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Tibet Libre

Tibet Libre

L'association Tibet Libre fournit une information sur la situation du Tibet et la diaspora en exil dans le but de favoriser l'émergence de négociations sino-tibétaines. L'association organise aussi des parrainages d'anciens prisonniers politiques tibétains en exil.
Tibet Libre (Association Loi 1901)  
[email protected]

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  • Premier article le 24/08/2005
  • Modérateur depuis le 27/02/2006
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Derniers commentaires



  • Tibet Libre France-Tibet Ile-de-France 27 mars 2007 16:10

    Ne soyons pas naïf, vous nous servez la propagande du gouvernement chinois dont la nature totalitaire ne peut que le conduire à masquer la réalité par des mensonges. Vous agissez pour occulter la triste réalité, vous vous en faite le complice. S’il y a eu des problèmes dans le passé, c’était aux Tibétains eux même de les régler, et non à une puissance étrangère colonisatrice. D’autant que les chiffres que vous avancez sont faux, et que vous ne citez pas vos sources. Il est remarquable de constater que les Tibétains en exil ont évolué de façon exemplaire pour une communauté de réfugiés : mise en place d’une éducation laïque et obligatoire pour tous les enfants tibétains, mise en place d’un gouvernement démocratiquement élu. La Chine devrait s’en inspirer pour l’intérêt de son propre peuple.

    Environ 3000 Tibétains passent la frontière chaque année, une majorité sont des enfants. Des Tibétains envoient leur enfants accompagnés par d’autres Tibétains afin qu’ils puissent recevoir une éducation. En effet, du fait du coup élevé des écoles au Tibet, et de l’impossibilité pour nombre de Tibétains de payer de telles sommes, c’est bien souvent la seule possibilité qui existe d’assurer un meilleur avenir à leurs enfants. De plus, la solidarité entre Tibétains permet à la fois la prise en charge des enfants durant le voyage et à l’arrivé en exil. Si l’école était accessible à tous les Tibétains, pourquoi les Tibétains risqueraient-ils la vie de leurs enfants en les laissant traverser la barrière himalayenne ? Comment se fait-il que les enfants des migrants chinois représentent la majorité des enfants dans les écoles de Lhassa ? Les enfants des migrants chinois représentent 3 % des enfants au Tibet, pourtant, dans le secondaire, sur l’ensemble du Tibet, ils occupent 35 % des places, et 60 % à Lhassa.

    Voici la traduction d’un rapport du Centre Tibétain pour la Démocratie et les Droits de l’Homme (TCHRD), comprenant des témoignages d’enfants tibétains :

    Violations de l’accès à l’éducation

    PAS D’ACCES A L’EDUCATION

    Les interviews des enfants tibétains ont révélés que dans toutes les régions du Tibet, les enfants n’ont pas accès à l’éducation. La Chine elle-même reconnaît que 30% des enfants tibétains ne reçoit pas d’éducation du tout (les organisations indépendantes donnent le chiffre de 40%) alors que seulement 1,5% des enfants chinois ne reçoit pas d’éducation.

    Une raison donnée par les autorités chinoises pour cette disparité est l’éloignement de certaines régions tibétaines. Cependant les enfants interviewés ont révélé que ceci n’était pas la seule cause. Le facteur principal empêchant des enfants tibétains d’assister à l’école est économique ; beaucoup d’enfants vivent en fait à proximité d’une école, mais les frais d’école demandés par les autorités étaient si prohibitivement élevés que les parents ne peuvent pas se permettre simplement d’envoyer leurs enfants pour s’instruire. Il y avait aussi des cas où les parents au début pouvaient payer les frais d’école mais plus tard devaient reprendre leurs enfants de l’école parce qu’ils n’étaient plus capables de régler les frais exigés. Ceci est une violation claire de la Convention selon laquelle l’éducation primaire doit être libre et accessible pour chaque enfant.

