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aude guignard

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  • Premier article le 13/06/2009
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  • aude guignard 16 avril 2009 16:44

    1/ Dans les cas de viols extra familiaux, l’enfant victime est plaint, soigné, entouré, toute la famille se retourne contre le violeur, va en justice. en cas d’inceste, les personnes censées protéger l’enfant sont les agresseurs : l’enfant n’est ni secouru ni plaint, et ce n’est pas l’agresseur qui va aller en justice pour poser plainte. en fait dans les cas d’inceste c’est la victime qui est rejetée et pas l’agresseur, et la famille fait taire l’enfant dans la plupart des cas. Dans les cas d’inceste, c’est le plus souvent toute la famille qui est déficiente, dysfonctionnelle. toutes ces raisons font qu’un viol incestueux est encore plus difficile à gérer pour la victime qu’un viol commis par une personne extérieure à la famille. 2/ au niveau pénal, le viol se définit comme une agression sexuelle avec pénétration commise par violence, contrainte, menace ou surprise. Or quand c’est un parent , il n’y a le plus souvent ni violence, ni contrainte, ni menace ni surprise : les incestes durent des années contrairement aux viols extra familiaux, donc pas de surprise, les enfants ne peuvent s’opposer à leur parent agresseur en raison du lien familial, donc souvent aucune violence menace ni contrainte apparentes. Les juges ne peuvent donc qualifier les faits en viols ! la nouvelle qualification de viol incestueux impliquerait que les juges n’ont pas à prouver le non consentement de l’enfant il faut donc spécifiquement inscrire l’inceste dans le code pénal, pour que les viols incestueux cessent d’être déqualifiés en agression ou atteinte sexuelle, ce qui est une pratique complètement illégale mais très fréquente actuellement. cette pratique permet en plus aux agresseurs de s’en tirer à très bon compte, car les peines sont plus légères en correctionnelle.

    voici quelques unes des spécificités des viols incestueux par rapport au viol non incestueux, qui font que l’insertion de l’inceste dans le code pénal sera une bénédiction pour les victimes.



  • aude guignard 16 avril 2009 16:20

    un viol sur un enfant est plus grave que sur un adulte, car l’enfant est en train de construire sa personnalité, il va donc se construire vrillé par ce traumatisme. je pense que nous tous deux d’accord là dessus. la spécificité du viol incestueux, que vous n’avez certainement pas subi, vu votre message, est qu’il est subi de la part des personnes qui sont censées protéger l’enfant, et que donc l’enfant est détruit de l’intérieur par sa propre famille. voyez bien que si un enfant se fait violer par un vendeur de pizza (pardon pour les vendeurs de pizza, c’est juste un exemple), toute sa famille va plaindre l’ enfant , l’entourer, et se retourner vers la justice pour faire punir le violeur. mais si c’est un viol incestueux, par le père ou le beau père par exemple, qui va plaindre l’enfant, l’entourer, le soigner, et se retourner contre la justice pour faire punir le violeur ? (deux tiers des mères ne font rien si elles apprennent que leur conjoint a violé leur enfant, c’est un fait reconnu) : vous voyez maintenant la différence ! il faut ajouter à cela qu’avec beaucoup de régularité, dans le cas d’un viol incestueux, c’est toute la famille qui se retourne CONTRE LA VICTIME et non contre l’agresseur, qui se trouve activement protégé par la majorité des membres de la famille. en effet c’est tout le système familial qui est dysfonctionnel. Oui vous avez bien lu, c’est la victime qui se fait rejeter et non l’agresseur, dans la plupart des cas d’inceste. voilà encore une autre raison pourquoi une qualification d’inceste est indispensable : c’est que cette notion recouvre l’impossibilité pour l’enfant de donner son consentement éclairé à avoir des relations sexuelles avec son parent. en ce moment ce n’est ps le cas dans le code pénal actuel qui exige que le non consentement de l’enfant soit prouvé pour que les faits soient qualifiés de viol. Or comment un enfant peut il trouver les forces de résister devant l’adulte, qui souvent est d’ailleurs séducteur et profite du fait que l’enfant ne conçoit tout simplement pas ce que l’adulte veut lui faire , ni pourquoi. dans ces familles dysfonctionnelles, l’enfant est conditionné à tout souffrir, souvent les coups avant les viols d’ailleurs.ce sont des systèmes maltraitants et terrifiants qui paralysent l’enfant. il faut aussi savoir que 45% des agressions sexuelles sur mineurs ont lieu avant l’âge de 9 ans. rappelez vous ce que vous étiez avant 9 ans ! les viols incestueux sont parfois amenés très insidieusement et l’enfant ne s’oppose pas forcément.il faut cependant que le code pénal accepte de reconnaitre ce fait : pour l’instant il ne le reconnait puisqu’il n’y a viol que s’il y a contrainte, surprise, violence. donc les viols sont correctionnalisés en atteinte sexuelle, ou agression sexuelles, ce qui est totalement illégal mais pratiqué à tour de bras par les tribunaux surchargés et cherchant à punir quand me^me un peu le coupable, qui ne peut être reconnu coupable de viol sinon. il faut donc inscrire l’inceste dans el code pénal avec bien entendu la mention, que la nature des liens familiaux fait qu’il n’y a pas à prouver le non consentement de l’enfant pour pouvoir qualifier les faits de viols. je vous rappelle que les peines pour les coupables sont bien plus légères en correctionnelle qu’aux assises, donc la majorité des violeurs s’en tirent à bon compte, puisque le viol est déqualifié en agression ou atteinte sexuelle.



