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Accueil du site > Culture & Loisirs > People > VIDÉOS : Booba et Kaaris, « artistes » du XXIe siècle, foutent le dawa à (...)

VIDÉOS : Booba et Kaaris, « artistes » du XXIe siècle, foutent le dawa à Orly

L'un, de son vrai nom Élie Yaffa, a demandé l'autorisation de se faire appeler « Booba » à Chantal Goya, dont une des chansons raconte l'histoire d'un adorable ourson nommé Bouba, pour qui le rappeur a, paraît-il, beaucoup de respect ; l'autre a un nom de scène (Kaaris) qui ne veut carrément rien dire (dans le civil, il se nomme Okou Armand Gnakouri).

Les deux zigotos, ça leur fait au moins un point commun, se déclarent musulmans. Booba, dans le milieu très tolérant du rap, a dû fermement démentir être juif (mieux vaut prévenir que guérir) ; quant à Kaaris, il a dès l'âge de 6 ans rejeté la tradition chrétienne de sa famille (c'est en tout cas ce qu'il affirme). 

Love Story

Tout avait commencé entre eux par une belle amitié. « Kaaris, c'est mon enfant, mais je ne l'ai pas déclaré à la mairie », avait un jour déclaré Booba. Celui-ci avait en effet lancé la carrière de Kaaris en 2012 avec un titre sobrement intitulé Kalash (abréviation de Kalachnikov). Vu plus de 30 millions de fois sur YouTube. Un must, au clip lui aussi très "sobre", dixit les Inrocks

Pour ceux qui aimeraient le fredonner avec les deux charmants rappeurs, voici les paroles (on reconnaît bien, avec un peu d'imagination certes, l'influence de Chantal Goya) :

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Booba

Sors les kalash comme à Marseille
Bah ouais Morray
Izi

Tes négros n'ont pas d'oseille
Dans la street tout se monnaye
Les vrais savents, on se connaît
Anti-hess on se connaît
J'ai des gros bras la chatte à Popeye
Crache-moi d'ssus j'te lance une bouteille
Difficilement je trouve le sommeil
Menton pointé vers le soleil
M.O.L.O.T.O.V cocktail
J'te baise j'te laisse à l'hôtel
J'passe aux Lamborghini, Maybach, Phantom tu restes à l'Opel
J'suis dans l'textile #SoniaRykiel
J'gère le biz à l'américaine
J'me taperai bien une Dominicaine
J'la metterai ienb' tout le week-end
J'la metterai ienb' tout le week-end
Downtown, j'ai vue sur Brickell
Wallah j'suis frais, j'suis nickel
Tirelire est pleine, j'ai haine habituelle
J'parle comme un romanichel
T'as l'swag à Sacha Distel
Fortuné tah Elf Aquitaine

T'es sur le banc, j'suis capitaine

JPEG - 19.9 ko
Kaaris

Montre en diamants, lunettes de soleil
Sors les kalash comme à Marseille
Ma question préférée : qu'est-ce j'vais faire de tout cet oseille ?
J'vais faire de tout cet oseille ? j'vais faire de tout cet oseille ?
Ma question préférée : qu'est-ce j'vais faire de tout cet oseille ?
Moi et mes kheys on part sur la Lune, amuse-toi bien en Meurthe-et-Moselle
Ma question préférée : qu'est-ce j'vais faire de tout cet oseille ?

J'vais faire de tout cet oseille ? j'vais faire de tout cet oseille ?
Ma question préférée : qu'est-ce j'vais faire de tout cet oseille ?

2.7.0. toujours plus haut, la République me suce le tuyau
Monsieur l'agent j't'enfonce le triangle (Sevran !) et le
gilet fluo
J'veux faire des sous mais j'suis paresseux
J'aime pas ta gueule j'te baise ta reu-ssœu
J'n'ai qu'confiance qu'en mon Desert Eagle
Et en Zizou dans les arrêts d'jeu
Elle est dans la chambre elle est sous les draps
J'ai des jambes à la place des bras
Elle pense que j'suis en train d'la doigter (hum hum)
J'lui mets mon gros doigt d'pied

Mes deux questions préférées :
Qu'est-ce que j'vais faire de tous ces deniers ?
Si j'te fends le crâne en deux, quel œil va s'fermer le premier ?
Continue à glousser, j'te fume et j'roule un trois feuilles

JPEG - 23.1 ko
Booba

Tes ongles continuent à pousser tu pourras griffer ton cercueil (2.7.)
J'ai la prose qui tue et, même ton corps reconstitué
On n'sait toujours pas qui tu es, ta grand-mère la
prostituée


Montre en diamants, lunettes de soleil
Sors les kalash comme à Marseille
Ma question préférée : qu'est-ce j'vais faire de tout cet oseille ?
J'vais faire de tout cet oseille ? j'vais faire de tout cet oseille ?
Ma question préférée : qu'est-ce j'vais faire de tout cet oseille ?

Moi et mes kheys on part sur la Lune, amuse-toi bien en Meurthe-et-Moselle
Ma question préférée : qu'est-ce j'vais faire de tout cet oseille ?
J'vais faire de tout cet oseille ? j'vais faire de tout cet oseille ?
Ma question préférée : qu'est-ce j'vais faire de tout cet oseille ?