    « La raison pour le fait qui personne de notre famille n’est allé s’instruire était que les frais d’école étaient trop élevé pour mes parents. Le lobchung (l’école primaire) dans notre village coûtait 200 yuans par mois. Mes parents n’auraient jamais pu se permettre cela. » (A20) « Pour instruire, les enseignants ont exigé 50 yuan par mois pour s’asseoir sur une chaise, 50 yuan pour avoir une table et encore 25 yuan pour les livres. Mon père était camionneur pour le gouvernement chinois. Il a reçu seulement 50 yuans par mois. Pour cet argent nous devions acheter un sac de tsampa (farine d’orge grillé) pour avoir un peu de nourriture. Donc mes parents ne pouvaient pas se permettre de m’envoyer m’instruire. » (A23)

    « Mes parents ne m’ont pas envoyé m’instruire, parce que c’était trop cher pour eux. Les frais d’école pour les enfants tibétains étaient à peu près de 500 yuans un mois. Les enfants chinois n’avaient rien à payer. » (A21)

    « Il y avait une école dans le village, mais personne de ma famille [10 enfants] ne pouvait aller là-bas. C’était simplement trop cher pour mes parents de payer 200 yuans par mois par enfant. Ma famille entière n’a jamais eu accès à quelque éducation que ce soit. » (A21)

    « Mes parents ne pouvaient pas payer les frais d’école pour moi mais les autorités ne m’ont pas permis d’assister à l’école gratuitement. J’avais des amis qui sont allés s’instruire. J’aurais aimé aller m’instruire. » (A23)

    Dans ses réponses écrites au Comité sur les Droits de l’Enfant, la République populaire de Chine prétend qu’elle vise à rehausser l’éducation primaire au Tibet. Cependant dans certains cas c’est les autorités chinoises scolaires qui acceptent sciemment que Tibétains n’assistent pas à l’école primaire en raison de raisons financières : « Une fois par mois, les soldats chinois sont venus dans notre village pour l’inspection. Dans notre village il y avait environ 20 enfants dont 2 sont allés s’instruire. Nous, avec les autres enfants, travaillions dans les champs, gardions le bétail toute la journée. Lors de leur inspection les Chinois ont enlevé quelques animaux et recueilli de l’argent du village. Ils nous ont vus enfants travaillant dans les champs toute la journée. Ils ne nous ont jamais dit que nous aurions dû aller nous instruire. » (A19) « Quand j’avais huit ans, ma mère a décidé que c’était le temps pour moi d’aller m’instruire. Mon admission pour entrer l’école a été refusée par les autorités chinoises. Ils ont dit que je ne pourrais pas aller m’instruire parce que ma famille n’avait pas de relation avec le gouvernement chinois. Ils ont dit que personne de ma famille ne travaillait pour le gouvernement chinois. Le Chinois nous a dits que je pourrais entrer à l’école primaire seulement si nous payons un énorme prix d’entrée d’à peu près 10.000 yuan [l’équivalent à approximativement 1250 dollars (ou Euro)]. Ma famille ne pouvait pas se permettre cela. Donc je ne pouvais pas aller m’instruire. » (A28)

    « J’ai vécu dans un village avec 200 familles tibétaines et aucun Chinois. Il n’y avait pas d’école dans notre village, pas même une école primaire. L’école la plus proche était à un jour de marche. C’était un internat mais cette école était très chère. Dans ma famille - j’avais cinq frères et deux soeurs - personne n’est jamais allé s’instruire. Des 10 enfants de notre village seulement deux sont allés s’instruire. Les autorités chinoises n’ont jamais changé la situation dans notre village. » (A26)

    Dans ses réponses écrites au Comité sur les Droits de l’Enfant, la République populaire de Chine prétend changer la situation en construisant beaucoup d’écoles primaires nouvelles au Tibet. Même si cette action est bien accueilli généralement, cela ne signifie pas nécessairement que la situation de scolarisation pour les enfants tibétains s’améliore. Avec l’afflux massif de Chinois subventionné par l’état, ces nouveaux colons ont besoin de nouvelles écoles. Ces écoles récemment construites avec leurs facilités modernes sont largement inaccessibles aux enfants tibétains.



  • Tibet Libre France-Tibet Ile-de-France 27 mars 2007 12:37

    Voici un article publié dans le figaro lors de cette polémique qui donne plus d’information sur les propos de Ségolène Royal :

    La candidate PS a surpris en comparant les justices chinoise et française.

