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Icks PEY

Icks PEY

Oui, peut-être mais pas seulement.

Tableau de bord

  • Premier article le 21/12/2006
  • Modérateur depuis le 26/04/2007
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Derniers commentaires



  • Icks PEY Icks PEY 23 septembre 2010 13:03

    @ xbrossard

    Vous dites qu’une niche fiscale c’est un choix politique. Certes, je veux bien vous croire mais je crains que nous n’ayons pas la même définition de l’adjectif « politique ».
    Les niches fiscales sont des choix politiques, selon moi, car elles ont vocation à répondre à un besoin collectif, à un intérêt général. Ca, c’est ma définition du mot « politique ». Au sens, « intérêt général de la cité ».

    Sous votre plume, l’adjectif politique ressemble plutôt à « partisan » : une niche fiscale serait pour plaire à un électorat. L’électorat riche, en particulier.

    Mais la réponse est dans la question : pour orienter l’argent des privés vers des secteurs d’activité qui en ont besoin, il faut, effectivement, s’adresser aux contribuables qui ont de l’argent. C’est sûr.

    Contrairement à ce que vous pensez, ce n’est pas du clientèlisme : c’est tout simplement de la logique ! Je m’excuse, mais si, un jour, vous avez besoin d’aide pour déménager votre armoire normande en bois plein, vous allez embaucher votre copain le plus costaud, pas votre petit neveu de 9 ans d’âge.

    Mais il y a un élément qui vous échappe : il n’y a pas que les contribuables riches qui défendent les niches fiscales : il y a aussi ceux qui en profitent. Je donne un exemple tout simple et tout récent. Le Gouvernement a envisagé de réduire la réduction d’impôt pour dons aux associations caritatives de 10%. Qui est monté au créneau pour défendre cette niche fiscale ? Pas les contribuables. Non. Les associations elles-mêmes : les restos du coeur, le secours populaire, l’armée du salut etc. Tous ces gens là sont allés voir Bercy pour leur dire : mais vous êtes fous ! Si vous baissez la réduction d’impôt, ce sont nos financements et donc nos actions sur le terrain qui s’effondrent ! Or, ces associations assurent un service social d’assistance que l’Etat est incapable d’assurer lui-même. Cette niche fiscale répond à une utilité sociale réelle et Bercy a heureusement cédé.

    Pour le logement étudiant dont vous parlez, je ne sais pas de quoi il s’agit.



  • Icks PEY Icks PEY 22 septembre 2010 17:55


    @ xbrossard

    « serviteur » ... on croit rêver ... les emplois à la personne, tout le monde en parle, ce sera un gisement d’emplois pour l’avenir et vous vous palrez de serviteurs ... pfff ...

    Et puis « escroquerie intellectuelle » : tout de suite, les grands mots ... vous avez le droit de ne pas être d’accord, vous avez le droit de penser ce que vous pensez ... mais pourquoi caricaturer l’autre en le traitant d’escroc intellectuel ?



  • Icks PEY Icks PEY 22 septembre 2010 17:52

    @xbrossard

    Je vous donne crédit pour mon affirmation qui n’est assise, effectivement, sur aucune preuve.
    Pour autant, vous avez bien compris ce que je voulais dire.

    Pour les logements vides, d’abord, c’est un épiphénomène mais comme il choque bcp, tout le monde en parle ! Un logement sur quinze à Paris dit votre article de l’Huma ... bon, d’accord, mais le journaliste aurait du faire son boulot et fouiner un peu : pourquoi sont-ils vides, ces logements ? Ils sont en travaux, ils sont en transition entre deux locataires, leur propriétaires provinciaux se les gardent comme pied à terre quand ils viennent une fois à Paris de temps en temps, le propriétaire ne veut pas de locataire car son fils aura bientôt 18 ans et risque d’être étudiant à paris dans un an ou deux, ce bien est en vente et le propriétaire sait aussi qu’un logement se vend bien moins cher ... allons au fond des choses : tous les propriétaires ne sont pas des salauds qui murent leur bien immobilier pour emmerder le petit peuple !
    Enfin, vous citez à juste titre, et je vous suis reconnaissant de votre honnêteté intellectuelle, les logements que les proprios ont peur de louer : nous connaissons tous des histoires où les locataires dégradent l’appartement, partent sans payer les derniers loyers, ou, au contraire, restent sans payer pendant des mois voire des années, le temps qu’ils soient expulsés, quand ils peuvent l’être !
    Ces histoires ne sont pas des histoires de riches et de nantis : souvent ce sont de braves gens qui ont placé leurs économies de toute une vie dans un ou deux biens locatifs destinés à compléter leur petite retraite : arrêtons de tout caricaturer et de faire passer l’idée que les propriétaires de logements, ce sont tous des fonds de pensions américains ou des contribuables qui roulent en Jaguar !

