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Observateur attentif et curieux d’internet et de ce que les nouvelles technologies apportent à notre vie quotidienne...

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  • Premier article le 04/06/2007
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Derniers commentaires



  • narvic narvic 6 août 2012 12:10

    L’auteur de ce billet s’écoute beaucoup écrire, mais sa rhétorique est spécieuse et il étale surtout son ignorance du sujet dont il parle.

    Alors, oui, le loup est revenu en France, et c’est un véritable problème. C’est un problème économique, social et culturel, mais c’est aussi un problème... écologique ! Et c’est ça que tente de dire José Bové à ceux qui veulent bien l’écouter, et l’entendre.

    Ce problème est plus aigu en France qu’il ne l’est en Italie ou en Espagne, et pourtant il y a beaucoup plus de loups dans ces deux pays (peut-être 1000 loups en Italie et 2500 en Espagne) qu’il y en a France (peut-être 200 loups). Un paradoxe ? Non. C’est que le fond du problème n’est pas le loup lui-même. Le loup n’est que le révélateur. Le problème apparait donc bien plus nettement dans un pays où le loup revient, après avoir disparu pendant près d’un siècle, que dans des pays où il n’avait jamais disparu.

    En Italie et en Espagne, le loup n’a jamais « perdu sa place » dans l’écosystème et dans l’économie montagnarde, alors qu’en France l’agriculture de montagne avait « appris à vivre » sans lui. Il lui faut donc « ré-apprendre » le loup aujourd’hui, et c’est beaucoup plus difficile, parce qu’on avait oublié...

    Or il faut bien admettre que l’agriculture de montagne va mal, en France... comme en Italie et en Espagne. Elle va même très mal. En ce qui concerne l’élevage ovin, qui est le plus menacé par le loup, cet élevage est même carrément en voie de disparition (il faut dire que vous mangez de moins en moins d’agneau, et quand vous en mangez, vous achetez de l’agneau qui vient de Nouvelle-Zélande. C’est du congelé, il n’a pas de goût, mais il est moins cher, donc vous préférez ça !). En Italie et en Espagne, l’élevage ovin va donc mal « avec » le loup, alors qu’en France il allait mal « sans » le loup. Il ne peut donc qu’aller plus mal désormais, « avec » le retour du loup « en plus ».

    Alors certes, le loup dans cette affaire est surtout un bouc émissaire, car il n’a pas encore vraiment fait beaucoup de dégâts, vu le nombre de spécimens qui sont revenus pour le moment. Surtout dans les Cévennes, qui étaient le sujet de l’intervention de José Bové. Une intervention auprès d’un média local, dans un contexte local, un contexte qui n’est jamais expliqué par les médias nationaux (ni par l’auteur de cet article), qui ont repris et relayé cette intervention en soulignant uniquement son caractère polémique ou provocateur, et en insistant sur la vie interne du groupe politique d’EE-Les Verts, en se souciant fort peu des loups, des brebis... et des éleveurs des Causses et des Cévennes. A croire que tous ces gens se foutent en réalité complètement des loups et des moutons...

    Les Causses et les Cévennes, vous savez, c’est cette moyenne montagne méditerranéenne qui vient d’être classée au patrimoine mondial de l’Unesco PRÉCISÉMENT pour protéger et valoriser sa culture millénaire de l’agropastoralisme ! Ce que protège l’Unesco ce sont les paysages des Causses et des Cévennes, certes, mais des paysages qui ont été, justement, FABRIQUÉS... par les moutons ! Sans les moutons, c’est de la forêt ; avec les moutons, c’est de la prairie... Pour l’Unesco, il ne s’agit pas de paysages naturels, mais bel et bien de « paysages culturels ». Et ils ne datent pas d’hier, puisque la transhumance des animaux domestiques y remonte au... néolithique. Et peut-être ont-ils même emprunté les chemins plus anciens tracés par les troupeaux sauvages depuis la nuit des temps.

    Alors certes les loups ne menacent pas encore vraiment ces paysages. En fait, il ne s’agit même dans les Cévennes, pour le moment, que... d’un seul loup ! Oui, un seul. Et encore, on n’est pas sûr... On en voit de temps à autre dans les parages depuis quelques années, toujours des solitaires qui ne restent pas. Mais pour la première fois, il se pourrait bien qu’un loup se soit installé du côté du Causse Méjean et du Mont Lozère. C’est ce que semblent indiquer en tout cas les analyses génétiques de ses poils et de ses crottes (oui, de nos jours, on fait des analyses génétiques de crottes de loups dans les Cévennes !).