JPEG - 38.5 ko
Kaaris

J'ramasse deux trois galériennes, partie de jambes en l'air
Punchline anti-aérienne, si j'lâche des paroles en l'air
Laisse tomber morray, c'est la guerre !
Le motif du crime c'est la 'zère
Nique sa mère, même une sexagénaire
La juge m'a dit que j'exagère
Mais nique sa mère là-celle aussi
Son arrière grand-mère aussi

Rien à envier à ces hommes, leur meuf est bonne, la mienne aussi
Scène du crime c'est moi l'reur-ti
J'suis en couleur, t'es mal sorti
J'suis Marlo Stanfield, ta mère la hyène, t'es McNulty
J'te nique ta life gratuit, y'a pas d'quoi !

J'suis l'meilleur cela va d'soi
B.2.O.B.A. escroc mafieux comme Charles Pasqua
Vulgaires fautes de grammaire, sirote du Jack de grosses mamelles
J'voyage en jet, j'prends l'Eurotunnel
J'me sens comme dans la chatte à ta mère
Montre en diamants, lunettes de soleil
Sors les kalash comme à Marseille
Ma question préférée : qu'est-ce j'vais faire de tout cet oseille ?
J'vais faire de tout cet oseille ? j'vais faire de tout cet oseille ?
Ma question préférée : qu'est-ce j'vais faire de tout cet oseille ?
Moi et mes kheys on part sur la Lune, amuse-toi bien en Meurthe-et-Moselle
Ma question préférée : qu'est-ce j'vais faire de tout cet oseille ?
J'vais faire de tout cet oseille ? j'vais faire de tout cet oseille ?
Ma question préférée : qu'est-ce j'vais faire de tout cet oseille ?

Breaking Bad

Mais toutes les belles histoires d'amour ont une fin. Et, comme chacun sait, elles finissent mal, en général. Booba s'est ainsi disputé avec deux autres grands poètes du temps présent : Rohff (Housni M'Kouboi) et La Fouine (Laouni Mouhid). Kaaris, dans ce moment douloureux, ne l'a pas soutenu. "Un abandon resté en travers de la gorge", pourtant bien profonde, "de Booba", selon Le Figaro.

Depuis cet épisode fâcheux, les deux amoureux des armes à feu se chauffent, se taquinent sur les réseaux sociaux. En avril dernier, Booba avait provoqué son ex-boy friend en relayant un montage sur Instagram reprenant sa réplique “J'peux reprendre ton flow, c'est moi qui te l'ai donné” extraite du morceau Caracas. Les hostilités redoublèrent.

Insensiblement, le poison de la haine infusa dans le sang des deux mâles. Et ce qui devait arriver arriva, en ce chaud mercredi 1er août 2018.

Les "deux artistes" (dixit Le Figaro... qui n'a pas peur d'utiliser le même terme pour désigner Michel-Ange et Booba) se sont battus avec leurs clans respectifs dans l'aéroport d'Orly. Une scène mémorable, filmée sous tous les angles, qui a sidèré la foule des voyageurs par sa violence.

Booba, vêtu d'un magnifique tee-shirt noir, et Kaaris, habillé d'un très saillant haut gris, se livrent à une lutte sans pitié. Enfin... Booba et ses associés sont tombés à 4 contre 1 sur Kaaris... On reconnaît là le côté chevaleresque de cette engeance.

Le combat s'est déplacé jusque dans une boutique duty-free. Des bouteilles de parfums ont été utilisées comme projectiles. Dieu, comme c'est astucieux !

Booba a même eu la présence d'esprit de se saisir d'un flacon de parfum ("Allure Homme Sport" de Chanel) pour frapper son ancien compère (l'homme a manifestement du goût) :

[MODE CONSPI ON] A se demander si toute cette bagarre n'était pas une simple mise en scène orchestrée par la marque de luxe française pour redorer son image... Booba faisant, chacun l'accordera, un extraordinaire ambassadeur pour rendre Chanel "tendance" dans les quartiers populaires. [MODE CONSPI OFF]

Performance artistique ?

Mieux, Booba et Kaaris, dans leur combat d'anthologie, n'auraient-ils pas voulu rendre hommage à Adriaen Brouwer, ce peintre et dessinateur des Pays-Bas méridionaux, trop peu connu, spécialisé dans les scènes de genre ?

La scène que les smartphones ont immortalisée ce 1er août 2018 à Orly rappelle en effet grandement sa toile intitulée (en anglais) Peasants Brawling over Cards, autrement dit Paysans se bagarrant aux cartes. La datation de cette huile sur chêne est incertaine ; on l'estime entre 1606 et 1638. Mais il n'y aurait rien d'étonnant à ce que Booba et Kaaris, visiteurs assidus du Louvre, la connaissent.

Brouwer peignit exclusivement des scènes de la vie paysanne et de tavernes – danses paysannes, joueurs de cartes, fumeurs, buveurs et bagarres –, caractérisés par une grande vivacité des caractères et par un sens de l’observation remarquable. De quoi séduire nos fins rappeurs.

Dans la performance des deux rappeurs, le parfum Chanel Allure Sport que Booba saisit pour fracasser la tête de Kaaris remplace, sur la toile de Brouwer, un pichet en terre cuite.

Herméneutique

Dans le jeu des interprétations (délirantes), ne pourrait-on pas voir aussi dans le geste de Booba un paradoxal signe de réconciliation, voire une déclaration d'amour ? Il ne semble en effet pas anodin de parfumer l'homme que l'on est en train de rosser, surtout lorsque l'on sait toute la sensualité qui est attachée au parfum utilisé :

"Jacques POLGE a créé ALLURE HOMME SPORT autour des 4 facettes, fraîche, sensuelle, boisée et épicée qui composent ALLURE HOMME. Au sein de cette création, la facette fraîche prend délibérément le pas sur les autres facettes et s'allie à une nouvelle sensualité. Une fraîcheur pétillante et vivifiante, une sensualité naturelle et lumineuse, exaltant la senteur de la peau nue au grand air... pour dessiner une allure infiniment séduisante.

