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Vincent Frédéric Stéphane

Ingénieur, j’ai parcouru beaucoup de pays et me suis ouvert à plusieurs cultures.

Tableau de bord

  • Premier article le 29/08/2007
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Derniers commentaires



  • Vincent Frédéric Stéphane 28 février 2018 14:34

    Les mots compliqués ne servent qu’à masquer une absence de vision claire.

    Ceci étant, une nouvelle conception de la Réalité s’impose effectivement.

    Elle doit s’appuyer sur l’existence de vérités indémontrables et sur le fait que la Réalité n’est pas raisonnable (les grosses choses qui se comportent de manière raisonnable sont constituées de petites choses qui n’en font qu’à leur tête).

    Elle doit surtout partir de la conscience individuelle.

    Et faire un choix entre une Réalité auto-suffisante, gouvernée par le hasard, et une Réalité créée par un libre arbitre caché.

    Toute référence à l’histoire de la pensée est inutile, surtout si elle exclut tout ce qui n’est pas gréco-romano-occidental.

    S’il s’agit de se faire plaisir c’est autre chose.



  • Vincent Frédéric Stéphane 7 janvier 2014 11:46

    Excellent le « la seule façon de faire des êtres intelligents qui ne vous fassent pas une quenelle c’est de les faire par amour et de les aimer. » !



  • Vincent Frédéric Stéphane 26 septembre 2013 12:34

    Quelques éléments liés :

    Preuve de Dieu : il est stérile d’espérer trouver une preuve au sens scientifique du terme de l’existence ou de l’inexistence de Dieu. Vu de la raison, Dieu est le hasard.

    Nature cruelle : la morale est effectivement une création de l’esprit. Des rudiments sont à l’oeuvre chez certains animaux et l’être humain dispose d’un libre arbitre qui lui permet de choisir entre le bien ou le mal, en toutes circonstances. Ceci étant, la nature n’est ni méchante ni gentille. La décrire comme le lieu « d’une lutte permanente, impitoyable, privilégiant la souffrance au bien-être, la mort à la longévité, la saleté à la pureté » est donc tout simplement un point de vue tendancieux. Et n’oublions pas que la nature est cette chose qui a permis l’apparition d’un être capable de choisir entre le bien et le mal. Ce n’est donc pas si mal.

    Croire en Dieu ne devrait être que le résultat d’un choix conscient, le choix de la supériorité du bien sur le mal. Le bien absolu, sans aucune trace de mal, c’est Dieu et le mal absolu, sans aucune trace de bien, c’est le néant. Le mal n’est que la condition de l’incarnation de l’âme. Sans mal, que Dieu, rien d’autre. Le tout sans aucune preuve pour la raison, uniquement pour le coeur.



  • Vincent Frédéric Stéphane 26 août 2013 15:01

    A l’auteur.

    Ah que cela fait du bien de vous découvrir !
    Nos pensées me semblent très proches. J’en livre quelques unes et attends de vous un moyen d’échanger en direct, sans forcément passer par un forum.

    Je précise que je suis né athée (atavisme), ait grandit agnostique et suis devenu mature en choisissant de croire en Dieu.

    C’est le théorème de Gödel qui m’a mis sur la voie, si la raison a des limites, il existe une place pour DIeu.

    J’ai donc commencé par lire sur Gödel, le pavé de Douglas Hofstadter. Un délice.

    Puis ai exploré ce que je pourrais être si je consentais à faire dialoguer mon cœur et ma raison. Ai persisté, ai rencontré Dieu que je perds encore de temps à autre mais que je viens de retrouver grâce à vous.

    Je me déclare Musulman tout en sachant que l’on peut me contester le titre si l’on analyse ma pratique.

    Le socle de « ma pensée » est le suivant.

    Ma seule vérité, ce que je ne peux mettre en doute, c’est que je suis une conscience. Le reste, tout le reste, ne s’impose pas à moi autant que cette vérité et je suis libre de choisir de le croire ou pas.

    Donc il y a moi. Mais aussi le reste, tout ce que je choisis de croire comme étant autre que moi.

    La partie du tout qui est accessible à ma raison semble gouvernée par le hasard, le Dieu des athées effectivement. Mais je refuse de vivre dans un monde gouverné par le hasard.

    Je choisis donc de croire en Dieu.

    Le hasard est le moyen par lequel Dieu se manifeste à la raison partageable. La science est l’étude des interactions entre Dieu et Sa création.

    Mais Dieu peut aussi se manifester à moi, de manière non partageable. C’est mon dialogue avec Lui qui doit rester strictement personnel au risque d’attirer l’attention de la psychiatrie.

