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Laurence Bonzani, Serge Guérin, Safia Lebdi et Jean-Marc Pasquet

Laurence Bonzani, Serge Guérin, Safia Lebdi et Jean-Marc Pasquet

Ils et elles siègent au Conseil régional Ile de France au sein du groupe Europe Ecologie-Les Verts.

Tableau de bord

  • Premier article le 06/09/2007
  • Modérateur depuis le 15/01/2008
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Derniers commentaires



  • Laurence Bonzani, Serge Guérin, Safia Lebdi et Jean-Marc Pasquet Jean-marc PASQUET 26 juillet 2008 22:06

    L’électricité nucléaire : mode de chauffage le moins polluant ?

    Les réacteurs nucléaires, en sous régime par rapport à l’utilisation de notre parc résidentiel, ne sont pas en phase avec l’électricité nécessaire pour nos convecteurs les jours d’hiver. EDF doit alors allumer des centrales thermiques -polluantes- en complément.

    Or il faut 3,5 fois plus de fioul, de gaz ou de charbon pour alimenter une centrale qui chauffera un logement à l’électricité que si le logement était directement équipé d’une chaudière brûlant ce même fioul ou gaz. Donc 3,5 fois plus de CO2 émis. Le rendement des centrales électriques nucléaires ou thermiques est ainsi proche de 33% sans compter les pertes dans les lignes électriques, soit environ 11%.

    L’Ademe a publié en 2005 une note différentiant le contenu en CO2 de chaque kilowattheure électrique. ,

    Selon les usages faits de l’électricité, il en ressort que chaque kWh électrique consommé en période de chauffage produit 180g de CO2 et jusqu’à 260g les années à hiver froid, cette pollution par contribution à l’effet de serre étant bien évidemment à ajouter à la question des déchets nucléaires.

    A titre de comparaison un kWh de chauffage émet :

    * 200 g de CO2 s’il est produit par une chaudière gaz * 280 g de CO2 s’il est produit par une chaudière fioul * 900 g de CO2 s’il était produit par une seule centrale thermique au charbon alimentant un convecteur électrique

    Le contenu en CO2 de l’énergie nucléaire est donc loin d’être nul !

    D’après les prévisions de l’ADEME (cf note de débat sur les ENR

    page 41), la contribution CO2 d’un kilowattheure électrique pour le chauffage passera à 300 grammes en 2010.

    Rappelons que le chauffage électrique est interdit au Danemark et que dans certains cantons suisses, il n’est autorisé que si le promoteur immobilier réussit à démontrer qu’il ne peut pas utiliser un autre mode de chauffage.

    En savoir plus sur le site wwf.fr

    source : http://www.ideesmaison.com/Le-chauffage-les-differentes.html



  • Laurence Bonzani, Serge Guérin, Safia Lebdi et Jean-Marc Pasquet Jean-marc PASQUET 7 avril 2008 21:55

    Dans l’histoire récente des finances publiques, nous avons connu successivement trois périodes :

     une gestion par la gauche marquée, jusqu’en 2001, par la baisse du déficit budgétaire y compris dans sa composante - essentielle - de fonctionnement (1) tout en maintenant à un haut niveau relatif l’effort d’équipement

     une gestion par la droite marquée, jusqu’en 2005, par la hausse des déficits de l’Etat, creusés par les baisses d’impôts dans un contexte de tassement de son effort d’investissement

     depuis 2006, une politique de stabilisation des déficits de l’Etat supportée par la chute spectaculaire de ses investissements (2) et une baisse volontaire des recettes courantes (paquet fiscal).

    Le projet de loi de finances 2008 le confirme, nous arrivons au bout de la logique de ce troisième cycle.

    POUR L’ETAT, UNE SITUATION DIFFICILE

    Comme les marges de manoeuvre en termes de baisses de recettes sont épuisées - sauf à creuser davantage le déficit - et qu’il n’est déjà plus possible de diminuer la frange investissement du budget de l’Etat déjà réduite à sa plus simple expression, nous sommes peut-être à la veille d’une « révolution » des finances publiques.

