En clair, qui est derrière cette présence ? Le savez-vous ? Et cela concerne, cela va de soi, Enki, qui êtes-vous ? A part d’être humain.
Oui, c’est une vraie question. Stanley Kubrick se l’était posée aussi avec son « 2001, l’odyssée de l’espace », le meilleur film de tous les temps. Les autres animaux ont « l’avantage » de ne ne pas avoir à se la poser, nous non, un incongru nous est tombé dessus, comme le monolithe : « qu’est-ce qu’on fout là ? »
Je vais commencer par vous décevoir : je ne sais pas, je n’ai pas la réponse. Mais savoir vivre avec une incertitude et donner sens à une question, ce que vous faites, cela s’apprend. Le malheur est de boucher le trou en inventant un dieu qui apporte toutes les solutions et il n’y a plus besoin de réfléchir, ni d’exercer sa curiosité, ni comprendre dans quoi on vit, tout ce à quoi sert l’intelligence. Et c’est pire que ça, car il y a trois religions qui revendiquent l’exclusivité du même dieu. Ce qui cause peut-être le principal cauchemar sur terre pour celui qui sait voir. Mais pour voir, il faut savoir s’en sortir, pour examiner, ce n’est pas en rentrant dans l’armoire qu’on peut la déplacer.
Les narrations très différentes des cosmogonies anciennes racontent toutes une même chose : le monde a commencé avec le chaos et le cosmos est venu, le désordre et l’ordre, aujourd’hui l’entropie et la néguentropie, c’est pareil. Un monde originel parfait créé en 6 jours, n’est rien d’autre qu’un simple délire. Sans compter que si un dieu avait réussi cela, pourquoi aurait-il créé le mal ? Il y a une entourloupe dans l’histoire. Si j’arrive à faire de l’ordre autour de moi, plus précisément à organiser l’harmonie, c’est pour évacuer ce qui fait souffrir, aux autres comme à moi, le contraire du sadisme.
Dans l’’explosion initiale, l’Univers a créé des harmonies, c’est l’intelligence. Nous en sommes des créations, de l’Univers et de son intelligence : empilant une somme ébouriffante d’harmonies, tant physiques que chimiques, biologiques, biosphériques sur notre planète de vivants. Et en plus le luxe de récupérer une partie de son intelligence pour créer nos harmonies : qui est la logique de l’Univers : c’est déjà chouette non ? Il vous faudrait quoi de plus ? Mais ce n’est pas simple, car il faut se nourrir du chaos pour faire notre cosmos, il y a des harmonies insuffisantes, ou trompeuses, qu’il faut même parfois casser, il faut apprendre, comme l’Univers continue de le faire, les physiciens appellent cela maintenant l’information, dont les les énergies et les matières en sont l’expression.
(services are unilable : chiant, faut tout recommencer)
@SilentArrow
.
Aucune différence qualitative, juste une différence quantitative.
Evidemment.
.
Aristote a dit : L’homme est différent de l’animal en ce qu’il est plus apte à l’imitation.
Je ne retrouve pas la vidéo, de la pieuvre chassée par un poisson qui se transforme en poisson-pierre, y compris le relief « rocheux » de sa peau. Le prédateur a arrêté instantanément sa chasse.
Les pieuvres ont un réseau neuronal étendu dans toutes les tentacules : huit cerveau exploratoires en concertation, alors qu’on n’en a qu’un... Raison pour laquelle elles trouvent rapidement à dévisser le couvercle pour manger sans le bocal. Elles arrivent même à parcourir rapidement un labyrinthe à différents pièges qu’un humain aurait difficulté à faire : https://www.youtube.com/watch?v=7__r4FVj-EI
Les humains ont l’avantage de la bipédie, pour transporter des proies et des provisions avec les mains pour aussi fabriquer, ce que les autres animaux ne peuvent pas faire. Mais cela a créé un dilemme : la tête en casque de vélo pour les quadrupèdes horizontaux a agrandi l’encéphale pour finir l’équilibre vertical, tandis que le bassin s’est rétréci et renforcé pour tenir toute la partie supérieure du corps. Les bébés passent plus difficilement le bassin pour naître. Le cerveau n’est pas fini afin de passer le bassin, contrairement aux autres mammifères. Un mammifère naissant va tout de suite au téton, ramper, voir se mettre debout sur pattes si elles sont grandes. Le bébé a juste de la pâte à modeler pour ne rien comprendre du brouillard dans lequel il est jeté. C’est à lui d’apprendre, en commençant pas la mimesis à l’égard de ses parents qui ont l’air d’organiser l’univers dont il ne comprend que pouic. A terme cela lui donne une capacité d’apprendre plus vaste que les autres animaux freinés par leur déterminisme, leur première programmation.