Une composition qui joue sur la tension entre fraîcheur et sensualité.
La fraîcheur pétillante de la mandarine d'Italie, relevée d'un accord cristallin, ouvre sur les notes franches et intenses du bois de cèdre.
La fève tonka du Venezuela, sensuelle et amandée, associée aux notes enveloppantes de muscs blancs, offre un sillage intense et profond."

Si ça n'est pas une déclaration d'amour viril, ça y ressemble...

Épilogue de cette performance artistique : Kaaris, l'enfant de Sevran, tente de prendre la fuite, mais est poursuivi par le « Duc » de Boulogne-Billancourt. Victoire du 9-2 sur le 9-3, des riches sur les pauvres, du "gosse de riches" sur le migrant venu de Côte d'Ivoire. Tout un symbole. Et oui, le monde est injuste et Booba, incarnation parfaite du capitalisme le plus sauvage, est là pour le rappeler. Un bon gros shoot de principe de réalité.

Victorieux, torse nu et fier, Booba, le Sarkozy du rap, salue élégamment son partenaire de boxe thaï en fuite, et l'invite à aller faire soigner ses blessures (l'élégance à la française, façon Pierre de Coubertin) : « Eh quand on parle faut assumer ! Va à l'infirmerie gros ! »

Belle image au passage de la ville de Paris, que tous les touristes du monde apprécieront, à faire pleurer de rage, on l'espère, Anne Hidalgo :

Poètes maudits

Les rappeurs ont été placés en garde à vue, comme onze autres personnes qui ont participé à la rixe, par des policiers qui manquent sans doute de sens artistique. Savent-ils au moins, ces tristes hommes de loi, qu'une citation de Booba a été proposée en 2015 comme sujet d’un partiel à l’université Paris-Sud ?

Savent-ils, ces casseurs de performance, que Booba est étudié à la prestigieuse université américaine de Harvard ?

Savent-ils, ces briseurs de rimes, que les Inrocks le considèrent comme un "redoutable poète" ? Comme l'URL d'un article en atteste, le magazine branché s'était même demandé initialement si Booba n'était pas "le dernier grand poète français"  :

Souheil Medaghri estime ainsi que l'on peut parfaitement comparer Booba à Baudelaire, ou encore à Céline ; il nous explique (à nous, pauvres gueux qui ne savons pas voir le Beau partout où il se trouve) :

"Ce qui frappe d’abord, c’est à quel point son écriture est imagée (...). Son écriture est hyper cinématographique, comme une suite de flash, ou des tableaux sonores. Il ne va pas dire “nique la police”, mais “j’ai roté mon poulet rôti et recraché deux îlotiers”. Ses textes sont pleins de petites vignettes, incongrues et visuelles qui vous explosent au visage. (...)

Le regard qu’il porte sur la société est tout à fait en phase avec le monde d’aujourd’hui. Les valeurs qu’ils défend sont hyper cohérentes, et peuvent toucher tout le monde. (...)

Baudelaire et Booba utilisent le symbolisme comme clé de voûte de leur approche de l'écriture. (...) Là où Baudelaire va dire “Ma jeunesse ne fut qu’un ténébreux orage parsemé de ça et là par de brillants soleils”, Booba va dire “Ma jeunesse a la couleur des trains, rer C, pendant le trajet je devais de percer”. La démarche poétique est exactement la même (...).

Il y a tellement de points communs [avec Céline], du style d’écriture au personnage, jusqu'à la vision de la vie. Sur le style littéraire, ils préfèrent le style parlé, cru et jouent beaucoup sur les rythmes et les sonorités. Ils ont une approche calculée dans leur utilisation de l’argot et n’hésitent pas à déformer la langue française pour rendre leur style plus rapide et efficace. Dans le fond, il y a chez les deux une certaine noirceur de la plume, un nihilisme omniprésent et un mépris général des hommes.

(...) Aussi, un certain mépris envers leur propre discipline, là où Booba dit “fuck être un lyriciste négro j’suis la pour ramener les chèques”, Céline ne dit écrire que pour s’acheter un appartement. Une sorte d’impertinence revendiquée (...)."

Trève de plaisanterie.

Légitime défense : chacun se renvoie la baballe

À la suite du pugilat de ce mercredi, le hall 1 de l'aéroport d'Orly a été fermé au public. Le compte Twitter des aéroports de Paris invitait les usagers à suivre l'actualité de leur vol sur le site parisaeroport.fr.

Si le trafic aérien n'a pas été interrompu, plusieurs retards ont été à déplorer.

Les deux multi-millionnaires seront-ils sévèrement punis, comme ils le méritent, ou bénéficieront-ils de la clémence habituelle de la justice ? Tout porte à croire que, s'ils se sont permis un tel accès de violence à l'intérieur même d'Orly, c'est qu'ils sont habitués à une certaine impunité.

Sans grande surprise, les deux camps en présence se sont renvoyés la faute, par la voie de leurs avocats respectifs.

