« Voilà pourquoi, en ce moment, les banques n’ont aucun intérêt à vous prêter de l’argent.
Les banques s’enrichissent tant que vous êtes endettés.. »
Ce n’est pas un peu paradoxal ? Si les banques ne vous prêtent pas, comment vont-elles s’enrichir ?
L’autre erreur est de considérer un système particulier et d’en tirer une règle générale : si le dernier créancier n’est pas le même que le premier débiteur, la démonstration tombe à l’eau comme l’auteur le souligne.
Or certains acteurs économiques sont des créanciers nets, d’autres des débiteurs nets. Le système ne pourra donc pas être répliqué dans la vie réelle : cela coincera à ces endroits-là.
J’ai du mal à voir où l’auteur veut en venir :
d’une part il fustige l’état, qui est « le
cauchemar de l’économie française » et d’autre part, il se demande « qui profite du pognon dingue des
péages d’autoroutes ? ».
De
nombreux intervenants ont souligné les contrats d’exploitations léonins, la connivence politique-grandes entreprises, etc…
Je passerai sur des arguments qui peuvent être discutés comme le fait
que les autoroutes en question soient amorties, ce n’est pas mon propos.
Ce qui me fait bondir est prétendre que « L’autoroute n’est pas la seule
solution pour se déplacer en France. Il n’y a pas une situation d’exclusivité
qui créerait une violation de la liberté de circuler : le train, l’avion, le
réseau de routes nationales peuvent se substituer ». C’est vrai en théorie, mais cet argument ne
tient pas une seconde : le train… (soupir !). L’avion… (re-soupir !) et les routes
nationales… (sanglot !).
Ouvrir le marché est courir le risque de la mise en
place de plusieurs autoroutes parallèles.
Pour un libéral, c’est un bienfait mais pour n’importe qui d’un peu
sensé une hérésie : des infrastructures comme une autoroute ne sont jamais
qu’un mal nécessaire (demandez à ceux qui habitent à-côté) et il vaut mieux les
limiter autant que faire se peut. Le
libéral pur et dur imagine que chacun assumera ses responsabilités, mais il
oublie que si les conséquences ne se produiront qu’à long terme ou seront
supportées par d’autres, la nature humaine est ainsi faite qu’il se fichera
éperdument des responsabilités en question.
Pour moi, ce genre d’infrastructure est clairement de la responsabilité de l’état. Qu’il ait laissé la bride sur le cou à des concessionnaires pour plumer les automobilistes depuis la construction des autoroutes en question est un manquement à ses missions.
Petite correction : c’est dégoûté par le semblant de sécurité que les forces de l’ordre assuraient qu’il a voulu vendre sa maison. Et quand on a voulu taxer sur la plus-value, il a refusé, arguant que faire face à un tel laisser-aller en matière de sécurité était un cas de force majeure. C’est ainsi qu’il s’est retrouvé devant ce juge qui lui a sorti cet argument odieux.
Cuba... Malheureux ! Le paradis du prolétaire, avec une médecine que le monde entier envie et un enseignement qui fait pâlir de jalousie Jean-Michel Blanquer.
Ce qu’ils ne savent pas, c’est que j’ai eu l’occasion de faire connaissance avec la médecine socialiste gratuite : le médecin ne vous soigne pas si vous n’allongez pas le bakchich et les pharmacies sont vides : à moins de connaître quelqu’un qui connaît quelqu’un, vous pouvez mourir sur place, ce n’est pas le leader maximo ou le conducator qui s’en souciera.
Quant au système éducatif, je suis beau joueur. Mais pas difficile de faire mieux que Blanquer (ou que les clowns qu’on a chez nous).
Mais dans ce genre de pays, la discipline n’est pas un vain mot. Celui qui va se risquer à menacer sa prof avec une arme, factice ou pas, risque sa peau. Et il ferait beau voir que quelqu’un ose la ramener parce que la police rudoie quelques étudiants turbulents comme à Mantes la Jolie. C’est la seule chose que j’ai aimée dans ces pays : au moins la racaille a peur de la police.