avant l’hygienisme et le tout securitaire


                                                                                  • Soleil2B Soleil2B 14 mars 2008 12:17

                                                                                    -"Kiravi.................votre vin favori" !

                                                                                    - Où as-tu été trouver ce sujet Yohan ? Je devrais te tirer les oreilles pour me ramener un demi siècle en arrière.

                                                                                    - Mais si aujourd’hui les jeunes se traitent à la Smirnoff, nous, c’est avec cette piquette en cachette et au goulot pour ne pas laisser de traces, que nous nous prenions pour des grands.

                                                                                    - On ne peut dissocier ce picrate, des P4 achetées avec l’argent des bonbons, et qui complétaient le besoin de copier les adultes.

                                                                                    - Cigarettes tellement fortes que je ne sais même pas si les poilus dans les tranchées les auraient fumées. Comme le Kiravi...........

                                                                                    - Alors tu es pardonné Yohan. Merci pour ce grand saut en arrière. Bravo pour l’idée.


                                                                                    • maxim maxim 15 mars 2008 09:59

                                                                                      resalut Yohan ....

                                                                                      j’ai parcouru les liens évoquant les Bd de la même époque que les gros qui tache ....

                                                                                      j’en ai achété quelques unes à Emmaus ,où un jour j’ai eu la surprise de découvrir des collections de Blek le Roc ,Battler Britton,Rapaces,Miki le Ranger ,Ardan,et toute un assortiment de nos lectures favorites de ces années heureuses .... malheureusement ,des professionnels viennent hanter les lieux et emportent tout les lots.....

                                                                                      arrivé à temps ,j’ai pu en sauver quelques unes...histoire de revenir dans l’époque .......

                                                                                      nostalgie quand tu nous tiens ...

                                                                                       

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