Mercredi soir, Me Arash Derambarsh, qui représente Kaaris, a livré au Parisien la version de son client. Le rappeur de Sevran «  attendait à l’aéroport avec trois de ses amis, son DJ et son manager lorsque Booba est venu vers lui, relate-t-il. Ce dernier l’a insulté, lui et sa famille. Lorsque Kaaris s’est levé, des proches de Booba se sont alors rués vers lui pour le frapper. C’est clairement une agression contre mon client », estime-t-il. Et d’ajouter : « Il était en minorité avec ses proches face à Booba et son clan, qui, eux, étaient plus d’une dizaine. Mon client était en situation de légitime défense et les vidéos le prouvent. »

De son côté, Me Yann Le Bras, avocat de Booba, avait jugé au contraire « qu’un groupe d’individus comprenant le rappeur Kaaris s’en (était) pris à Booba qui était sur le point d’embarquer  ». « Il est clair sur les vidéos que ce groupe est arrivé de façon agressive et déterminée et a tenté de l’encercler, avait-il tranché. À partir de ce moment-là seulement, Booba et ses accompagnateurs se sont défendus jusqu’à disperser ce groupe agresseur ».

Comme on le voit, la virilité a ses limites. Assumer leurs actes, ces gars-là ne savent pas faire. Booba, 41 ans, et Kaaris, 38 ans, se comportent comme deux gamins attardés, qui, dès qu'ils se font choper par la maîtresse d'école (ou le flic), se défaussent sur leur petit copain. "C'est pas moi, c'est lui !", "Non, c'est lui qu'a commencé ! ", "C'est celui qui dit qui l'est", "Ta gueule, connard, c'est toi !", "Arghhhh !"

On ne sait pas ce que diront les vidéos, pour départager nos deux zouaves. En tout cas, il y en a une qui a pris en flagrant délit un petit malin, qui a profité de l'occasion, trop belle qui lui était donnée, pour voler :

De quoi nous rappeler les récentes scènes de pillage qui, à Paris (et ailleurs en France), avaient quelque peu gâché la fête suite à la victoire des Bleus en Russie...


Moyenne des avis sur cet article :  3.2/5   (40 votes)




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52 réactions à cet article    


  • zygzornifle zygzornifle 2 août 2018 08:55

    C’est leur dernier clip ? il ne restera plus qu’a le mettre en musique .....


    L’absence de Benalla et de Crase s’est fait remarquer .....
    Macron va les inviter rapidement a l’Elysée , ce sont des premiers de cogner.....

    • V_Parlier V_Parlier 2 août 2018 14:04

      @zygzornifle

      Et oui, voilà deux remplaçants tous trouvés ! smiley
      A l’auteur : Merci pour ce récit si drôlement rédigé mais qui, après les rires, nous ramènent à la réalité : Un caillera reste une caillera, même (et surtout) avec des biffetons plein les fouilles. Et quand elles sont à ce niveau elles se croient vraiment tout permis.

    • Paul Leleu 2 août 2018 15:14

      @V_Parlier


      bah... on se fout de la gueule de ces caillera qui ont fait Harvard, mais on admire encore nos rockers millionaires pour blancs... je comprends pas la différence... 

      dans le passé ausssi on a essayé de nous faire croire que les Beatles c’était comme Mozart et les Rolling-Stones comme Beethoven... et le Figaro nous a vendu Johnny Hallyday comme un successeur de Baudelaire... 

      le rap c’est juste du rock pour basanés ou du jazz pour banlieusards... 

    • V_Parlier V_Parlier 2 août 2018 17:26

      @Paul Leleu
      Pour le rap je vous laisse juge. Pour le comportement des « artistes » et leurs paroles c’est autre chose (eussent-ils chanté cela sur du Mozart). Je n’ai par ailleurs jamais adulé aucun artiste ou chanteur populaire, même si j’en ai écouté, des blancs, des noirs, etc... Mais qui n’étaient pas des bandits.


    • zygzornifle zygzornifle 2 août 2018 08:58

      PT ils auraient étés a bord de l’Aquarius ils auraient fait un trou dans la coque et le bateau aurait coulé ...... 


      • Stupeur Stupeur 2 août 2018 09:38

         Brut de Fabergé, le parfum des brutes épaisses ! smiley


        • gueule de bois 2 août 2018 11:43
          Dans son genre Joey Starr avec 13 condamnations judiciaires (toujours pour violence) n’est pas mal non plus.Les bobos adorent s’encanailler. Il n’est pas violent il est ’authentique’, (Son manager, Sébastien Farran, lui reconnaît une certaine « authenticité », qui se reflète selon lui dans ses textes66.). Les doux, les calmes, eux, ne sont que des faux-culs.


          • V_Parlier V_Parlier 2 août 2018 14:06

            @gueule de bois
            Lui, il a même diné avec Hollande et sa concubine de l’époque (Trierweiller il me semble).


          • gueule de bois 2 août 2018 14:15

            @V_Parlier
            C’est exact, chez certains dîner avec des délinquants, c’est tendance.


          • V_Parlier V_Parlier 2 août 2018 17:29

            @gueule de bois
            Certains disent d’ailleurs qu’on se préoccupe trop des cailleras sans se préoccuper de la délinquance « en col blanc » mais ceci est la preuve que non seulement l’un n’exclut pas l’autre mais que parois ces deux clans se rapprochent. (Ne parlons plus de Bena... ah non, c’est tout).


          • titi titi 4 août 2018 09:17

            @V_Parlier


            « Lui, il a même diné avec Hollande et sa concubine de l’époque (Trierweiller il me semble). »

            Alors que dans un de ses textes il proposait d’aller à l’« Elysée brûler les vieux ».

            Que de chemin parcouru :p

          • Jean-Paul Foscarvel Jean-Paul Foscarvel 2 août 2018 12:43
            La rapp, est, en soi, l’apologie de la violence pure et sans entrave !