    TOUT AU LONG de son voyage en Chine, Ségolène Royal a affiché sa volonté de « ne pas (se) poser en donneuse de leçons ». C’est au nom de cette attitude de « recherche de dynamiques positives » que, lors de sa conférence de presse finale, mardi, elle a donné acte à la justice chinoise de sa rapidité. « J’ai rencontré un avocat qui me disait que les tribunaux chinois sont plus rapides qu’en France. Vous voyez : avant de donner des leçons aux autres pays, regardons toujours les éléments de comparaison », a-t-elle déclaré. Un satisfecit surprenant dans un pays régulièrement dénoncé notamment pour ses violations des droits de la défense.

    C’est un avocat d’affaires français qui avait glissé cette réflexion à Royal lors d’un dîner organisé par la chambre de commerce française à Pékin. « Je le trouve très optimiste », tempérait hier l’avocat Jean-Pierre Mignard, membre de la délégation de Royal, et ancien défenseur des manifestants de la place Tiananmen, qui reconnaît que « rapidité ne veut pas dire qualité ».

    Pour Patrick Devedjian, député UMP mais aussi avocat, « il ne faut pas confondre rapide et expéditif ». Et au moment où la France s’apprête à modifier sa Constitution pour y inscrire l’interdiction définitive de la peine capitale, Devedjian insiste : « Si elle a pensé à la peine de mort, c’est affreux. Si elle n’y a pas pensé, c’est pire. »

    Une balle dans la nuque

    Le président du Conseil national des barreaux, Paul-Albert Iweins, note que « toute personne connaissant un minimum la justice chinoise sait qu’elle est terrible ». « N’oublions pas que, dans ce pays, des centaines voire des milliers de personnes sont condamnées à mort chaque année et que ce sont les familles qui paient la balle ! », renchérit Bruno Thouzellier, président de l’Union syndicale des magistrats (USM, majoritaire). Maître Olivier Lefébure, collaborateur du cabinet Adamas pendant cinq ans à Pékin, se demande si Royal n’a justement pas trouvé là « l’un des seuls points forts » du système judiciaire chinois car « entre l’introduction d’une instance et la décision, la loi impose en effet un délai de six mois maximum ».

    Si la justice doit être rapide, la Chine est en effet un modèle du genre. Mais en dépit d’une avancée considérable du droit écrit depuis une génération, l’absence de transparence et de débat demeure flagrante. Dans les faits, inculpation vaut condamnation et le parti unique contrôle la procédure de bout en bout, « derrière le rideau », comme disent les Chinois. La confusion entre le politique et le judiciaire est telle que rien n’empêche un juge ou un procureur d’être en même temps chef de la police locale et secrétaire du Parti.

    Les derniers chiffres publiés par la Cour suprême confirment une mécanique implacable, qui s’achève parfois par une balle dans la nuque ou par une injection létale. Sur 593 000 dossiers criminels jugés dans les onze premiers mois de 2006, seuls 1 464 ont abouti à un verdict d’innocence (0,25 %).

    Les avocats chinois n’ont aucun monopole de représentation et peuvent être eux-mêmes inculpés s’ils sont « trop agressifs ». Les juges, appointés par le parti unique, risquent d’être punis si la sentence déplaît. C’est au parquet qu’il revient de verrouiller le système : il lance les poursuites mais contrôle aussi la décision des tribunaux. Quant aux appels, ils sont rarissimes.





  • Tibet Libre France-Tibet Ile-de-France 26 mars 2007 16:36

    Ce n’est pas contradictoire dans la mesure où les autorités chinoises n’ont pas dit ou il se trouvait.

    Concernant le peuple tibétain, il faut préciser qu’il est très attaché à ses chefs spirituels que sont le Panchen Lama et le Dalai Lama. Pourquoi croyez-vous que le gouvernement chinois ne permette pas le retour du Dalai Lama au Tibet ?



  • Tibet Libre France-Tibet Ile-de-France 26 mars 2007 16:32

    POUR DEMANDER LA LIBERATION DE CET ENFANT, MANIFESTATION A PARIS LE SAMEDI 21 AVRIL 2007 A 15H au Parvis des droits de l’homme, Place du Trocadéro, Métro : Trocadéro A l’appel de la Communauté Tibétaine en France, France-Tibet Ile-de-France, Etudiants pour un Tibet Libre.

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