Il ne faut rien attendre des sièges nationaux de ce coté là. Si les centristes veulent travailler ensemble, ils peuvent le faire au niveau des fédérations. Une entente au niveau des cantonales, une ébauche de liste commune pour les sénatoriale histoire de présenter les dossiers clés en main à Paris. Si la base bouge, si la base bouge fort et beaucoup, tout est possible. Mais je n’y crois pas beaucoup pour l’instant. Ce sera, à mon avis, aprés 2012 que tout le monde se « décoincera »
Quand avez vous déjà entendu parler d’une réunion de commission parlementaire ouverte au public ? Quand avez vous déjà entendu parler d’une réunion de commission municipale ouverte au public ? Quand avez vous déjà entendu parler d’une réunion de commission départementale ouverte au public ? Quand avez vous déjà entendu parler d’une réunion de commission régionale ouverte au public ?
Je sais que ça ne répondra pas vraiment. Mais il faut savoir que les candidats sont dorénavant trés sollicités par les associations, par des collectifs, des fondations, etc. avec des questionnaires à remplir. Pleins de questionnaires, des tas de questionnaires de toutes sortes. Ca part de la feuille A4 au catalogue la Redoute.Ces questionnaires peuvent demander de cocher des cases, mais ils peuvent aussi nécessiter une véritable rédaction complète ( une question = trois pages pour simplement une réponse simplifiée)
Et ces questionnaires, trés chronophages, ne sont pas une priorité pendant une campagne électorale, tout simplement parce que trés chronophage
Voici un extrait de mon dosseir de candidature pour les régionales :
La région souffre d’un déficit de visibilité sur ses rôles dans la vie de tous les jours. Quand on pense démocratie locale, on pense exclusivement aux communes, pourtant la région aurait bien besoin de se rapprocher de ses citoyens. Les actions mises en place au niveau des communes peuvent être appliquées au niveau régional.
La région doit saisir l’opportunité :
1. d’informer les citoyens sur le fonctionnement et les compétences de la Région ; 2. d’entrer en contact direct avec les citoyens et d’établir avec eux des relations de proximité propices à accroître leur confiance en leurs élus et responsables locaux ; 3. d’écouter et de débattre avec tous les citoyens des sujets d’intérêt local afin de mieux cerner leurs besoins et par conséquent mieux les servir ; 4. de faire passer un message de responsabilité mutuelle ; 5. d’informer les citoyens sur les possibilités qui leurs sont données de participer et contribuer à la vie démocratique régionale.