            Il est à l’image de la société dérégulée, un pur chaos où seuls les forts l’emportent.

            Le contraire de la civilisation.

            Il n’est pas étonnant que la médiacratie en soit si fervente. C’est le nouveau modèle de notre anti-civilisation.

            • Paul Leleu 2 août 2018 15:23

              @Jean-Paul Foscarvel


              oui... avant il y eu le jazz et le rock qui répondaient exactement à la même nécessité... mais aujourd’hui personne sur AV n’oserait le dire... 

            • Christian Labrune Christian Labrune 2 août 2018 13:39
              Encore un auteur qui ne comprend rien aux subtilités de l’art moderne !

              Et pourtant, après la magnifique performance qui avait eu lieu à l’Elysée le soir de cette grande et belle fête de la musique laissée en héritage à la République par le très génial Jack Lang, cette forme d’art est devenue désormais tout à fait académique. Notre Président, qui n’est certes pas rien, avait paru beaucoup apprécier, et il serait urgent que l’UNESCO reconnût le rap français comme un trésor national. Qui ne voit qu’entre cette fort belle bagarre mise en scène dans un aéroport et les très subtiles prestations de l’artiste Benalla et de ses confrères au Jardin des Plantes ou à la Contrescarpe, l’inspiration est exactement la même ? Il y a bien là un style aussi cohérent et signifiant que celui de ce « gothique international » si facilement repérable dans toute l’Europe du XVe siècle.

              Bon Dieu ! Il faut bien vivre avec son époque, et soutenir autant qu’il se peut l’effort des plus grands génies qui l’auront fécondée. Quand les historiens de l’avenir parleront d’une civilisation du XXIe siècle, il faudra bien leur rendre justice, à ces grands artistes. Que ne le fait-on dès maintenant ? 

              • Paul Leleu 2 août 2018 15:36

                @Christian Labrune


                oui... il y eu aussi le génial peintre français Marcel Duchamp, qui lassé d’être un peintre médiocre, délaissa les pinceaux pour exposer des urinoirs et des bidets chez Rockfeller... 

                ce fut le début de la « modernité »... 

                et il se trouve aujourd’hui toute sorte d’intellos académiques pour nous « expliquer » cet art auquel nous ne « comprenons rien »... le rap, je ne vois aucune différénce. C’est même mieux que Marcel Duchamp dans le genre... 

              • Macondo Macondo 2 août 2018 13:58

                Bonjour. Merci pour cette intéressante découverte des abysses musicales ! « Dans la veine de Baudelaire et de Céline », selon leur baveux ? Ca ne sent pas l’acquittement ...


                • Paul Leleu 2 août 2018 15:26

                  @Macondo


                  pourtant il est factuellement vrai que Baudelaire et Céline ont ouvert la porte à ce genre de littérature... 

                  simplement Baudelaire et Céline s’adressent à la haute-bourgeoisie... alors que les rappeurs s’adressent au bas-peuple... mais, transposée socialement, l’esthétique est la même au fond... c’est l’art de l’ère capitaliste

                • Macondo Macondo 2 août 2018 21:45
                  @Paul Leleu ... Bonsoir. Tel Monsieur Jourdain, j’étais haut-bourgeois. Les bras m’en sont tombés. Si j’avais su je serais allé voter (et pas n’importe, du Fillon examiné). Par contre ce « bas-peuple » auquel s’adresseraient les deux égoutiers en pâte Fimo doit probablement être une bonne douzaine d’étages sous le statut des Irulas en Inde, déjà pas vernis par le destin, qui là-bas a encore tout son sens. S’il n’y avait qu’un seul message à faire passer aux deux unicellulaires en phase de prototypage avant cuisson, se serait clairement : « Vas-y cousin, fume le ! » Mais serais-je suffisamment audible, pour garantir l’extermination du binôme ? Un bon Bescherelle de 72 enfoncé au marteau entre les cotes flottantes (colle en tas n’a pas encore les droits). Et je découvre en plus ce nouveau concept sous votre clavier, une esthétique socialement transposée. A-t-on des nouvelles de Lepage ?

                • Christian Labrune Christian Labrune 3 août 2018 10:24

                  @Paul Leleu


                  Marcel Duchamp était trop intelligent pour se prendre au sérieux. Il était paresseux, préférait les agréments d’une vie facile à son art, et il avait trouvé le moyen, tout en mystifiant les crétins qui, eux, le prenaient au sérieux, de se faire une réputation. Il n’y a rien à voir entre les bricolages ironique de Duchamp et les insanités d’un mouvement comme Supports-Surfaces, une quinzaine d’années après sa mort, qui imitent servilement sa démarche sans en percevoir l’ironie et sans la moindre distance critique. L’’urinoir devenu « fontaine » par la grâce de la monstration muséale, c’étaiit une énorme plaisanterie, mais il se sera trouvé quantité d’imbéciles pour contempler la chose fort sérieusement et presque religieusement, essayant d’en dégager le « sens ». Je me souviens de longs textes d’un comique très involontaire dans les galeries du 5e arrondissement, qui présentaient des « expositions » où l’on pouvait voir, par exemple, une poutre vermoulue et noircie de quatre ou cinq mètres, posée à même le sol, non loin de quelques mètres de cordages ou de détritus artistement disposés. Pour « comprendre », il fallait lire ces textes abscons, et les imbéciles qui entraient là se sentaient évidemment très mortifiés de n’avoir pas compris immédiatement par eux-mêmes. Or, il n’y avait rien à comprendre, et ils ne le savaient pas.