    Autre point : vous parlez des immeubles construits là où on en veut pas ... bon, peut être, cela arrive mais d’abord, qui c’est qui prend la moins value dans les dents, ce n’est pas vous ! C’est le propiétaire ! Donc je ne vois pas en quoi cela vous concerne. Et ensuite, si vous voulez regarder comment l’Etat utilise les deniers publics pour sa politique de logement, il suffit de regarder ces jolies jolies barres d’immeuble HLM que l’Etat a construit à tour de bras dans les années 60 et 70 dans certains banlieues et que maintenant, il fait détruire à la dynamite : vous appelez cela un investissement rigoureux, ça ? Combien de millions ont été dilapidés pour construire toutes ces cages à lapin ? Un immeuble qui a une durée de vie de trente ou quarante ans, on n’a jamais vu cela sauf avec des mobilhome ou des préfabriqués ! Tant qu’à faire, je préfère croire dans la rationalité de l’investisseur privé plutôt que dans celle d’un organisme étatique.

    Enfin, vous avez plein d’idée pour utiliser l’argent « détournés » par les niches fiscales. Je passe sur l’utilisation du mot « détournés » qui a une connotation de malhonnêteté, ce qui n’est guère agréable. Ensuite, il y a un petit détail, c’est que cet argent n’est pas celui de l’Etat : c’est celui du contribuable. Et avant de l’utiliser comme vous le proposez, cela suppose de l’exproprier.
    A moins que vous nous affirmiez, façon Proudhon, que la propriété, c’est le vol ?

    Et je finirai avec un denier point sur les nounous : que faites vous de la liberté qu’a chacun d’organiser ses modes de garde ? Et si certains parents trouvent cela plus pratique de partager une nounou avec leurs voisins plutôt que de devoir déposer leurs gosses à des horaires limités, je ne sais où loin de là où ils habitent ? Pourquoi leur imposer un mode de garde si cela ne coute pas plus cher à l’Etat ? parce que soyez bien convaincus qu’un enfant en crèche coute bien plus cher à l’Etat qu’une réduction d’impôt pour la nounou : rien qu’au niveau de l’immobilier, la nounou, elle vient chez vous ou vous allez chez elle : pas de terrain à acheter, pas d’immeuble à construire, pas de personnel d’entretien ...

    Bon, c’est passionnant tout cela, mais on digresse, là, non ?



  • Icks PEY Icks PEY 22 septembre 2010 12:39

    Oui, vous avez raison, mais c’est plus compliqué que vous ne le dites.

    En fait, je vous invite à lire ma réponse que je viens de vous faire au dessus sur les niches fiscales.

    Si vous n’arrivez pas à concevoir qu’une niche fiscale, c’est avant tout l’Etat qui incite l’argent du domaine privé à satisfaire un besoin public, nous ne pourrons pas nous comprendre.



  • Icks PEY Icks PEY 22 septembre 2010 12:26


    @ xbrossard
    L’attaque personnelle, ce n’était pas vous mais zombie.
    J’entends bien votre propos sur les niches fiscales et ils démontrent en fait un malentendu sur la notion de niches fiscales.
    En réalité, vous n’êtes pas le seul et rares sont les journalistes qui comprennent ce que sont les niches fiscales.
    Ici, seul Castor semble réellement informé de ce qu’est une niche fiscale.

    Permettez moi d’en dire deux ou trois mots.

    Vous avez une communauté d’individus organisée sous la forme d’un Etat.
    Cet Etat doit assumer un certain nombre de mission au profit de la communauté.
    Or, il n’y arrive pas tout seul. C’est l’échec du communisme : un Etat qui prétend tout régenter dans le vie de la communauté est un Etat qui va vers la faillite.
    L’Etat doit donc, pour assumer ses responsabilité sociales, se tourner vers le domaine privé.

    Je prends un exemple : le logement. L’Etat ne peut pas fournir à tous les citoyens un logement. D’abord, ce n’est pas son rôle et ensuite, il n’en a pas les moyens financiers. En revanche, il doit fournir le cadre juridique et fiscal qui permet aux agents économiques privés de construire des logements qui satisferont ce besoin collectif. Les niches fiscales dont vous parlez sont, bien souvent, des dispositifs d’incitation des contribuables à l’investissement dans l’immobilier afin, justement, que le parc immobilier réponde aux besoins de la population.
    Autrement dit, par les niches fiscales, l’Etat oriente les investissements des agents économiques privés vers les activités dont la population a besoin.
    Vous ne vous en rendez sans doutze pas compte, mais les niches fiscales immobilières n’existeraient pas depuis trente ans que votre loyer serait le double de ce qu’il est aujourd’hui ! Car le parc immobilier serait 30% moins important. la niche fiscale immobilière est une subvention à la construction de logements, mais cela, peu de gens arrivent à le comprendre.

    Je donne un autre exemple : les gardes d’enfants. Vous avez une réduction d’impôt pour votre nounou. Pourquoi ? Pour faire plaisir aux riches ? Non : ce dispositif existe car les communes et l’Etat de façon générale est incapable de proposer un nombre satisfaisant de places dans les crèches et les garderies. Accorder une réduction d’impôts pour les nounous c’est le moyen d’allèger la demande sur les services de garderies déjà surchargés. L’Etat se dispense auinsi de construire de nouvelles crèches/garderies.

    Vous n’arrivez pas à le saisir, mais la notion de niches fiscale a souvent une utilité sociale.
    Dès lors qu’une niche fiscale ne correspond à aucun besoin précis de la communauté, je suis d’accord : supprimons là !

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