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Henri Masson

Coauteur de « L’homme qui a défié Babel » avec René Centassi, ancien rédacteur en chef de l’AFP. Paru en première édition en 1995 chez Ramsay, en seconde édition en 2001 chez L’Harmattan simultanément avec sa traduction en espéranto. Publié en 2005 en coréen et espagnol, en février 2006 en lituanien, en octobre 2007 en tchèque. Primé en 2002 par la Fondation Grabowski de l’UEA et consacré “Livre de l’année 2005 recommandable à la jeunesse” par le monde coréen de l’édition. Enregistré sur cassette par l’Association des Donneurs de Voix pour les déficients visuels.

Tableau de bord

  • Premier article le 01/10/2005
  • Modérateur depuis le 08/10/2005
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Derniers commentaires



  • Henri Masson 20 novembre 2005 21:39

    La fin de l’adresse de l’article en question a disparu. La voici : http://satamikarohm.free.fr/article.php3?id_article=650



  • Henri Masson 20 novembre 2005 20:58

    Votre témoignage, Tim, est précieux. L’anecdote que vous citez à propos de la serviette est authentique. Elle a été racontée par Tristan Bernard, l’auteur dramatique, romancier et grand humoriste, à l’occasion d’une fête espérantiste donnée au Théâtre Femina, à Paris, le 22 février 1911, à propos d’une expérience de traduction organisée par le quotidien “Excelsior“. La voici :

    « Un jour, Pierre Verber était en Allemagne pour assister à la représentation d’une de ses pièces. Au quatrième acte, il vit tout à coup un de ses personnages arriver dans une maison, en visite, avec son chapeau à la main et un linge blanc sur le bras. Pendant tout l’acte, Pierre Verber, qui était dans la salle, se disait : »Mais qu’est-ce que veut dire ce linge blanc ?« Il n’en eut l’explication qu’à la fin. Le personnage en question était un notaire. Le texte disait ceci’ »M. Untel arrive avec une serviette sous le bras !"

    Ajoutons en passant que l’espéranto l’avait emporté haut la main dans l’expérience de traduction, en fait de double traduction du français vers le russe, l’allemand, l’anglais, l’italien, l’espagnol et l’espéranto avec retraduction de chacune des langues vers le français.

    Tristan Bernard avait en effet étudié l’espéranto car toutes ses tentatives de maîtriser l’anglais avaient échoué... Il existe d’ailleurs d’autres anecdotes amusantes de lui à ce propos.

    Les polysémies foisonnent en anglais : les 850 mots de base de l’anglais ont 21 870 significations. Beaucoup de gens croient connaître cette langue qui n’est facile qu’en apparence, ou si l’on se contente de peu au point de vue de la précision. William Auld, écrivain espérantiste qui avait été proposé pour le prix Nobel voici quelques années, avait dit quelque chose de pas vraiment gentil à propos de ceux qui croient parler de la langue de Shakespeare (pauvre Shakespeare !) :

    “...Et je souhaite enfin noter publiquement le fait que je déteste écouter des étrangers qui, ayant consacré de nombreuses années à l’étude de cette langue (l’anglais), la maltraitent, la distordent et la torturent. Ça m’agace déjà de choisir mon vocabulaire conformément aux capacités élémentaires de personnes ayant même « suffisamment » progressé ; d’écouter et de lire leurs grotesques fautes grammaticales et leur prononciation disgracieuse. J’en ai déjà assez des conversations hésitantes, des malentendus directs entre deux interlocuteurs, des banalités dûes à l’incapacité d’exprimer des pensées profondes en langue étrangère, de l’incompréhension de mes idiotismes et de l’inexactitude des leurs.

    Le professeur John C. Wells enseigne la phonétique de la langue anglaise à University College London. Ses étudiants viennent du monde entier, et ils figurent parmi les meilleurs étudiants d’anglais de leurs pays. Il en est venu depuis longtemps à la conclusion que l’anglais n’est pas ce qu’il y a de mieux pour la communication entre des peuples de langues différentes.

    Ceci dit, pour revenir au thème de l’article, les Chinois sont en pointe dans l’utilisation de l’espéranto comme langue scientifique et commerciale (faire une recherche avec les mots clés « komerco esperanto »).

    Et, pendant ce temps, nous sommes amenés, par un conditionnement, à dilapider notre temps, notre argent et nos forces pour tenter de maîtriser une langue qui donne des atouts en premier lieu à ceux qui dictent au monde leur ligne économique, politique et sociale.



  • Henri Masson 17 novembre 2005 12:26

    Nouveau succès pour la chaîne ITV : une partenarité entre elle et la chaîne de télévision polonaise Telewizja Polska (TVP) vient de s’engager en vue d’un échange de programmes. Dans un premier temps, TVP mettra une centaine de films, de documentaires, de séries télévisées et de programmes à ITV dont le siège est Sao Paulo, au Brésil.

    Pour Flavio Rebelo, le directeur de la première chaîne réticulaire entièrement en espéranto : « C’est un fait révolutionnaire qu’une chaîne importante de télévision d’un pays tel que la Pologne, qui n’est pas parmi plus petits, regarde vers une chaîne télévisée en espéranto avec respect et appréciation. Internacia Televido vient tout juste de paraître, et elle réussit déjà à ouvrir de nouveaux horizons à la Langue Internationale. »

    Le lancement d’ITV a déjà eu et continue d’avoir un écho favorable dans d’autres pays, depuis les État-Unis jusqu’à l’Iran.

    Source : http://internacia.tv/modules/news/article.php?storyid=7



  • Henri Masson 8 novembre 2005 18:07

    Vous pouvez me contacter à ce sujet, de même que les personnes intéressées, via le site de SAT-Amikaro. Les coordonnées apparaissent sur chaque « Service de Presse », de préférence de l’année 2005.



  • Henri Masson 8 novembre 2005 17:55

    A propos de CNN et d’Euronews, si vous connaissez la « bonne manière » pour les « chatouiller », chapeau ! Merci de livrer le secret.

    Vous êtes plus naïf que les espérantistes que vous accablez de défauts. Il ne viendront à l’espéranto que lorsque celui-ci sera parvenu à un seuil de rentalibilité qui aura été atteint grâce à des gens comme Flavio Rebello dont vous prédisiez qu’il échouerait, qui auront pris des risques, qui se seront dépensés pour le promouvoir. Or vous avez fait précisément l’inverse. Donc merci pour la leçon !

    Des cas dans du genre de celui que vous citez sont apparus de temps à autre dans l’histoire de l’espéranto, entre autres le phénomène « Ferrari » (rien à voir avec Lola ! qui aurait peut-être été plus efficace en en mettant plein la vue... surtout à la gent masculine ! smiley qui exerçait la profession de coiffeur au Quartier latin. Il abandonnait tout client à qui il faisait une coupe pour se consacrer à un espérantiste dès qu’il en entrait un dans son salon (faire une recherche avec « ferrari esperanto »). Ça ne devait pas faire que des heureux...

    Enfin, pour l’histoire de la cassette vidéo piratée, Dieu n’a rien à voir là-dedans, à moins qu’il n’ait un sacré sens de l’humour (ou un sens sacré de l’humour, ou un sens de l’humour sacré ! smiley)) car elle prête plutôt à rire.

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