                  En revanche, je ne comprends pas pourquoi vous associez Baudelaire (vous ou votre interlocuteur, je ne sais plus) à ces dérives ridicules. Baudelaire, bien qu’il ait soutenu la modernité dans l’art (Constantin Guys par exemple), savait où cela risquait de conduire, et on le voit bien lorsqu’il écrit à Manet qu’il admirait, qu’il était « le premier dans la décrépitude de son art ». L’esthétique paradoxale de Baudelaire ne l’empêche nullement d’être un poète parfaitement classique, d’une aussi grande rigueur qu’un Racine. Vous ne trouverez chez lui aucune de ces facilités inconsistantes qui farcissent les productions d’un Victor Hugo.

                • Paul Leleu 4 août 2018 18:01

                  @Christian Labrune


                  Baudelaire a effectivement proposé une rigueur classique dans son art (au contraire des facilités d’un Hugo). C’est vrai. Et il aurait mieux fait de s’en tenir là, à la sagesse classique ; et à l’approfondir ! (car on pourrait discuter de la facture sommes toutes rigide de sa versification). 

                  Mais c’est surtout dans les thématiques, que Baudelaire a introduit dans notre poésie un genre de nihilisme petit-bourgeois, narcissique et mou qui n’était pas nécessaire. Et c’est ce narcissisme, et non la facture classique de ses vers, qui fait son succès chez des générations de français de la classe moyenne. C’est là que le bât blesse. 

                  Ce quelque chose de hâve dans la poésie baudelérienne, qui plaît tant, mais qui n’est que le pire penchant de son oeuvre. La dépression baudelérienne tient plus au manque d’audace qu’à la dureté du destin humain. C’est là le hic. Quel que soit son talent personnel par ailleurs, Baudelaire a permis au moindre médiocre d’accuser la vie de sa propre médiocrité (je ne sais pas si vous me suivez). Il me semble que la plupart des gens cherchent chez Baudelaire une excuse à leur manque d’imagination, de générosité et d’audace : ils veulent accuser « la vie » de leurs propres insuffisances. 

                  La vie est certes dure, mais sa dureté d’excuse pas nos propres médiocrités. Je reproche à Baudelaire un manque de stoïcisme, ou quelque chose comme cela. 

                • Christian Labrune Christian Labrune 5 août 2018 13:04
                  @Paul Leleu

                  J’ai beaucoup de mal à vous suivre ! « La véritable admiration est historique », disait Renan, et Baudelaire reste un homme du XIXe siècle qu’on ne saurait tenir pour responsable des divagations de notre époque même si beaucoup de commentateurs ont pu faire remarquer, à juste titre, qu’il était à l’origine d’une sorte de révolution esthétique. Mais ses successeurs sont des gens comme Mallarmé ou Apollinaire, qui attachent la plus grande importance à l’intelligibilité du texte, fût-il hermétique. Rien à voir avec les productions assez fumeuses d’un Rimbaud et, beaucoup plus tard, avec le surréalisme.

                  Il y a du stoïcisme dans Baudelaire ; Il lui vient d’Alfred de Vigny, mais la philosophie et la poésie sont quand même deux domaines assez éloignés, et l’originalité de Baudelaire aura été précisément de rompre avec une certaine verbosité de la première génération romantique, laquelle n’hésitait pas à mettre en vers les idées, d’une manière quelquefois laborieusement pédagogique.

                  Le spleen baudelairien n’a plus rien à voir non plus avec les jérémiades romantiques. C’est autre chose. Cela s’articule, certes, à une vision du monde très marquée par un certain pessimisme chrétien auquel nous ne sommes plus guère sensibles, et son satanisme peut bien nous faire sourire, mais je ne vois pas que cela puisse avoir un rapport avec le thème de la « médiocrité » : la misère baudelairienne est métaphysique, non pas sociologique, et il n’y a aucune dénonciation, chez ce réactionnaire, de ses causes politiques. Sans doute, le monde le dégoûte, mais ce n’est pas à cause des structures de la société, c’est parce que les hommes sont ainsi faits qu’ils préfèrent et préfèreront toujours l’esclavage à la liberté (relisez Recueillement). Il n’y a donc chez lui rien qui témoigne d’une logique du ressentiment si répandue dans la littérature sociale de son temps. Sa vision du monde, au contraire, est élitiste en diable avec, tout en haut de la hiérarchie des hommes, le poète, le prêtre et le soldat. En 48, il était bien monté sur la barricade, mais c’était par haine de son beau-père le général Aupick, engagé dans les forces de répression, et c’était, comme il le dira plus tard, non pas pour faire la révolution, mais « pour faire le mal ». Là encore, cette proposition peut bien nous faire sourire, mais c’est que Baudelaire ne peut pas être considéré comme un penseur du politique. Il voit son siècle comme une époque de profonde décadence ; il n’y voir pas de remède, et j’ai bien l’impression que s’il ressuscitait, il serait plus encore horrifié par la nôtre.


                • exocet exocet 2 août 2018 14:04

                  ces images sont racistes : on n’y voit que des africains se battre, dont certains à plusieurs contre un seul, elles auraient du être censurées et les videos saisies...
                  .
                  Quant à Bouba et l’autre dont je ne connais pas le nom, nos élites et les bobos sont friands de « Prix Nobel » dans leur genre ; notre civilisation est en pleine décadence.


                  • Nobody knows me Nobody knows me 2 août 2018 15:41
                    @exocet

                    Quant à Bouba et l’autre dont je ne connais pas le nom

                    Vous ne faîtes pas d’effort, il est dans le titre de la fenêtre de votre navigateur... smiley
                    Cela dit, inutile de vous attarder sur ces 2 noms, ils n’en valent absolument pas la peine.

