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Sygne

Sygne

Poésie, Politique, Psychanalyse... et calmars farcis.
Croit que le fruit est dans le vers, et que l’âmur vaut la "peine", aussi.
Pense que le Ciel c’est pas l’échasse
gardée de Dieu, que je sache (ou Marx m’aurait menti ?)




Tableau de bord

  • Premier article le 31/10/2008
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Derniers commentaires



  • Sygne Sygne 7 février 2009 01:20

    Ho mais si qu’ il a changé le petit frère des riches ! Maintenant il nous sert du sou populaire en restant poli-qui-te-ment-correct  smiley



  • Sygne Sygne 4 février 2009 16:44

    Tout à fait d’accord avec vous. A la différence près que je parlerais plus de totalitarisme latent que de dictature.
    Il faut relire Hannah Arendt pour réaliser qu’il ne s’agit pas, avec Sarkozy, d’un simple contrôle de l’activité des hommes mais du modelage idéologique de leur pensée, de la gestation "réformiste" d’une nouvelle société, le tout servi par le marketing politique new look d’une droite autoproclamée "déculpabilisée", adepte du fameux coup d’éclat permanent. Une sorte de néo-totalitarisme à visage people, où l’on retrouve tous les indices pointés par Arendt : dépolitisation par tentative d’abolition des différences - la fameuse "ouverture" qui vise à éliminer l’opposition et les contre-pouvoirs, à récupérer la critique en l’absorbant, laminage des fondements des structures sociales, flirt poussé populace/élite avec suppression progressive de toute hiérarchie entre le chef et les masses, contrôle et monopole des moyens de communication et d’information, division gouvernement effectif/gouvernement apparent avec division entre autorité secrète réelle et représentation fictive, fuite de la réalité vers la fiction et la "vision", passage de la coïncidence à une artificielle cohérence où fleurit la propagande... la liste des similitudes est longue, celle des différences aussi heureusement... pour l’instant.
    Sarkozy pousse le cynisme jusqu’à dénoncer comme un comique, "à la Coluche", la mascarade d’un dialogue et sa propre parade démocratique... "j’écoute mais je tiens pas compte". Le peuple est averti.

    Il y a bel et bien absence de séparation des pouvoirs, redoublée d’une absence de séparation entre le pouvoir étatique et le pouvoir économique, qui a substitué à la puissance de l’Eglise catholique celle du capitalisme financier. L’Etat ne doit plus laisser l’économie gouverner. Ne laissons pas Sarkozy confisquer sous le nom de Réforme du Capitalisme, au sens presque religieux du terme, le changement radical qu’il feint de prôner dans le but d’en éviter un de plus radical encore, bien connu sous le nom de Révolution...



  • Sygne Sygne 21 novembre 2008 01:01

    Bien d’accord avec vous... L’irrationnel que vous dénoncez frisait carrément le délire chez les e-groupies ségophiles pendant la campagne présidentielle...

    « Déçue par la gauche, j’ai commencé par soutenir Villepin… et puis Ségolène a émergé. Il y a en elle de la Joconde et de la Garbo. Le feu couve sous la glace… Une bouffée d’oxygène dans un monde vicié...
    J’ai aussi un blog sur Zidane et José Bové  ! »
    (Adriana Evangelizt, 23 ans, Blog "Ségolène Royal... une femme Président ???")


    « Elle est l’espérance qui renaît
    Cette envie d’être, d’exister
    Ce cœur qui parle aux autres cœurs
    Cette voix qui efface la douleur
    Elle est ce plus, ce préférable
    Ce vrai qui n’est pas une fable… »  smiley

    (Poème de Denis Carnevali, de l’"Association des Amis de Ségolène Royal")

    C’est vrai que la ferveur suscitée est comparable, dans l’idôlatrie niaise, à celle qui animait alors les jeunes fans de Nico :

    "Jojo est à ses côtés mais notre idole des jeunes à nous, c’est Sarko !! Il veut nous redonner l’envie d’avoir envie… il nous a tellement compris… Grâce à lui, être jeune et de droite n’est plus un tabou ! "(Blog des Jeunes Populaires du 8ème)