    C’est de CE loup que parlait Bové, en évoquant les paysans qui ressortent leur fusil... Et si CE loup n’est pas une vraie menace pour le moment, il est tout un symbole.

    Ce que veut dire Bové, le vrai problème qu’il pose dans son intervention, ce problème auquel l’auteur de cet article se garde bien de répondre, c’est que si le loup se réinstalle vraiment dans les Causses et les Cévennes, durablement et en meute, il n’est pas sûr, mais alors pas sûr du tout que l’élevage ovin lui résiste bien longtemps. Et les conséquences en découlent en cascade : une catastrophe économique, d’abord, écologique, ensuite...

    Un effondrement économique et social d’abord. Pour espérer survivre, économiquement, au retour du loup, l’élevage ovin des Causses, devrait investir financièrement : il faut payer des bergers supplémentaires pour garder les troupeaux, acheter des chiens de garde, installer des parcs clôturés pour la nuit. Or cet élevage n’est déjà plus rentable aujourd’hui, et il ne survit que par injection de subventions publiques agricoles.

    Ces éleveurs, qui vivent déjà plutôt chichement, sont incapables de fournir cet effort économique supplémentaire... d’autant que c’est un effort à perte. Et je crains que de nouvelles subventions publiques ne soient pas vraiment à l’ordre du jour.

    Donc c’est la fin.

    Et la fin de l’élevage, c’est la fin... de tout : disparition des dernières fermes, départ des derniers paysans et de leurs familles, fermeture des dernières écoles, commerces et bureaux de poste, abandon des derniers villages... Puis effondrement du tourisme, faute d’accueil et de services... Bref, les Causses qui sont déjà un quasi désert humain, le deviendrait alors totalement (la densité de population actuelle des Causses est de 2 habitants au km2 dans un département qui est déjà le plus désertique de France (densité de la Lozère : 15 habitants au km2). Pour vous donner une idée par comparaison, la densité de population du 11ème arrondissement de Paris est de 41.619 habitants au km2 ! La TOTALITÉ des habitants de la Lozère peut tenir, sans peine, assise sur les gradins du stade de France !

    En fait, le loup ne revient pas par hasard en Lozère, comme il s’est réinstallé auparavant dans le Mercantour. Car le loup revient là où l’homme s’en va. Quand l’homme s’en va, c’est d’abord la forêt qui revient, puis c’est le loup... Quand le loup revient, c’est le mouton qui s’en va. Et quand le mouton s’en va, les derniers hommes s’en vont et c’est la forêt qui revient de plus belle encore.

    Or ce retour général de la forêt sur les Causses (la « fermeture du paysage » disent les spécialistes en écologie scientifique), c’est - aussi - une catastrophe... écologique !

    La disparition, faute de moutons pour les pâturer, des pâturages des Causses, cette véritable steppe méditerranéenne d’altitude, unique dans son genre par sa flore comme par sa faune, qui a justifié la création du parc national des Cévennes, entraînerait un effondrement de la biodiversité spécifique de ce secteur. Ce serait une perte écologique irréparable.

    Au delà du problème économique pour les éleveurs (et par ricocher pour le tourisme), je ne vois pas ici l’auteur de cet article s’inquiéter de ce problème écologique du retour du loup dans les Cévennes. Celui-ci justifie pourtant que le conseil d’administration du Parc national, en accord avec le conseil scientifique du Parc, vienne de voter son accord pour des mesures, décidées par le préfet, « d’effarouchement » du loup à proximité des troupeaux. Cette mesure, qui fait totalement exception aux règles habituelles de protection des animaux sauvages dans un parc national, n’est que le premier stade de l’arsenal prévu par la loi contre le loup : l’étape ultime faisant quant à elle carrément dérogation au traité international de protection de la faune sauvage signé par la France, en autorisant le « prélèvement » de l’animal, euphémisme administratif pour désigner son abattage légal.

    Ça se pratique déjà dans les Alpes. Le préfet y songe pour les Cévennes. C’est ce que Bové demande, au nom des éleveurs. Et qui plus que Bové est légitime dans ce rôle, lui qui est non seulement un ancien éleveur du Causse du Larzac, mais surtout il un élu local (circonscription législative européenne du sud-ouest) ?