    Tout simplement par la force des choses.

    Cela est lié à un objectif essentiel : la volonté de diminuer les prélèvements obligatoires tout en restant sous la barre des 3 % du déficit consolidé sur l’ensemble du périmètre de la dépense publique : Etat, comptes sociaux et collectivités locales.

    Cet objectif est placé sous une contrainte qui « écrase tout » : la dette de l’Etat. Et plus particulièrement l’origine de la dette car désormais, le rapport entre les investissements réalisés par l’Etat et son emprunt n’est plus aujourd’hui que de 3 pour 20. En réalité depuis quelques années, environ 100 milliards d’emprunts annuels ne viennent financer qu’une quinzaine de milliards d’investissements et le solde vient en équilibre des comptes de l’Etat.

    La « stratégie de redressement » prônée par Bercy est décrite dans les scénarios de prospective des finances publiques pour les autorités de Bruxelles.

    Elle part d’un principe simple qui est le déverrouillage du nœud des contraintes en revoyant le rythme des dépenses, du moins, certaines d’entre elles.

    L’Etat affiche « prendre sa part à cet effort » en appliquant au périmètre de sa propre dépense, au mieux, le rythme de la croissance et, demain, celui de l’inflation.

    On notera au passage que l’année des municipales pourrait apparaître dans la ligne de cet objectif lorsqu’elle fait en réalité exception.

    La baisse des concours européens en 2008 a en effet permis au gouvernement Fillion d’afficher une « progression 0 en volume » de ses dépenses courantes et un déficit prévisionnel du budget stabilisé à une quarantaine de milliards d’euros.

    Cela ne tient nullement à une restriction du train de vie de l’Etat sur le périmètre qu’il contrôle.

    A titre d’exemple, une des mesures phares d’économies mises en avant, c’est-à dire le remplacement partiel des départs à la retraite des fonctionnaires, ne produirait que moins d’un milliard d’euros d’économies en régime de croisière. La moitié serait « reversée » aux fonctionnaires en activité. Sur un total de près de 120 milliards d’euros consacrés aux charges de personnel, le gain est mince et hors de proportion des enjeux.

    LA PORTE DE SORTIE : S’APPUYER SUR LES COLLECTIVITES LOCALES

    Côté comptes sociaux, la tentative en cours de réforme de certains régimes spéciaux n’aboutirait simplement qu’à atténuer la dégradation d’autres branches dont la santé, peu propice à l’avenir à contribuer à la résorption des déficits publics.

    Il ne reste plus à l’Etat qu’à chercher des marges de manœuvre du côté de l’autre grand acteur de la dépense publique pour parvenir aux exigences de Bruxelles : les collectivités locales.

    Sa stratégie se reflète dans la progression récente et à venir de ses concours à toutes les strates des collectivités, c’est-à-dire un calage progressif sur l’inflation.

    Il ne faut pas être grand clerc pour anticiper que l’indexation à venir de sa principale composante, la dotation globale de fonctionnement (DGF), pourrait être assise après 2008 sur l’inflation sans intégrer la hausse de la croissance comme c’est le cas actuellement.

    La conséquence de la raréfaction de cette ressource qui constitue près de la moitié des recettes des collectivités serait de contraindre de facto à la baisse le rythme de la dépense locale. C’est le pari fait par l’Etat.

    Ceci étant posé, l’Etat s’inscrirait une fois de plus en rupture du contrat qu’il a passé dès 1996 avec les collectivités en changeant les règles du jeu de leur financement.

    L’IMPOSSIBLE REFORME DU SYSTEME POLITICO-ADMINISTRATIF FRANCAIS ?

    Sur ce sujet, si tous les observateurs s’entendent sur la complexité du « millefeuille » politico-administratif français et les surcoûts qu’il induit, tous n’ont pas la même conception des réformes à conduire.

