La CSPE plombe effectivement ceux qui n’ont pas les moyens d’investir : c’est une solidarité forcée sous couvert technocratique de favoriser les énergies renouvelables. Le prix d’achat imposé du KWh est aussi une sorte de niche fiscale. Il pourrait cependant se justifier s’il ne concernait que les heures de pointe. Pourquoi pas un tarif de vente en journée équivalent au tarif de facturation moyen, et un autre, correspondant aux heures de plus fort appel, là où on achète de l’électricité au prix fort, où le photovoltaique serait en concurrence avec le fuel et le charbon étranger ?
Pour ce qui concerne le bâtiments basse consommation, il conviendrait de vérifier les résultats réels ! Il y a un monde entre les prévisions, calculs théoriques au moment de la conception, et la réalité . Les 50 KWh/m2/an se transforment très souvent en 100, sinon plus ! Mais les subventions et autres PTZ ont été distribués au départ ! Pas vu, pas pris !
Ce sera le bordel, mais...ouf, un bordel d’état ! Pas la peine de nationaliser la SNCF : elle l’est déjà ! et son actionnaire, l’état, donc, compense chaque année les pertes qu’elle fait, pertes supérieures à son chiffre d’affaires ! Il s’agit de dividendes négatifs payés par le contribuable !
Il faut aussi porter à manger à nos vieux, qui sont eux aussi en nombre croissant. Les finances ne sont pas extensibles, quoi qu’en pensent les utopistes de tout poil, dont l’auteur semble faire partie. Même certains socialistes le savent. Alors : les jeunes ou les vieux ? Plafonner les nombres d’enfants que l’on sous-traite à la collectivité, parce qu’on n’a pas les moyens de les élerver, ou laisser tomber les vieux, qui ne sont plus bons à rien qu’à bouffer de l’argent par leurs retraites et leurs frais ?
J’aime beaucoup la formule du « mensonge le plus crédible. ».. C’est tout à fait cela ! Méthode de marketing classique appliquée depuis longtemps déjà en politique, mais qui profite largement des nouveaux moyens de communication, catalysés par les sondages. On ne voit aucune différence entre la droite et la gauche !
Pour être plus clair : dans le sujet retraites comme dans bien d’autres, les pratiques actuelles consistent à ne s’intéresser qu’à son cas personnel ou à celui d’un groupe d’intérêts personnels, au détriment de l’intérêt général.
D’où le refus intellectuel et tactique d’admettre certaines vérités...surtout si elles comportent des chiffres, qui n’ont pas droit de cité dans les idéologies en général. C’est tellement pratique...