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gebroulaz

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  • Premier article le 29/01/2008
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Derniers commentaires



  • gebroulaz 30 janvier 2008 09:56

    Il ne faut pas tomber dans l’anticapitalisme primaire. Les marchés dérivés sont avant tout des instruments de couverture qui permettent de réduire un risque. Assureriz-vous votre voiture si vous deviez gager une somme équivalente à sa valeur ? non, évidemment. Pour les marchés dérivés, c’est le même fonctionnement.

    S’ils ne créent pas de valeur, il n’en détruisent pas non plus. Vouloir moraliser les marchés financiers comme l’exprime le gouvernement est illusoire te me fait bien rire (ou pleurer c’est selon, tellement cela dénote une crédulité de nos élus). Rien n’est plus liquide que les marchés. Si on m’embête ici, dès le lendemain je suis ailleurs et je ne suis pas prêt de revenir ! Pour info, le LIFFE (marché dérivé Paneuropéen) a été acheté il y a quelques mois par le NYSE, j’irai donc aux US. C’est cynique mais c’est comme ça.



  • gebroulaz 29 janvier 2008 14:41

    Merci pour ce complément d’information qui permet de mieux comprendre. Les marchés de gré à gré permettent de faire varier tous les éléments du contrat (sous jacent, échéance). Ils ont l’inconvénient de ne pas offrir de garantie lorsque l’on ne sait pas avec qui on traite et sont moins liquides



  • gebroulaz 29 janvier 2008 14:05

    - Concernant les indices, il n’est pas besoin d’être une institution reconnue pour en créer un. Je ne suis pas au courant du jeu d’écritures que vous mentionnez dans les indices les plus connus et donc utilisés par l’immense majorité des intervenants.

    - Qui a dit que les marchés financiers sont moraux ? j’ai souvent entendu cette phrase en salle des marchés : Le père Noel et l’abbé Pierre ne jouent pas en Bourse. En clair, pas de cadeaux. Et bien se dire que c’est un monde de professionnels ou il est de bon ton de tondre les particuliers qui de toutes façons ont toujours un train de retard.

     

    - Effectivement les mécanismes décrits plus hauts sont assez simples (On appelle ça la vanille ou "plain vanilla" en anglais). Mais il existe des instruments beaucoup plus compliqués. Au point que les banques elle-mêmes ne savent pas ce qu’ils contiennent. Comme les titres émis comportant une dose indéterminée de subprimes...



  • gebroulaz 29 janvier 2008 12:53

    Petite correction nais qui change une chose importante : Les compensations ne se font pas en numéraire chaque jour mais sur un compte de clearing. lorsque le cours varie, la chambre de compensation (d’Eurex, le marché à terme allemand en l’occurence) fait un appel de marge au débiteur. Cet appel de marge doit être payé immédiatement sous peine de voir ses opérations débouclées par la bourse ; parfois au plus mauvais moment pour le trader.

    Mercredi 15 janvier, le cours du Future DAX était encore de 7636 points, ce qui correspond, au vu des positions de M. Kervierl, à un appel de marge d’environ 1 Milliards EUR pris sur les fonds propres de la banque.

    Pour ce qui est du risk management, ce n’est pas ma tasse de thé, peut-être d’aucuns peuvent compléter. Techniquement, un mécanisme informatique mis en place au niveau de la banque limite la taille des positions prises par les traders. Il est probable que M. Kerviel, de par ses anciennes fonctions, ait gardé le mot de passe administrateur de l’application. Il lui aura suffit de changer ses autorisations. Il ne faut pas oublier que tout cela n’est que virtuel tant que les transactions ne sont pas réglées.

    Une chose est sure, la SG est passé très près de la faillite, même si les pertes ont été amplifiées par le krach de lundi dernier.

     

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Economie Finances

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