À mon cher et énervé Patrick Adam, calmez-vous, vous frisez l’apoplexie des justes,
Le texte que j’ai mis entre guillements n’est pas une retranscription de votre texte, qui se trouve quelques paragraphes plus loin sur cette page dans votre article, et que tout un chacun peut à son aise consulter et vérifier.
D’ailleurs j’avais pris la peine de le retranscrire texto dans mon commentaire précédent, au cas où vous l’auriez manqué.
Si j’ai mis des guillements, c’est parce que je voulais marquer que la phrase qui suit n’est pas mon opinion, et que elle est à mettre « entre guillements ». Mais je vous accorde en me relisant que j’aurais dû préciser que je mentionais vos sous-entendus, même si ça me semblait évident. Mea culpa, massima culpa. La prochaine fois j’utiliserai des crochets plus périphrase.
Vous pouvez venir du sud, ou de mars, peu me chaut. Ce qui compte, c’est que votre écriture distille les préjugés au long de ses lignes. Et pour bien marquer le tout, je recommence, avec les deux textes, comme ça ce sera plus clair
Votre commentaire texto :
« Le secteur des transports intéresse lui aussi beaucoup les Espagnols On pourrait même dire qu’il les fascine. Car qui dit transport, dit possibilité de trafic, et, faut-il le rappeler, une vieille tradition ibérique a fait de la péninsule et de ses satellites canariens, majorquins et rifains une des plus importantes plates-formes de la contrebande qui fleurit entre trois continents Europe, Afrique et Amérique (Nord et Centre confondus). »
Et les sous-entendus qu’il véhicule :
[les espagnols s’intéressent aux transport, parce que le trafic est dans leur culture, et le transport c’est très utile pour trafiquer]
C’est le fait que vous communiquiez comme ça qui est frustrant, car en réalité je suis d’accord avec les faits que vous énoncés.
Vous dites
« les trafics se font toujours d’un pays où l’Etat est »fragile« vers un pays où l’Etat est plus fort, et donc où les règles fiscales plus strictes. »Il va donc sans dire« que les frontières entre la France et l’Italie ou l’Espagne ont généré pendant des décennies bien plus de trafics que les frontières avec l’Allemagne, la Belgique ou la Suisse. »
Tiens donc, j’ai habité en Belgique et en Suisse, et je peux vous assurer que beaucoup de Français traversent la frontière belge pour se procurer du cannabis et drogues diverses, tandis que la frontière suisse est tout aussi utile pour écouler de l’argent (de temps en temps on attrape un ou deux retraités avec des billets de banque sous leurs vêtements
Enfin bref, il y a du traffic quand il y a de l’intérêt économique, comme je vous le disais. C’est votre allusion au fait culturel qui est gênante. Dites-moi une culture qui ne fasse pas du trafic si la motivation économique est présente et considérable ?
« Vous paraissez bien nerveux dès qu’on utilise certains mots, mais surtout vos jugements sont dévalorisant pour vous même. »
Euh, sans doute, mais là ce n’est même pas le cas. Et je me suis déjà frité avec des américains à propos des français, alors que je n’ai jamais vécu en france, ou à propos des chinois et indiens, et je vous assure que je n’ai aucune ascendance de ces pays là. Ce sont les généralisations absurdes et pleines de préjugés qui m’énervent. Là vous avez raison.
« Mais où allons-nous comme ça ? De quoi avons-nous le droit de parler ? »
Non content d’être provocateur (trolleur ?) dans vos petites allusions (cad généralisations outrancières), vous adoptez l’attitude de la vierge effarouché quand on y réagit.
Mais je vous permet de parler de ce que vous voulez. D’ailleurs si j’ai lu votre article, c’est parce que le sujet de l’immigration et de l’économie espagnole m’intéresse. Et comme je vous dit, je suis plutôt d’accord avec la plupart des faits que vous cites.
Ce qui est énervant (comme vous le dites), et je le répéte encore une fois pour que ce soit clair, ce sont vos affirmations généralisants à l’emporte pièce.
Trollez moins, et on discutera plus de ce que vous dites, et moins de comment vous le dites.
J’ai remarqué que j’avais oublié de vous saluer dans mon dernier commentaire, et je répare ici ce manque, qui n’est pas à mon avantage.
Vous avez raison de ne pas préjuger, je ne suis pas espagnol, je n’ai jamais vécu en Espagne, ni dans un pays hispanique.
Cette suspicion de biais nationaliste écartée, permettez moi de vous assurer que je ne doute aucunement il y ait du trafic et de la contrebande dans les régions que vous citez.
Ce qui me tape déjà plus dans le système, ce sont vos allusions faussement subtiles du genre le trafic est une caractéristique de l’Europe du Sud, alors que nous savons bien que le trafic suit les lois de l’offre et de la demande, à défaut de celles du Parlement. Je ne vous aprends donc rien en vous disant que le trafic de drogue existe dans toute l’Europe, Sud et Nord, que les paquets de cigarettes font l’objet de juteux trafics vers l’Angleterre, via la France, etc, etc.
Ce qui est particulièrement irritant, ce sont vos petites allusions du genre « les espagnols s’intéressent aux transport, parce que le trafic est dans les génes, et le transport c’est très utile pour trafiquer ».
Bref, c’est lamentable.
À défaut d’être espagnol, j’ai vécu en Afrique, ou j’ai eu l’occasion de faire connaissance avec les abondantes barbouseries françaises. Pourtant il ne me viendrait pas à l’esprit d’accuser les français dans leur généralité d’être des corrompus, traficants d’armes, mercenaires et hommes de main.
Ce sont vos généralisations pénibles qui vous déconsidèrent. Et qu’elles concernent les Espagnols ou d’autres n’y change rien.
Votre critique de l’Espagne comporte beaucoup de vérités, mais elle contient un ton tellement méprisant que cela détruit sa crédibilité.
« Le secteur des transports intéresse lui aussi beaucoup les Espagnols On pourrait même dire qu’il les fascine. Car qui dit transport, dit possibilité de trafic, et, faut-il le rappeler, une vieille tradition ibérique a fait de la péninsule et de ses satellites canariens, majorquins et rifains une des plus importantes plates-formes de la contrebande qui fleurit entre trois continents Europe, Afrique et Amérique (Nord et Centre confondus). »
Merci pour la finesse, et les insultes. Comme si le trafic était exclusivement « une vieille tradition ibérique » (bretagne et sa tradition de faire échouer les bateaux, idem pour toutes les régions limitrophes de la France, il me semble).
Des généralisations et jugements à l’emporte pièce de cet accabit peuvent être faites à propos de n’importe quel pays. Les américains adorent les Français et leur supposée ferveur dans la couardise et la réddition (agréable, n’est pas ?).
Les espagnols ne sont pas des anges, mais cela est vrai de n’importe quel pays. Si vous vous contentiez de décrire les problèmes de l’espagne, sans être insultant, votre message passerait mieux...
En tout cas, c’est un discours que je ne m’aurait pas étonné chez un néo-conservateur américain en rût
Je voudrais juste témoigner mon admiration pour votre activisme.
Je suis héberlué de voir que la persécution juridique est aussi facile et à portée de mains des élus, et avec quelle aisance ils utilisent les deniers publiques pour censurer la libre expression.
Vous avez montré à quel point l’expression publique est en danger actuellement en France.