Un peu de science-fiction
Crise des dettes souveraines, guerres, famines, révolutions... Devant tant de misères humaines,... Il serait temps qu'on se change les idées, pourquoi pas un peu de science-fiction ?
Avez-vous déjà entendu parler du terme « dépopulation » ?
Un terme qui peut paraitre anodin : se dépeupler, perdre la plus grande partie ou la totalité de ses éléments constitutifs. Et bien ce mot fait fureur dans les milieux conservateurs nord-américains, ou peu à peu la solution de dépeupler la terre pour la sauver se popularise. Ce n’est pas nouveau comme concept, Malthus à son époque avait déjà émis l’idée de contrôler la croissance de la population. Ici il ne s’agit plus seulement de contrôler les naissances mais tout simplement d’éliminer une bonne partie de la population du globe. En 2006 Le Professeur Eric Pianka de l’université d’Austin au Texas, scientifique de haut rang donna une conférence à l’académie des sciences du Texas, dans lequel il plaida en faveur de la nécessité d’exterminer 90% de la population avec le virus Ebola qui se propagerait par voie aérosol. Les commentaires du Dr Eric Pianka, à donner la chair de poule, ainsi que leur accueil enthousiaste mit encore une fois en exergue le programme des élites de prendre des mesures terrifiantes de contrôle des populations. Crise économique, disparition des ressources énergétiques, pollution, surpopulation, famines... Autant de problèmes actuellement irrésolus et qui s’aggravent d’années en années.
Imaginons un instant que nous serions de riches américains de la droite conservatrice, êtres dénués de scrupules, froids et pragmatiques. Il est dès lors évident que le dépeuplement mondial nous paraitra à nous aussi LA solution miracle. Comme nos ancêtres l’ont fait avec les amérindiens jadis : faire le vide et construire un monde « Meilleur ». Vaste projet ! En avons-nous seulement les moyens ? Serait ’il possible « techniquement parlant » d’exterminer 90% de la population ? Faire disparaitre cinq milliards d’individus n’est pas une mince affaire, le casse-tête de Maximilien Aue puissance 10.
Voyons actuellement les solutions qui s’offrent à nous :
Les camps d’exterminations ; à cette échelle c’est techniquement irréalisable et puis le charge émotionnelle est bien trop grande, nos associés risqueraient de ne pas apprécier.
La guerre atomique globale ; rapide, efficace demandant peu d’investissement, (tout est déjà prêt), il suffit d’appuyer sur le bouton rouge. Le problème c’est l’après… Les conséquences sont irrémédiables au point de vue environnemental. Exterminer c’est bien seulement si le monde d’après doit être mieux que celui d’avant. Sinon ça n’a aucun sens n’est-ce pas ? Abandonnons l’option nucléaire, de même que l’option d’une contamination chimique à grande échelle. C’est trop sale. Il faut que l’on puisse encore organiser nos belles parties de chasse dans le Montana…
La famine organisée ; un Holomodor stalinien à grande échelle, cela peut être radical mais ça demande une grande préparation. Et surtout des ressources humaines importantes et motivées pour la mettre en œuvre. Cette option prendra du temps, il y aura des émeutes, cela réclame des moyens techniques colossaux… Localement c’est faisable, à l’échelle de la planète cela semble irréalisable.
Non, non, non… Il nous un truc facile à faire, efficace et rapide.
Alors il nous reste la pandémie, force est de constater que l’idée de ce cher Professeur Pianka est séduisante. Mais bon il me semble que le Virus Ebola n’est pas des plus appropriés. Bien qu’il soit mortel dans plus de 95% des cas, sa propagation peut être relativement facile à enrayer par des moyens simples de protection. Le virus de la variole quant à lui est très contagieux, on ne vaccine plus les populations depuis sa disparition dans les années soixante-dix… Mais son taux de mortalité est trop faible, à peine 20% c’est beaucoup trop peu ….
Ce qu’il nous faudrait c’est un mélange des deux, il faudrait se pencher sur la question. Peut-être que quelqu’un y a déjà pensé ?
Eh bien oui ! En tout cas d’après les dires du Professeur Kanatjan Alibekov , plus connu sous le nom de Ken Alibek le transfuge, éminent chercheur au Biopreparat qui a fui l’union soviétique peu avant la chute du mur . Engageons le donc et voyons ce qu’il a à nous proposer….
Il pourrait reproduire une souche du charbon totalement résistant aux antibiotiques,…, ou alors le top du top : un virus mutant Ebola-Variole. D’après ce qu’il a écrit dans son bouquin c’est faisable. Et peut-être bien même qu’en graissant la patte d’un général ex-soviétique alcoolique n’ayant plus les moyen de payer les traites de sa datcha en Crimée ou pourrait en avoir un d’occaz au rab.
Voilà, on l’a notre solution ! Au diable la dette publique et le réchauffement planétaire, finis les tracas, à nous la grande vie ! Entre nous, avant toutes choses, je prends une option sur le parc Kruger, je me le garde, je trouve le coin sympa.
Euh, il ne nous reste plus qu’à choisir une date. Pourquoi pas le 21 décembre 2012 ? J’ai envie de passer Noël dans mon parc.
A suivre…
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