Si on vous contraint à un choix de repas entre des endives au jambon ou des oeufs en gelée, des plats que vous détesteriez, on trouvera que vous êtes pusillanime, incertaine, changeante, chiante ...
Les élections, c’est pareil : c’est un choix contraint, pas l’expression de vos états de pensées.
En plus vous êtes bombardée de sondages vous faisant croire que les Français ont de claires préférences, contrairement à vous fautive avec vos indécisions.
Enfin, vous avez un curseur dans une ligne imposée : celle de la droite à la gauche.
On vous offre la passion ou la frayeur, les extrêmes de cette ligne, sinon le milieu, l’apaisement, le sérieux, la doxa. Alors qu’il n’y a rien de plus ou moins raisonnable en soi avec une pensée posée sur une ligne artificielle avec des extrémités et un milieu.
Les élections éclatent l’ensemble de valeurs et opinions en vous et vous réduisent à devoir chercher quel pourrait être le moins pire selon vous comme la plupart des Français.
Elire n’est pas voter. Un référendum sur un sujet précis, oui, c’est choisir.
Il n’y a pas d’apparition du premier humain, ni de maillon manquant, les paléontologues le savent bien. L’évolution a été buissonnante en plus de l’arborescente. De nouvelles sous-espèces en création se sont aussi croisées qui ont elles mêmes crée des sous-espèces se recroisant encore.
Nombre de sapiens caucasiens ont du néanderthalien en eux, le traçage ADN l’a prouvé. Des euro-asiatiques ont du dénisovien. Les Chinois et tous les austronésiens qui en ont découlé depuis Taïwan ont du floresiensis. Et les paléontologues continuent leurs découvertes de continnum et croisements entre primates, des simiens aux sapiens. De même, la « race » africaine a ses caractéristiques communes, mais ne s’est pas faite d’une seule branche, d’un seul bloc. Les tustis et les pygmées, les noubas et les sans sont très différents, car issus aussi de différentes branches préalables d’hominidés, en plus des adaptations morphologiques aux milieux géoclimatiques.
Les monothéistes pensent que les humains ont une âme et une vie éternelle et pas les animaux. Il serait intéressant de savoir comment elle est apparue ; Y a-t-il eu un jour un enfant hominidé avec une âme issu de parents sans âme ? Comment ? Et avant l’écriture des livres des religions monothéistes, comment les humains avec une âme pouvaient aller au paradis, s’ils en ignoraient l’existence ? Et pourquoi un dieu ne leur aurait pas communiqué son existence si ces humains avaient déjà une âme ?
Apparition de la pensée
Votre séparation sur la pensée que les humains auraient et pas les animaux est artificielle. Les fourmis, ou les oiseaux auraient pu tout aussi bien prendre le pouvoir sur la terre pour l’aménager à sa convenance. C’est évolutif.
De primates ont quitté le monde des arbres qui était leur refuge, pour s’étendre sur le sol dans des endroits où il y avait aussi à manger, sans trop de prédateurs. Les extrémités des membres spécifiquement formées pour accrocher aux branches ont été réutilisées différemment, avec celles du bas pour étendre les aires de recherche. les mains disponibles permettaient aussi de transporter, stocker, empiler, fabriquer. L’intelligence est venue en fonction de ça. Des chevaux et des saumons ne peuvent pas fabriquer. Avec la station debout, l’odorat s’est rabougri, puisque le nez n’était plus dans l’herbe pour chasser à la piste et la vision est devenue puissante comme les oiseaux, pour chasser à l’observation. Bref, il serait trop long de détailler, mais c’est une longue suite de transformations qui ont abouti à l’humain et sa façon de penser d’aujourd’hui.