                  • Gilbert Spagnolo dit P@py Gilbert Spagnolo dit P@py 2 août 2018 14:12


                    En 1985, un ancien ministre Bernard Stasi publie un livre, « L’immigration une chance pour la France »


                    Ben ,alors on nous aurait menti !!


                    @+P@py


                    • Paul Leleu 2 août 2018 15:31

                      @Gilbert Spagnolo dit P@py


                      oui... alors que Erich Honnecker qui dirigeait la vraie stasi (en RDA) avait cette phrase prophétique : « la liberté, la liberté ! je veux bien ! ...mais est-on obligé de se taper aussi les saloperies de l’occident ? » . 

                      on aurait mieux fait de développer ces pays, plutôt que d’importer leur population. 

                    • Michel DROUET Michel DROUET 2 août 2018 14:49

                      Gérard Collomb, interrogé sur les faits a déclaré : « J’ai pris connaissance de la vidéo après un déjeuner avec un membre de ma famille. Personne ne m’a mis au courant avant. Sitôt que j’ai eu connaissance des faits, j’ai immédiatement téléphoné à M. Benalla pour lui demander où il se trouvait au moment de ces évènements. Rassuré par sa réponse, je n’ai pas jugé utile de prévenir le Secrétaire Général de la Présidence. Je me tiens à la disposition de la commission d’enquête de l’Assemblée Nationale qui ne manquera pas de me poser des questions agréables, comme lors de la précédente audition »


                      • zygzornifle zygzornifle 2 août 2018 14:56

                        @Michel DROUET


                        Pauvre Collomb , plusieurs fois par jour ou lui téléphone pour lui dire qu’il n’est plus au PS et qu’il est ministre chez Macron , ensuite il va sur Wikipédia pour savoir qui est Macron et ce qu’est un ministre car il croit qu’il est en EHPAD .... 

                      • Aurevoiràjamais Aurevoiràjamais 2 août 2018 22:44

                        @zygzornifle

                        Un peu de respect, c’est un membre de la LGoF !!!


                      • zygzornifle zygzornifle 2 août 2018 14:53

                        Rixe a la jungle d’Orly , comme Calais est en réfection , on repeint les trous des grillages en attendant les migrants passant par l’Espagne, faut bien aller se rouster ailleurs ....


                        • Nobody knows me Nobody knows me 2 août 2018 15:47
                          Moi et mes kheys on part sur la Lune

                          On a récupéré des éléments de la navette Discovery ???
                          Ça pourrait aider...

                          • alanhorus alanhorus 2 août 2018 16:51

                            Dans un autre style Bach contre Vivaldi :
                            https://www.youtube.com/watch?v=3V2fpWMvrLk
                            Mais ce n’est pas à Orly....


                            • C’est beau l’art lyrique ! Dire que Bobard, pardon, Booba, est cité en exemple du « jeune » qui a réussi dans le show-bizz... Avec Diam’s l’islamiste convertie, Morsay l’ex-taulard ou Mister You la terreur des cages d’escalier, le rap français est représentatif de notre époque « libérale » : fric, loi du plus fort et absence de jugeotte ! American way of life...


                              • Paul Leleu 2 août 2018 23:02

                                @France Républicaine et Souverainiste


                                ils sont les parfaits successeurs du rock que tout le monde (blanc) ensence pourtant sur AV... et les successeurs du jazz, qui était « le meilleur ambassadeur de l’Amérique » selon Eisenhower. Baston, alcool, putes et super cooool. 

                              • ZenZoe ZenZoe 2 août 2018 17:14
                                Un quart d’heure de bordel complet sans que les forces de l’ordre n’interviennent et en plein plan vigipirate, ça fait peur quand même !
                                Et si c’était un commando djihadiste avec des kalachs, j’ose même pas imaginer le carnage. On paie des impôts pour quoi au juste ?

                                • V_Parlier V_Parlier 2 août 2018 17:34

                                  @ZenZoe
                                  En effet, c’est là qu’on se dit que tout ce pipeau ne sert à rien, sauf à nous faire croire qu’on nous met à l’abri des conséquences de la politique irresponsable des derniers gouvernements (judiciaire, internationale, migratoire, pour n’en citer que trois).


                                • marmor 2 août 2018 18:28
                                  VIVE LA FRANCE MULTICOLORE !!!!! Quoi de mieux pour nous représenter que cette douzaine de prix Nobel en train de s’exprimer avec force et courage à quatre contre un, selon les règles de l’honneur qui caractérise ces peuplades. Ils ont une maîtrise du combat de rue à faire mourir de rire un légionnaire ! Torse nu, on savoure la victoire, pour montrer l’étendue de son talent, tout en insultant les flics, qui le méritent bien pour leur vélocité et leur couardise ! 
                                  Je crois qu’il va falloir que les vieux ressortent leurs couilles, pour montrer à notre jeunesse comment faire respecter les valeurs de la société. Ca ne devrait pas trop tarder… Il suffira d’une étincelle ...

                                  • Montdragon Montdragon 2 août 2018 18:41

                                    Les bobos se ruent à la fnac, dans leur délire mélangiste tout-se-vaut-tout-est-culture, sur les cd des rappeurs dans l’espoir de l’infime jouissance d’avoir repéré Brel ou Brassens avant les autres, petite satisfaction aux ras des pâquerettes digne de leur bocal culturel.


