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Bertrand Lescribe

Je suis Bertrand, retraité actif, passionné d’histoire et de philosophie. Fort d’une longue expérience dans la grande distribution et la formation, j’observe aussi avec intérêt les enjeux de l’insertion professionnelle, l’évolution du retail et les dynamiques de nos territoires. Je crois qu’un humanisme éveillé et éclairé, féministe, intégratif et universel, fondé sur une éthique responsable, peut nous aider à bâtir une société plus juste, équitable et inspirante pour tous. Je me méfie des étiquettes et des stéréotypes. Mon engagement est ancré dans le réel, nourri par une expérience de terrain auprès de ceux qui luttent pour trouver leur place dans la société. Je crois que le progrès passe par des solutions pragmatiques, adaptées et humaines, plutôt que par des discours idéologiques ou déconnectés des réalités quotidiennes. À travers mes articles, je souhaite partager réflexions, analyses et propositions concrètes, dans un esprit de dialogue et d’engagement citoyen.

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  • Premier article le 17/12/2024
  • Modérateur depuis le 18/02/2025
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Derniers commentaires



  • Bertrand Lescribe 18 février 21:03

    @mursili 

    Cher·e Internaute,

    Votre réaction, bien que vive, appelle une réponse fondée sur des faits et une éthique de la précision.

    1. Sur le « baratin ou radotage » :
      Si mon message vous a paru long, c’est que la complexité historique et juridique du conflit israélo-palestinien exige des nuances. Réduire ce débat à des slogans (« génocide ») ou à de l’ironie (« mon capitaine ») ne sert ni la cause palestinienne, ni la mémoire des victimes de génocides avérés.

    2. Sur l’accusation de « génocide » :
      Utiliser ce terme pour décrire les actions d’Israël à Gaza est juridiquement infondé et moralement problématique. La CPI, l’ONU et les ONG dénoncent des crimes de guerre ou crimes contre l’humanité possibles, mais aucun tribunal ne parle de génocide. Confondre ces notions affaiblit la lutte contre les véritables génocides (Rohingyas, Ouïghours) et banalise la souffrance de leurs victimes.

    3. Sur la mémoire et l’oubli :
      Personne ne nie les souffrances des Palestiniens à Gaza : pertes civiles, blocus, destructions. Mais qualifier cela de « génocide » revient à instrumentaliser une tragédie pour en occulter une autre (la Shoah). La mémoire exige de la rigueur, pas de la surenchère.

    4. Pour un dialogue constructif :
      Plutôt que de clore le débat par des anathèmes, engageons-nous sur des faits :

    • Le droit international condamne la colonisation israélienne en Cisjordanie.

    • Le Hamas est accusé de crimes de guerre pour ses roquettes visant des civils israéliens.

    • La paix passe par la reconnaissance mutuelle, pas par la diabolisation.

    En espérant que ces clarifications nourrissent une réflexion plus sereine,

    Cordialement,



  • Bertrand Lescribe 18 février 20:57

    @Durand 

    Cher·e Internaute,

    Votre commentaire soulève des questions cruciales sur la mémoire, la responsabilité et les mots. Permettez-moi d’y répondre en croisant les disciplines pour nourrir le débat.

    1. Sur la création d’Israël et le sionisme :
      La création d’Israël en 1948 fut une réponse complexe à l’antisémitisme millénaire et à la Shoah, mais aussi le fruit de décisions internationales (ONU) et de revendications légitimes. Qualifier tous les sionistes d’« extrémistes » revient à ignorer la pluralité de ce mouvement, qui incluait des pacifistes et des intellectuels. La critique des politiques israéliennes actuelles est légitime, mais doit éviter les généralisations anachroniques.

    2. Sur le terme « génocide » :
      La Convention de 1948 définit le génocide par l’intention d’exterminer un groupe. Si la souffrance à Gaza est réelle et condamnable, son instrumentalisation sémantique nuit à la mémoire des victimes de la Shoah et des génocides reconnus (Rwanda, Arménie). Privilégions des termes précis (« crimes de guerre », « crise humanitaire ») pour décrire des réalités distinctes.

    3. Sur « NOTRE génocide » :
      La responsabilité collective doit être pensée avec nuance. L’Occident porte une part d’héritage colonial, mais réduire le conflit israélo-palestinien à une faute « occidentale » occulte les responsabilités multiples (acteurs locaux, régimes arabes, etc.). La paix exige de reconnaître toutes les souffrances sans les hiérarchiser.

    4. Contre les amalgames :
      Comparer Gaza à Auschwitz, comme le fait le titre critiqué, banalise l’indicible. De même, attribuer la violence actuelle à une « faute originelle » de 1948 simplifie un siècle d’histoire. Encourageons plutôt un dialogue fondé sur des faits vérifiés, une mémoire respectueuse et une éthique de la complexité.

