Une sécession est hautement improbable pour plusieurs raisons.
-l’état de Californie est plus divisé qu’on peut le penser. Une sécession poserait un problème insoluble au niveau spatial, une partie importante de l’espace californien ayant voté pour Trump plus que pour Clinton. Une seule solution, une sécession à d’autres niveaux d’échelles, les comtés et les municipalités, mais imaginer un « GAFA-state » relève de la SF.
-Les élites technologiques californiennes pensent le plus grand mal de l’état fédéral (manque d’encouragement à la recherche, refus du moindre bon sens sur l’immigration de cerveaux, et incompréhension typique de scientifiques par rapport aux bureaucraties « illogiques »). De là à déclencher une sécession....
-Les partenariats avec des structures universitaires ou de recherche publique (DARPA, Berkeley, Stanford, NASA) sont innombrables et impossibles à démêler d’un trait de plume.
-la Silicon Valley se décentralise dans le monde depuis des années. Si la situation tournait vraiment à l’aigre avec Trump, ils n’auraient qu’à accélérer un processus qui était déjà en oeuvre, pour d’autres raisons, depuis des années. Surtout que les blocages culturels ne risquent pas d’interférer, vu la présence massive d’étrangers et notamment d’Asiatiques (Inde surtout, et Asie de l’est) dans la S Valley, des labos jusqu’au plus haut niveau de direction.
Bref, ça parait hautement improbable, malgré une incompréhension par rapport à l’Amérique de Trump, qui est totalement incurable à court terme.