    On rappellera, pour mémoire, aux Khmers verts de l’écologie idéologique (une secte dont je ne serais pas étonné que l’auteur de ce billet soit membre), qu’une vision pragmatique d’une écologie réaliste, c’est à dire scientifique, à conduit, déjà, le Parc national des Cévennes à ré-autoriser la chasse sur son territoire. Oui, la chasse est autorisée dans un Parc national ! Car c’est le seul moyen de réguler la prolifération « naturelle » des cerfs et des sangliers qui menaçaient l’équilibre général de l’écosystème du parc.

    Faut-il rappeler également, qu’aussi « sauvages » puissent paraitre aux urbains les magnifiques paysages des montagnes françaises, plus AUCUN d’entre eux ne forme aujourd’hui un « écosystème primaire ». Ils sont tous « anthropisés », façonnés par l’homme et ses activités, notamment agricoles et forestières, depuis des millénaires de présence humaine. C’est même, dans le cas des Causses et des Cévennes, ce qui fait leur richesse tout à la fois écologique et culturelle.

    Si la réapparition du loup (comme du lynx, et pourquoi pas de l’ours) dans les Causses et les Cévennes, après les réintroductions volontaires quant à elles - et réussies - du vautour, du cerf et du mouflon, sont souhaitables (pour l’écologie, comme - à terme - pour l’économie), ce sont des entreprises extrêmement délicates, dans des écosystèmes extrêmement fragiles. Le faire contre l’homme, alors que le Parc national des Cévennes est le seul parc national en France habité en permanence (et nombre de ces habitants du parc sont des éleveurs et des chasseurs qui participent au maintien de son équilibre écologique), serait voué à l’échec.

    Le lynx est revenu tout seul et se fait si discret qu’il ne dérange personne. Le loup, quant à lui, revient en fanfare et il a peut-être mal choisi son moment. Il revient un peu trop tôt.

    Ce que dit Bové, en définitive, c’est que l’homme fait partie intégrante de l’écosystème des Causses et des Cévennes, comme chasseur-cueilleur depuis le lointain paléolithique (la grotte Chauvet est à deux pas), et comme paysan-éleveur depuis le néolithique. Et il est aujourd’hui, lui aussi, sur ce territoire, une espèce en voie de disparition ! Il doit y être l’objet d’autant d’attention que le loup. Évitons qu’il ne disparaisse totalement, si on ne veut pas être obligé de le réintroduire par la suite « volontairement » (euphémisme administratif pour dire « aux frais du contribuable »).

    Les ayatollahs de la réintroduction du loup, partout, à tout prix et sans discernement font au total de bien mauvais écologistes (et de parfaits idéologues). Est-ce aussi trop leur demander qu’un peu de respect pour ces agriculteurs des Causses et des Cévennes qui pratiquent depuis toujours, nativement et naïvement, cette agriculture naturelle et artisanale qu’on appelle aujourd’hui « biologique » ? C’est qu’ils n’ont jamais connu, ni pratiqué, cette « révolution industrielle » de l’agriculture chimique, qui s’est arrêtée au pied de leur montagne sans daigner la gravir. Ils n’ont jamais répandu ni engrais ni pesticides sur leurs terres et leurs bêtes ont toujours mangé de l’herbe qui avait poussé sur place.

    Il y a sûrement des solutions pour réintroduire le loup dans les Cévennes, mais ce sera probablement extrêmement délicat, long et difficile. Ça doit être préparé et maîtrisé. En tout cas, le faire sans les agriculteurs, ou contre eux, serait contre-productif. C’est juste ça que l’auteur ignore en s’en prenant aussi bêtement à l’intervention de José Bové contre le loup dans les Cévennes.



  • narvic narvic 13 mai 2012 15:55

    Moi, ce que je vois surtout, c’est que depuis dix ans, t’as pas été foutu capable de m’apporter la moindre preuve valable de toutes tes théories sur le 11 septembre.

    Les tours de New York minées à l’explosif ? Tu ne m’en a toujours pas montré le moindre quart de gramme de cet explosif, pas la plus infirme trace. Tu ne m’as toujours pas retrouvé un seul de ces experts en « destruction contrôlée » qui les auraient placés dans les tours. C’est pourtant pas un métier très courant, il n’y a pas 1000 personnes concernées à New York. Tu ne m’as pas retrouvé non plus, parmi les personnes travaillant dans les tours, un seul témoin de ces travaux de préparation de l’explosion dans les jours ou semaines précédents. Pas un seul. Rien. Nada. Quetchi. Depuis 10 ans.

    Pas d’avion au Pentagone ? Et depuis 10 ans, tu ne me les as toujours pas retrouvés les « faux passagers » du « faux avion » qui ne « s’est pas » écrasé sur le Pentagone. Pas un seul d’entre eux. Et le missile ? Tu n’es toujours pas foutu capable de me dire quel missile, tiré d’où, quand et par qui. Rien. Nada. Quetchi.