    (Aujourd’hui, c’est être socialiste et de droite qui n’est plus un tabou :))

    Mais l’explication freudienne de l’engouement ségolinique réside peut-être dans ces émouvantes paroles d’Aziz Ridouan, le jeune créateur du site « Désirs d’avenir », animateur de la « Ségosphère » et ex-conseiller pour la jeunesse de son équipe de campagne :

    "Quand je vois Ségolène Royal, je vois ma mère.
    Elle se dit : "qu’est-ce que je ferai pour mes enfants ?"

    Comme vous, je préfère ne pas le savoir...

    Reste que si toute cette idôlatrie est insupportable, j’ai également du mal avec la ségol’haine épidermique, nourrie d’insultes et d’attaques sur le physique. De l’irrationnel et de la charge émotionnelle lourde encore.. alors que le senti-ment :)




  • Sygne Sygne 31 octobre 2008 19:10

    Mon sujet n’est pas le traitement de la dépression ou la clinique différentielle, mais la confiscation du malaise social du dépressif par le terme abusif et réducteur de "dépression". En fait, ce qui m’interessait ici était, entre autres, de dénoncer la complicité d’une certaine "psy" avec les intérêts du marché des anti-dépresseurs.

    Merci de ta lecture.



  • Sygne Sygne 31 octobre 2008 18:48

    Merci à toi pour cette analyse, GRL.

    Ton intervention m’interpelle par l’angle de vue original qu’elle développe et les questions qu’elle soulève, je n’avais pas vu les choses de cette façon. Ce que tu dis en gros, c’est qu’hier l’ennemi était plus clair, on savait contre quoi et qui se battre, et qu’il y a aujourd’hui non seulement illisibilité de l’"ennemi", mais confiscation, récupération de l’objet de révolte au profit des intérêts de l’ennemi lui-même : un "Système" sans visage. C’est très vrai. Le pouvoir religieux, puisque tu en parles, s’employait alors à convertir ou punir ses opposants par la manière forte, les luttes étaient frontales. Il est clair aujourd’hui que la manière "douce" (manipulation, désinformation, marketing des affects via les croisades publicitaires, pilules du bonheur...) suffit la plupart du temps à "convertir" et endormir les révoltes, et que l’idéologie capitaliste dominante excelle dans l’art de récupérer sa critique, qu’elle soit sociale ou artiste (sais-tu que l’on vend aujourd’hui aux enfants des livres "d’anti-coloriage" qui leur "apprennent", sans rire, à dépasser en coloriant, à investir les marges ?... A quand le manuel du chômeur ? Le guide de l’endetté entêté). La révolte est d’ailleurs à ce point récupérée qu’elle s’est muée peu à peu en concept "pour la forme", des formes qui contredisent et discréditent la radicalité du message de fond, tant l’ambiance des manifs est festive parfois : ainsi les intermittents du spectacle "en colère" (?) dansent et chantent dans la rue, en musique et en costumes, l’heure est grave mais c’est la kermesse, on semble bien s’amuser dans la précarité... qui peut prendre au sérieux l’urgence de leurs revendications, la mesure réelle de la gravité de leur sort ? Ce n’est qu’un exemple bien sûr, mais n’es-tu pas d’accord pour dire que même lorsque la révolte semble s’exprimer, et quand bien même les ennemis sont clairs et cernés (projets de lois, réformes, programmes, plans de restructuration économiques...), elle ne s’exprime somme toute que frileusement et poliment, dans un espace-temps bien reglementé. N’est-il pas temps de réinventer de nouveaux modes d’expression de nos révoltes ? Des moyens de se faire entendre plus radicaux, plus graves, moins frileux et moins soucieux de popularité, moins auto-complaisants aussi ... ?

    J’ai bien conscience qu’on sort du sujet de la dépression là, mais ton commentaire a ouvert plein de pistes... qui pourraient faire chacune l’objet d’un article révolté sur agoravox !







     

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