    En espérant que ces pistes contribuent à une réflexion apaisée,

    Cordialement,



  • Bertrand Lescribe 22 janvier 15:27

    Je souhaite contribuer à la réflexion sur l’antisémitisme que soulève votre article, en proposant quelques éléments de contexte qui me semblent importants pour enrichir ce débat complexe.

    L’actualité récente, avec la forte augmentation des actes antisémites signalés en 2023 et 2024, nous invite à examiner ce phénomène avec attention.

    Pour éclairer ce débat, il peut être utile de considérer quelques points essentiels :

    1-La question des définitions

    L’antisémitisme a connu différentes expressions historiques : l’antijudaïsme religieux médiéval s’est transformé en antisémitisme racial au XIXe siècle, avant de prendre des formes nouvelles aujourd’hui. Cette évolution nous invite à la précision dans l’usage des termes et des concepts juridiques actuels.

    2-La dimension mémorielle

    L’histoire des persécutions antisémites, particulièrement la Shoah, constitue un héritage douloureux qui mérite d’être abordé avec sensibilité. Cette mémoire participe à notre compréhension des mécanismes de discrimination et contribue à leur prévention.

    3-La distinction nécessaire

    Il me semble important de distinguer la critique politique légitime des préjugés discriminatoires. Les travaux de la CNCDH proposent des critères utiles pour établir cette différence, permettant un débat constructif tout en identifiant les stéréotypes problématiques.

    4-L’approche des sources

    Pour approfondir cette réflexion, il pourrait être intéressant de croiser différentes sources :

    • Les rapports institutionnels (DILCRAH, CNCDH)
    • Les études historiques sur l’évolution de l’antisémitisme
    • Les analyses sociologiques contemporaines
    • Les travaux juridiques sur la lutte contre les discriminations

    Pour contribuer à un dialogue constructif, je suggère :

    • D’examiner les faits dans leur contexte historique et social
    • De privilégier un vocabulaire précis et respectueux
    • De reconnaître la complexité des enjeux contemporains
    • De maintenir une distinction claire entre critique et préjugés

    Cette réflexion gagnerait à s’enrichir des nombreux travaux de recherche disponibles sur ces questions. Je reste ouvert à la discussion et à l’échange d’autres points de vue sur ce sujet important.

    Bien cordialement



  • Bertrand Lescribe 19 décembre 2024 18:04

    Merci pour votre retour. Vous avez raison de souligner que les Américains sont les premiers concernés par leur système démocratique, et il est évident que toute réflexion sur ce sujet doit respecter leur souveraineté. Cependant, l’analyse d’autres systèmes démocratiques, comme celui des États-Unis, peut aussi être une manière d’enrichir notre propre réflexion en France.

    La comparaison et l’étude des différents modèles permettent de mieux comprendre les forces et faiblesses des systèmes politiques, qu’ils soient étrangers ou nationaux. L’objectif de mon article n’était donc pas de donner des leçons, mais d’explorer comment des choix institutionnels influencent la démocratie, une question qui résonne également chez nous.

    Je préfère me concentrer sur le fond de ces questions, car elles touchent à des enjeux universels, tels que l’équité et la représentativité dans les systèmes politiques. Quant à la situation française, il est vrai qu’elle appelle à des réflexions et des actions urgentes pour renforcer nos propres institutions et notre démocratie. Peut-être pourrions-nous d’ailleurs utiliser ce même cadre d’analyse pour réfléchir aux défis auxquels notre République est confrontée, comme l’abstention croissante ou la représentativité politique. C’est une piste que je serais ravi de développer dans un prochain article.



  • Bertrand Lescribe 19 décembre 2024 10:13

    @titi

    Critiquer les règles n’est pas une spécificité française, mais une démarche universelle lorsqu’on cherche à comprendre les mécanismes qui mènent à des résultats contestés. Aux États-Unis mêmes, le débat sur le système électoral, en particulier le rôle du Collège électoral, est récurrent. Des politologues, des universitaires, et même certains responsables politiques américains remettent régulièrement en question ce système, estimant qu’il ne reflète pas toujours fidèlement la volonté populaire.

    L’objectif de mon article n’était pas de critiquer gratuitement, mais d’interroger les principes sur lesquels repose le système démocratique américain, tout en proposant des pistes pour un éventuel ajustement, comme c’est le cas dans toute démocratie vivante. Remettre en question des règles ou des pratiques n’est pas un acte de mécontentement, mais une contribution au débat nécessaire sur l’équité et la représentativité dans les systèmes politiques.


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