    J’arrête ma liste ici, car y en a déjà assez. Des questions, ça tu n’en as jamais manqué. C’est même un peu ta marque de fabrique : les questions, des flots de questions, un tsunami de question sous lequel tu noies tes interlocuteurs en les empêchant, du coup, de te répondre ! Mais de la preuve ? Non. Rien. Depuis 10 ans.

    Je supposes d’ailleurs ue tu vas me répondre en me noyant de questions moi aussi... smiley

    Tu peux toujours débusquer la moindre contradiction, la plus petite virgule mal placée dans le rapport de la commission d’enquête du gouvernement américain, moi, je m’en fous de ça. C’est pas parce que tu mets en évidence que le gouvernement américain me raconte des bobards (ce que je savais déjà, tu noteras) que ça va me prouver que tu ne racontes pas des bobards TOI-AUSSI.

    Voilà, juste un petit commentaire pour exprimer tous mes doutes... à TON sujet. smiley



  • narvic narvic 28 décembre 2010 09:32

    Je vois que Google mène assez directement vers cet article sur une recherche portant sur le titre de l’ouvrage « Gouverner par le chaos ». Quelques précisions me semblent s’imposer, pour des lecteurs qui se seraient égarés comme moi.

    Cet ouvrage, comme celui auquel il se réfère, « L’insurrection qui vient », étant tous deux anonymes, il est très abusif, comme vous semblez le faire, de présumer qu’ils puissent avoir le même auteur.

    D’autant qu’ils n’ont pas le même éditeur, et que l’éditeur de « L’insurrection qui vient », Eric Hazan, le nie clairement et parle même d’un « faux ».

    « Gouverner par le chaos » n’est d’ailleurs pas explicitement « signé » du Comité invisible, et se borne à se placer dans son « prolongement ».

    La lecture des deux textes ne laisse en réalité aucun doute : ils n’ont manifestement pas le même auteur. Le style tout d’abord ! Autant celui de « L’insurrection qui vient » est flamboyant et subtile, porté, comme vous le notez d’ailleurs, par un véritable souffle, autant celui de « Gouverner par le chaos » est aussi plat que lourdement didactique. En un mot : scolaire.

    Lourd, « Gouverner par le chaos » l’est autant par la typographie de son titre de couverture, que par son contenu ! A aucun moment « L’insurrection qui vient » ne sombre dans le conspirationnisme à la petite semaine dans lequel se vautre « Gouverner par le chaos ». Ça manque vraiment de subtilité, et surtout d’un peu d’intelligence... des situations. smiley

    Non, il n’est pas nécessaire d’imaginer une sorte d’autre Comité invisible à la tête d’une vaste conspiration internationale destinée à décerveler les populations, comme « Gouverner par le chaos » en stigmatise l’existence à peu près à chaque ligne, pour se croire dans le « prolongement » de « L’insurrection qui vient ». D’ailleurs, désigner plus ou moins grossièrement du doigt des Alain Minc ou des Jacques Attali à la vindicte, comme agents putatifs de cet autre Comité invisible, serait risible, si ça ne marquait pas une réelle faute de goût.

    Enfin, vous le relevez d’ailleurs aussi, nous avons à faire, avec « Gouverner par le chaos », à « une simple introduction aux techniques modernes de manipulation », que l’on peut - éventuellement - lire comme une dénonciation. Mais rien de plus.

    Relisez « L’insurrection qui vient » :

    « Le désert ne peut plus croître : il est partout.
    Mais il peut encore s’approfondir.

    Devant l’évidence de la catastrophe, il y a ceux qui s’indignent et ceux qui prennent acte, ceux qui dénoncent et ceux qui s’organisent.

    Le comité invisible est du côté de ceux qui s’organisent. »



  • narvic narvic 29 septembre 2007 19:10

    L’opération de ferme expérimentale d’élevage de trolls se révèle un franc succès.

    Pour moi, la démonstration est faite que c’est ça qui tue Agoravox et pas la politique de modération des commentaires.

    Cette expérimentation ne m’apportera rien de plus. Je vous laisse donc entre vous et je vais continuer ma vie ailleurs...

    Bonne soirée à tous smiley



  • narvic narvic 29 septembre 2007 17:43

    Vous relevez cette mission avec humilité et abnégation, ce qui vous fait honneur DW, et non sans brio, je le reconnais bien volontiers ;)

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