    La vérité. Tout est vrai y compris son contraire mais certaines choses sont plus vraies que d’autres. La vérité pose le problème de son expression. Quelle que soit la chose dite, elle ne tire son sens qu’associée à un contexte. Et si on livre une vérité et son contexte, le tout requiert lui aussi un contexte. Il me semble que c’est que ce Wittgenstein doit exprimer autrement mieux que je ne le fais. Le contexte est toujours unique, personnel. La communication ne peut donc être d’une rigueur mathématique. A un moment ou un autre de toute réflexion, il faut forcément s’en remettre à autre chose qu’à la raison. Il faut alors être stupide pour ne pas s’en remettre à l’amour, et donc à Dieu.

    L’islam. Je ne suis pas né dans un milieu musulman, ni Arabe. Un Dieu arabophone qui exige de moi que je me prosterne 5 fois par jour au risque de me condamner à l’enfer c’était déjà un peu dur à accepter mais alors quand j’ajoute tout le florilège des règles pondues par des barbus qui prétendent savoir ce que Dieu attend de moi, je ne peux tout simplement pas.

    Le Coran. Je ne l’ai pas encore lu. La peur. Peur de rejeter un texte qui me parle d’anges et du diable, peur aussi de rejeter en bloc et violemment tout ce qui n’est pas le Coran, tout ce que l’on me dit constituer la religion musulmane en sus du Coran. Je sens confusément que je le lirai un jour et que l’impact sera radical. Je deviendrai mystique et pour cela je dois attendre que mes enfants soient autonomes. En tout état de cause, les rares passages que j’ai lu au hasard me parlent comme jamais un texte ne m’a parlé. Le style me rappelle fortement certains passages du Gödel Echer Bach, les brins d’une guirlande éternelle de Douglas Hofstadter. L’autoréférence y est très présente.

    Donc, pour l’instant, je me maintiens au niveau de Dieu est Amour. C’est très fécond mais je me prive ainsi de toutes les réflexions des grands mystiques. Donc je sais que j’évoluerai un jour.

    Je sais aussi que tous les grands mystiques disent que l’on ne progresse dans la Voie de Dieu qu’en respectant les fondamentaux de la prière. Ma pratique aussi évoluera donc.

    Je ne sais pas quand.

    PS : j’ai un mal fou à accéder à vos articles sur nawaat.org...



  • Vincent Frédéric Stéphane 19 mars 2013 16:27

    Le « Je » est la base de tout et y croire est une condition de survie.

    Celui qui ne croirait pas en lui-même ne pourrait croire qu’en rien.

    Croire en soi n’est même pas un choix. C’est une évidence, une obligation de vie.

    Pour un individu, croire en lui-même est la seule vérité absolue.
     
    Et dans la mesure où rien ne permet à qui que ce soit de démontrer qu’il n’est pas tout simplement, par exemple, un cerveau dans un bocal relié à un calculateur qui lui donne l’illusion d’être ce qu’il perçoit être, il me paraît sain de considérer que tout ce qui n’est pas « Je suis une conscience » est un choix personnel.

    Ma vérité, c’est moi. Le reste, je choisis de le croire.

    Et je choisis de croire qu’il existe quelque chose en dehors de moi.

    Ce quelque chose est soit le fruit du pur hasard, soit le fruit d’un libre arbitre.

    Ce choix est le choix fondamental. Et l’alternative la plus puissante est celle du libre arbitre créateur de ce dont je suis issu car ce libre arbitre a tout loisir de ne se manifester à ma conscience que comme pur hasard.

    Durant la première moitié de ma vie, je croyais savoir que Dieu n’existait pas. Dans la seconde partie de ma vie, j’ai choisi de croire que Dieu existe (la faute sur la concordance des temps est volontaire), tout en sachant que ce n’était qu’un choix.

    Mais Dieu n’est utile qu’à la condition qu’on le cherche. Seul un mort peut l’avoir trouvé.

    Je rêve d’un monde peuplé de consciences qui en ont conscience et qui savent qu’elle ne sont que pour Le chercher.

    Et la science est une quête de Dieu, c’est l’étude des interactions entre Dieu et Sa création.

    Et Dieu est évidemment amour. Ce qu’Il est d’autre ne saurait être en contradiction avec l’amour.

    Et croire en l’Amour est un excellent début pour dialoguer avec ceux qui croient en un Dieu qui pourrait être autre chose qui serait contradictoire avec l’Amour.

    Croire en l’Amour c’est ne pas accepter les dictats du cortex incompatibles avec l’Amour. C’est faire dialoguer la raison avec l’amour.

    Mais le concept de Dieu a ceci de supérieur à celui d’Amour qu’il est par construction hors de ce monde (l’Amour est de ce monde puisqu’il n’est qu’un concept). Dieu est aussi ce qui permet de sortir de ce monde pour tenter d’en formuler une explication.

    Et cela permet de sentir qu’il existe des choses qui ne relèvent pas de la science mais qui existent néanmoins. Mais il est impossible de le prouver.

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