Alchimie,
L’argument du dépistage me semble fort peu pertinent : un enfant autiste, ça ne peut pas se rater pour n’importe quel médecin depuis un certains temps. C’est un handicap tellement lourd que je vois mal comment il est possible de l’ignorer...
Par exemple, moi-même, je ne suis pas médecin, j’ai juste des connaissances de base. Quand j’ai été confronté à un enfant sujet à ce mal, dès qu’il eut deux ans, j’avais déjà compris de ce quoi il souffrait, étant donné son agitation, ses difficultés d’apprentissage et sa stagnation, ses crises incompréhensibles, l’impossibilité qu’il y avait à interagir avec lui, son incapacité à regarder dans les yeux les gens de son entourage.