• AgoraVox sur Twitter
  • RSS
  • Agoravox TV
  • Agoravox Mobile

Paul Jael

Je suis un passionné d'économie politique, plutôt hétérodoxe. J'ai écrit l'ouvrage "Ombres et lumières de l'économie politique" consultable et téléchargeable en entier ou par morceaux à l'adresse : http://www.eco-medie.be

Tableau de bord

  • Premier article le 10/06/2019
  • Modérateur depuis le 19/06/2019
Rédaction Depuis Articles publiés Commentaires postés Commentaires reçus
L'inscription 45 86 795
1 mois 1 2 19
5 jours 0 0 0
Modération Depuis Articles modérés Positivement Négativement
L'inscription 0 0 0
1 mois 0 0 0
5 jours 0 0 0

Ses articles classés par : nombre de réactions













Derniers commentaires



  • Paul Jael 13 avril 18:44

    @mimi45140
    Votre question est étonnante. 75% de mon article sont consacrés à cette question et même la totalité de « comment le crédit crée la monnaie ». Simplement, je ne recours pas à cette terminologie car elle est peu usitée dans les milieux académiques.
    Concernant l’inflation, je l’aborde dans « la valeur de la monnaie ». Les autorités doivent trouver l’équilibre entre avoir suffisamment de monnaie pour permettre à l’économie de croître et pas suffisamment pour la dévaloriser. Equilibre difficile.
    Concernant l’inflation, elle peut avoir d’autres causes que l’accroissement de la masse monétaire, par exemple la hausse des prix à l’importation ou la spirale entre les profits et les salaires.. C’est un phénomène connu des économistes depuis longtemps (déjà Thomas Tooke en 1844) que l’augmentation des prix peut être la cause de l’augmentation de la masse monétaire aussi bien que sa conséquence. Facile à comprendre : si les prix augmentent, on doit emprunter des montants supérieurs pour financer l’activité et donc on créera donc plus de monnaie.



  • Paul Jael 12 avril 00:14

    Ainsi donc le doute sur cette question est INTERDIT. N’avez-vous pas oublié de vérifier au dictionnaire la signification du mot « interdit » ?

    « Il rappelle que la science, c’est aussi le doute... jusqu’à plus ample informé ». C’est très bien de douter mais quand un homme est à la mer, il vaut mieux ne pas douter trop longtemps avant de lui envoyer la bouée. Parfois il y a urgence. Actuellement, le « plus ample informé » est plus qu’atteint et ce depuis un certain temps déjà. Mais l’urgence ne fait qu’augmenter car les actes ne suivent pas les discours.



  • Paul Jael 18 décembre 2023 20:13

    de deux dualistes, voulais-je dire



  • Paul Jael 18 décembre 2023 20:11

    Nous sommes tous tour à tour moniste et dualiste. Nous avons déjà tous été le dualiste de quelqu’un. Aucun être humain n’est immunisé là-contre. Mais probablement, certains ont plus tendance à l’être que d’autres.

    Vous imaginiez une discussion entre un moniste et un dualiste. Ce qui doit être au moins aussi fréquent, c’est l’affrontement de deux monistes en désaccord.



  • Paul Jael 16 décembre 2023 23:09

     Les dépréciations ne menacent pas seulement la monnaie papier : l’or des Amériques a entraîné une inflation des prix aux XVIe et XVIIe siècles, car le flot d’or américain vers l’Europe en accroissait la masse plus vite que la croissance des biens.

     La monnaie scripturale (comptes en banque à vue) a été inventée à Venise dès la fin du moyen âge. C’est une vraie monnaie.

     Ce sont les commerçants qui ont mis en place la monnaie papier et la monnaie scripturale, pas les Etats. Au début du XIXe siècle, un débat opposa le « banking principle » au « currency principle ». Le premier regroupait les économistes libéraux optimistes quant à la capacité du marché à réguler la monnaie de crédit (Adam Smith était de cet avis). Le second estimait que l’autorité publique devait intervenir pour garantir la stabilité monétaire. C’est ce dernier qui finit par l’emporter ; la Banque d’Angleterre reçut ainsi le monopole de l’émission des billets et elle fut gérée comme un service public. Parallèlement, les banques privées gardaient la capacité de créer de la monnaie scripturale, ce qui était incohérent comme le fit remarquer un tenant du banking principle.

     Un bon système monétaire est capable d’adapter en permanence l’offre de monnaie aux besoins et ces besoins ne sont pas stables, du moins pas dans notre monde industrialisé. La monnaie de crédit paraît un système astucieux de ce point de vue, car le besoin de crédit se calque spontanément sur le niveau d’activité économique. Certes, les déficits publics ont un effet déstabilisateur de ce point de vue ; par contre, ils ont l’avantage potentiel (pour autant que la gestion de l’Etat ne soit pas trop mauvaise) de rendre possible l’exercice d’une politique budgétaire et monétaire. Celle-ci est indispensable à la stabilité du système économique dans son ensemble ; lors de la crise covid, elle a sauvé le monde d’un crash épouvantable.

Voir tous ses commentaires (20 par page)


Publicité


Publicité



Palmarès

Publicité


Agoravox.tv