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julie

Je suis Julie, chef d’entreprise, ancienne fonctionnaire, mariée, trois enfants. J’habite dans le Rhone

Tableau de bord

  • Premier article le 20/03/2007
  • Modérateur depuis le 27/03/2007
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  • julie 22 mars 2007 15:06

    Réponse à mes détracteurs :

    Selon vous, les chefs d’entreprise vivent ils tous avec des milles et des cents ? Non. Croyez vous que j’ai le salaire de la créatrice de Loreal ? Si oui, vous vous êtes trompés de pays.

    Par ailleurs, moi l’horrible « chef d’entreprise », la « bourgeoise », tant qu’on y est pourquoi pas la bobo ? Qui évidemment ne connait pas les fins de mois difficiles -croyez vous que je ne paye pas d’impôts et de charges ? - ni même les difficultés des salariés en France (je n’ai que 46 employés...Certainement pas représentatif je pense, puisque que, sans doute, je n’emplois que des gens issus de la « bourgeoisie » !)j’ai, en dépit de tous mes soucis (et croyez moi ils sont nombreux), l’audace de parler d’une France que j’aime, et c’est assez normal, c’est ma Patrie ! Et cette France que j’aime, je ne nie nullement ces problèmes, j’essaye simplement de rappeler que la France ce n’est ni le Brésil, ni l’Argentine, ne serait ce que parce que, dans ces pays là, le « salaire minimum d’insertion » n’existe souvent pas !

    Moi la « bourgeoise », l’ultra libéraliste, je ne connaitrais pas la pauvreté, la misère, les difficultés de la vie ? Mais dites donc ! Je ne suis pas née avec une cuillère en argent dans la bouche, et je ne suis pas devenue chef d’entreprise comme çà, par magie ! IL a fallu que j’en passe, comme tous les créateurs d’entreprise, par l’administration, le banquier, les excursions pour trouver un local, et gérer dans le même temps ma vie familiale, et rapporter des sous dans mon foyer. Je ne vis pas dans le luxe, loin de là ! Et mes enfants non plus !

    Les chiffres maintenant. Ils ne sont pas issus de l’INSEE, mais de références internationales. Et j’ai lu le livre sur les pauvres en France, contrairement à d’autres qui parlent beaucoup mais sans se renseigner avant, et je respectais profondément l’Abbé Pierre. C’était un homme remarquable, que j’ai même pu rencontrer un jour, et qui m’a appris beaucoup de choses.

    Aussi, pour ceux qui me taxe d’ultra libéralisme (j’ignorais que défendre son pays, contre justement ceux qui pronent des réformes ultra libérales en annonçant son déclin, était un acte d’ultra libéralisme !), vous auriez pu voir qu’en plus d’être cette « horrible » chef d’entreprise, j’ai également été fonctionnaire, donc très attachée à la notion de « service public », et au modèle social français en général, d’ailleurs, sinon pourquoi aurais je dénoncer le TCE dans un autre article, moi qui, selon vous, devrait, en raison de mes choix libéraux, être une grande zelatrice de cette constitution ?

    Est ce une faute si grave de montrer combien notre France est pleine d’atouts, et quels petits changements il faudrait faire pour qu’elle aille encore mieux, justement pour qu’elle puisse préserver sa spécificité ?

    Est ce que je demande la privatisation des services publics ? Non. Moins d’effectifs ? Non. Je demande simplement qu’on fasse une fiscalité intelligente, pouvant assurer nos retraites (est ce mal ?), notre competitivité (donc l’emploi), et notre croissance. Je demande aussi des simplifications administratives pour que les entreprises puissent (et pas seulement les entreprises d’ailleurs, les particuliers aussi : qui peut, vraisemblablement dire aujourd’hui qu’il n’ignore pas la loi, non par mauvaise volonté, mais faute de la connaitre ?) faire leur boulot, c’est à dire naviguer tranquillement, sans que la boussole (les lois) ne devienne folle : est ce une demande si injustifiée ?

    Je m’interroge aussi sur le rapport entre l’endettement de la France et le pouvoir d’achat des Français. Est si affreux de se demander si en réduisant nos déficits et notre dette, on arrivera pas à augmenter le pouvoir d’achat des Français, sans étrangler pour autant, ou pousser à fuir, les entreprises, seules créatrices d’êmplois marchands, faut il le rappeler ?

    Je ne pense pas que ce soit des demandes libérales, tout cela. Ce n’est à mon sens que du bon sens. Mais bon, c’est comme vous voulez ! Si vous voulez toujours payer plus...

    Ha oui, je demande de réduire les délais de payement dans l’administration et dans la grande distribution. Normalement ne devrais je pas proposer, moi la grande libérale, le contraire ? Pour accentuer les bénéfices, sans rien donner aux salariés ?

    Ha oui, j’allais oublier, une autre grande mesure libérale. Orienter l’épargne des Français sur leur entreprise, et pas seulement le CAC 40 mais c’est tout de même important. On ne peut pas se plaindre de délocalisation si on laisse la tête de l’entreprise devenir étrangère. On ne peut pas non plus redouter l’appetit de l’étranger pour nos innovations, si on fait rentrer le loup dans la bergerie. Il n’y a rien de libéral là dedans. Est ce si bête que çà de vouloir faire rester nos entreprises sur notre sol, avec leur savoir et leur savoir faire, en privilégiant un actionnariat français, plutôt que de voir l’épargne des Français couvrir les notes des frais de fonctionnement, donc augmenter la dette de l’Etat ?

    Mon article n’avait pas vocation à faire de la France le pays parfait, mais je n’approuve pas beaucoup les discours actuels de nos politiques, qui justement se servent du soit disant déclin de la France pour nous faire manger du libéralisme tout azimut.

    Comme je l’ai déjà dit, je ne nie aucunement les difficultés de notre belle France. Que se soit son chomage, son manque de dynamisme économique, ou encore les inégalités ou la pauvreté, ou la smicardisation d’une grande part de nos compatriotes. Je le nie pas, et mieux, j’en parle !

    Simplement,je pense qu’il est important de ne pas sombrer dans le déclinisme où beaucoup veulent nous emporter, pour nous obliger à faire des réformes qui seraient contraires à nos principes.

    Quant à ceux qui disent que je fais un hymne à nos entreprises, et bien je leur dis merci, car c’est le cas ! Nos entreprises ont besoin, comme tout le monde, d’un peu de reconnaissance, et...D’amour. Croire que l’ensemble des chefs d’entreprise ne désirent que le profit est absurde, et quand bien même ce serait le cas, préferiez vous qu’elles visent le déficit ?

    Néanmoins, au cas où certains ne l’auraient pas remarqué, je fais également un bilan positif sur les salariés. Est ce que je ne parle pas de leur bonne éducation ? De leurs competences reconnues internationalement ? De leur dynanisme et de leur polyvalence ? Ayant travaillé en dehors de l’Europe, je crois pouvoir dire que nous avons des salariés très bons, et je mentionne bien la productivité exceptionnelle de ces derniers ! Pour une ultra libéraliste, il y a loin, vous ne trouvez pas ?

    Qui puis je, moi, si les pays qui ont le plein emploi sont ceux où on travaille beaucoup ! Qui puis je aussi s’il y a une corrélation entre l’endettement et le pouvoir d’achat !

    Et pour ceux que çà dérange de dire du bien de notre France, et bien désolé, mais je n’y peux rien si j’aime mon pays.


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