                                    • Aita Pea Pea Aita Pea Pea 2 août 2018 20:30

                                      C’est parti comme ça : Booba en fan de Chantal Goya sifflotait « Becassine c’est ma cousine », et la se pointe Kaaris grand fan de Dorothée, qui se met à chanter pour faire chier « allo allo Monsieur l’ordinateur » . Baston assurée . Tout a été réglé par de vieux flics ,fans d’Annie Cordy ,sur l’air de « Tata Yoyo » .


                                      • Clouz0 Clouz0 2 août 2018 20:44

                                        @Aita Pea Pea

                                        Et comme Benalla est viré, il n’y avait plus personne pour remettre un peu d’ordre !

                                      • Dom66 Dom66 3 août 2018 00:50

                                        @Clouz0
                                        Très bon  smiley


                                      • Gilbert Spagnolo dit P@py Gilbert Spagnolo dit P@py 2 août 2018 20:47


                                        En 1985, un ancien ministre Bernard Stasi publie un livre, « L’immigration une chance pour la France »


                                        Ben ,alors on nous aurait menti !!


                                        @+P@py


                                        • Dom66 Dom66 2 août 2018 20:49
                                          Suite de la bagarre des deux « grands musiciens »

                                          Aéroport de Paris (ADP) a déposé plainte ce jeudi 2 août contre 14 individus impliqués dans la rixe intervenue la veille à l’aéroport d’Orly,

                                          • jakem jakem 2 août 2018 21:02
                                            à propos de booba : youtube+drucker+gerra+dormesson ...

                                            à partir de 4min15

                                            délectable ...

                                            • Wildbill 2 août 2018 22:58
                                              Toujours les mêmes raclures de bidet de banlieue qui se prennent pour des terreurs de l’ouest et qui tombent toujours au moins à 3 contre 1 sur plus faible qu’eux,comme une pov’ gonzesse à violer dans un wagon de TER pendant que tous ces braves « français » regardent ailleurs.
                                              Il suffit de voir la vidéo c’est toujours comme ça.A un contre un,ils se taillent comme des lopettes ! 3vs1 là ils jouent les branlos.Combien j’en ai connu comme ça dans ma jeunesse...
                                              C’est pas grave,la médiacratie bobo parisienne qui ne les fréquente que sur les plateaux TV continuera à en faire des héros de la France multicul.


                                              • zygzornifle zygzornifle 3 août 2018 05:34

                                                Notre 1er ministre est un amateur de boxe , cette bagarre a du lui plaire .....



                                                • À rebours 3 août 2018 14:05
                                                  Le rap sert à créer de la frustration chez certaines couches sociales et à leur inculquer le goût du luxe plutôt que celui de la contestation sociale efficace. Dans les clips le rappeur s’avance vers vous en contre-plongée pour bien vous faire comprendre que vous le regardez depuis le caniveau. Alors que lui a la rolex, la lamborghini, les poufs, la came, les armes. L’effet sur un jeune de banlieue sans moyen de se procurer ces gadgets est massif et destructeur.

                                                  Cela étant dit : aucun blessé chez les passants, un à sept jours d’ITT chez les participants. On a assisté à un gentil numéro promotionnel de cascadeurs .

                                                  Il faut donc citer à comparaître les producteurs de ces « artistes ». Je ne suis plus bien sûr qu’ils s’auto-produisent. Et se demander comment il se fait que la télévision française participe dans son ensemble à des opérations promotionnelles (clash de rappeur) autrefois réservées aux fanzines.

                                                  • juan 4 août 2018 07:58

                                                    chassez le naturel, il revient au galop... Ce sont leurs cousins de comportement qui terrorisent les cages d’escaliers, les policiers. Bref, quelques braves types ont voulu faire de la musique espérant sortir de leur cave, d’autres en font un ring. Gros bras, p’tite tête, et x années d’efforts anéantis.


                                                    • Bernard Mitjavile Bernard Mitjavile 4 août 2018 08:27

                                                      Bravo pour cet article. Bon, c’est quand même triste d’en arriver là avec de pareilles « artistes ».


                                                      • aliante 4 août 2018 09:31
                                                         dans le pure mimétisme des rappeurs américains
                                                        bagarre pour se faire la pub ,je pense que c’est réussie
                                                        ce sont des gens qui sont en perte d’exposition médiatique ,avec une coup comme ça
                                                        c’est sure que ça va relancer l’intérêt
                                                        aucun chanteur ou artiste soucieux de sa carrière ne se jette dans une baston à la veille d’une
                                                        représentation
                                                        en Espagne ?comme par hasard les deux se rendant au même endroit
                                                        il ne faut pas prendre les gens pour des imbéciles


                                                        • Elric Menescire Elric Menescire 4 août 2018 10:24

                                                          Au secours Jack Lang, reviens, ils sont devenus fous. 


                                                          • Gilbert Spagnolo dit P@py Gilbert Spagnolo dit P@py 5 août 2018 10:21

                                                            La bagarre qui a opposée le deux rappeurs n’était à ma connaissance pas un duel, donc l’un d’eux à bien commencé à porter les premiers coups !

                                                            Exploitons les vidéos de l’aéroport ( reste à savoir si des vidéos amateurs ont pu filmer la rixe dès le départ )

                                                            Conclusion, l’un des protagonistes ne doit pas rester en détention !


                                                            @+ P@py


                                                            • zygzornifle zygzornifle 5 août 2018 12:50

                                                              La ils composent la musique de leur clip « baston a l’avion » en tapant avec leur bite sur les barreaux de leurs cellules , succès assuré dans les citées .....

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Shawn

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