    Par exemple, faut-il revenir sur la liberté de fixation des taux des collectivités en « dealant » en contrepartie avec les acteurs locaux la pérennité de leurs bases fortement amputées par les réformes récentes ? (3)

    Pourrait-on considérer un pouvoir normatif des collectivités sur l’impôt local à l’instar des collectivités allemandes ou italiennes en échange d’une simplification ou d’une réduction de l’empilement des collectivités ?

    Quelles marges de manœuvre se donne-t-on sur les compensations accordées aux collectivités en échange des décentralisations pour qu’elles ne donnent pas trop la part belle à la « dépense historique » sur les nouvelles politiques ?

    A défaut de trancher ces questions essentielles, la stratégie portée par Bercy risque simplement d’amputer les capacités d’investissement d’un acteur essentiel de la dépense publique. Le secteur public local porte sept fois plus d’investissements que l’Etat pour une contribution au déficit dix fois moindre. Dans cette perspective de « redressement castrateur », la « révolution de la dépense publique » pourrait simplement se traduire par une régression sans la réforme...(4)

    Et pour certaines d’entre elles, cet ajustement se ferait plus cruellement sentir que pour d’autres. Dès lors que la contrainte des ressources accordées par l’Etat aux collectivités se trouverait resserrée et que la politique de péréquation serait préservée, les collectivités les plus en ligne par les réformes à venir seraient les plus jeunes d’entre elles. C’est-à-dire celles dont la composante en dépenses nouvelles mais aussi en investissements est la plus forte : les régions et les intercommunalités.

    Plus globalement, c’est tout le débat de l’efficience de la dépense publique qui pourrait se retrouver une nouvelle fois occulté par la sempiternelle bataille sur les volumes à porter par l’Etat et les collectivités.

    Un jeu de vases communicants et de tuyauteries peu audibles pour les citoyens. Notes : (1) On peut financer un certain temps ses investissements en ayant recours à du déficit mais on ne peut pas financer durablement ses dépenses de fonctionnement par de l’emprunt... (2) 16 milliards en tout quand les collectivités réalisent en année de croisière environ trois fois plus et moins de 3 milliards seulement en ne tenant pas compte des investissements militaires et des réalisations effectives. (3) La plus récente concerne le « plafonnement de la taxe professionnelle à 3,5% de la valeur ajoutée » des entreprises, dispositif qui consiste à n’appliquer la hausse de la fiscalité locale que sur une frange décroissante de la richesse locale imposable. (4) La baisse des investissements publics locaux fait partie des hypothèses retenues dans le rapport social et financier 2008, tome 1, page 90.



  • Laurence Bonzani, Serge Guérin, Safia Lebdi et Jean-Marc Pasquet Jean-marc PASQUET 7 avril 2008 21:53

    « Se cacher de la lumière et cultiver l’obscurité ». Proverbe Chinois.

    On imagine dans quel cauchemar ce parcours parisien a plongé les autorités chinoises si soucieuses traditionnellement de conserver la face. Le véritable chemin de croix imposé ce jour à la flamme a été qualifié par Madame Bachelot de « prise d’otage de l’esprit olympique ». Si rapt il y a eu, c’est de la part du comité des jeux, disqualifié par son choix du régime totalitaire de Pékin pour porter l’esprit de Coubertin. Avait-il feint d’imaginer ce comité de dupe que la lumière ainsi portée sur ce régime pouvait le faire évoluer sur la catastrophique des droits de l’homme ? Ou, plus certainement, se démenait-il contre quelques compensations pour apporter un peu de respectabilité au moment où, à la fin des années 90, le régime de Pékin était fortement en demande.

    De l’autre côté de l’Atlantique, la peut être prochaine dirigeante des Etats-Unis rehaussait l’honneur de nombre de dirigeants occidentaux. Hillary Clinton vient de demander le boycott de la cérémonie d’ouverture des jeux olympiques.



  • Laurence Bonzani, Serge Guérin, Safia Lebdi et Jean-Marc Pasquet Jean-marc PASQUET 28 février 2008 20:58

    Il y a environ 18 mois, nous nous entretenions en aparté d’un colloque avec le président des « chèques restaurant » sur des expériences aux Etats-Unis en matière de soutien à une alimentation équilibrée dans les quartiers pauvres.

    Il s’étonnait de l’absence des pouvoirs publics en France, toujours prompts à produire des « cohérence » dans les politiques menées sans toujours se poser la question de leur efficacité propre.

    Entre la salle de conférence et l’ascenseur, nous lancions l’idée de l’équivalent d’un chèque restaurant pour diffuser socialement la consommation de fruits et légumes. La porte (de l’ascenseur) se refermait momentanément.

    Dans un premier temps raillée, parfois même critiquée, cette intuition s’inscrivait à force de débats internes dans le programme des Verts.

    Idée complètement appropriée par leurs militants et récemment médiatisée. Les Verts distribuaient ce jour des fruits et légumes bio dans plusieurs points de Paris dont Belleville.

    Cette action vise à illustrer l’une des propositions des Verts pour Paris : la mise en place d’une Carte « Fruits et légumes » pour les familles à revenus modestes. Ce dispositif a donc un objectif de santé publique : 35% des enfants issus des quartiers populaires ont des dents cariées (non soignées) en partie lié à une consommation de sucres de synthèse (et à un système de soin déficient) qui accentue également les problèmes d’obésité.

    Parce qu’il existe clairement un lien entre revenus modestes, pauvreté et carences alimentaires, les Verts proposent que cette carte soit délivrée sous condition de ressources. Dans notre projet, son montant est de 40 euros/mois. Elle pourra être utilisée exclusivement pour l’achat de fruits et légumes frais de saison, selon une liste arrêtée par la Mairie de Paris. Le crédit sera automatiquement rechargé mensuellement sans report au mois suivant. • Elle sera acceptée dans tous les points de vente participant, qui seront équipés d’un terminal.

    Dans le prolongement de ce dispositif, nous ouvrirons les portes de la mairie aux producteurs, nombreux en Ile de France, afin de mettre en place une distribution de paniers de fruits et légumes de saison.



  • Laurence Bonzani, Serge Guérin, Safia Lebdi et Jean-Marc Pasquet Jean-marc PASQUET 9 janvier 2008 16:24

    Ce qui est excessif se marginalise en effet.

    L’article faisant une comparaison suspecte avec une période sombre de notre histoire est bien plus que cela : il est tout simplement inconsistant.

    A-t-on entendu nos pourfendeurs de ce nouveau dispositif critiquer le système des « tickets restaurant » ?

    Et les coupons de tarifs réduits pour les piscines dans les centres sociaux, c’est la guerre de 70 ?

    Sous forme de tickets ou d’une carte (sachez messieurs, prendre de la distance avec les termes et votre haine irraisonée des Verts), il s’agit de redonner accés à des aliments indispensables et prohibitifs à des dizaines de milliers de parisiens qui en sont de fait exclus.

    En réalité, il s’agit d’une piste employée avec succés par certains Etas américains ou régions en Italie et qui font leur preuve. Et pas gauchistes ni néo-conservateurs pour deux sous. Ni bobos ni cons cons d’ailleurs. Responsables et pragmatiques seulement. Démocrates et écolos, la plupart du temps.

    200 000 parisiens en dessous du seuil de pauvreté (815 euros) et 65 000 personnes au rmi. Ou sont vos propositions ?

    Non bien sur, nous n’allons pas éradiquer par ce seul dispositif toute la pauvreté. Mais nous pouvons lutter efficacement et rapidement contre un de ces symptome. J’entends que cela ne concerne pas personnellement les tenants des batailles faciles et du prêt à penser « anti vert ».

    30% des gamins de Belleville ont des carrences alimentaires et souffrent d’absence de soins dentaires. On peut imaginer un système de carte abondée financièrement, utilisable en super marché, comme une carte de paiement.

    La carte de paiement, l’utilisation dans des commerces comme vous et moi, la hausse de 30% du poste alimentaire.

    Ah oui, là, ca mérite une branlée aux élections. Au moins.


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