  • aude guignard 30 janvier 2009 18:47

    Pour que les choses soient claires, je me dois de souligner combien ces chiffres tirés d’enquêtes scientifiques confortent très largement les chiffres du sondage IPSOS/AIVI, qui leur sont d’ailleurs généralement inférieurs : alors que certains les mettent en doute, pensant que les chiffres IPSOS/AIVI sont surévalués ! Le mérite du sondage IPSOS/AIVI est d’avoir, avec une méthodologie sérieuse, donné les premiers chiffres français.
     



  • aude guignard 4 décembre 2008 00:08

    bonjour, je signale que le Canada procède régulièrement à des procès dans des cas où les révélations d’inceste et le dépot de plainte sont extremement tardifs : plus de 20 voire de 30 ou 40 ans après les faits. 

    La justice canadienne sait y faire, et les procès sont équitables. Personne n’avance les arguments que vous donnez, car il y a des moyens donnés aux juges de se forger leur conviction : les preuves sont les séquelles, qui sont connues et répertoriées par la science. pourquoi la justice se fait elle aider d’experts scientifiques pour les crimes de sang ? et ne le pourrait elle pas dans les affaires d’inceste ? les français sont ils plus bêtes et ignorants que les Canadiens ?



  • aude guignard 3 décembre 2008 23:53

    Bonjour, je remercie personnellement Illel Kieser L’Baz pour cet article. je rappelle d’abord quelques chiffres : 20% des filles et 7% des garçons sont agressés sexuellement avant leur 18 ans, 45% des enfants agressés le sont avant leur 9 ans, et parmi ceux ci la moitié environ avant leur 5 ans.

    Ces agressions ont lieu dans 80% des cas au sein de la famille : ce n’est pas là bas, loin, c’est sous votre toit, parmi vos proches que se trouve l’agresseur-e , janus à double visage, si charmant-e, et si pervers-e.

    N’oubliez pas, et ne dites pas "je ne savais pas..."

    depuis que la prescription est passée dans ma famille, je lutte, par différents moyens. J’ai entendu personnellement le 14 Juillet 2007 le procureur de Perpignan.... je remercie la Suisse, qui rejoint le Canada, dans le groupe des pays qui savent y faire sans prescription, et dont la justice n’est pas noyée par des procès tenus 30 ans voire 40 ans ou plus après les faits. Les français seraient ils moins doués que les Canadiens ? Les arguments des magistrats français ne tiennent pas devant l’exemple canadien. Par contre, je signale l’existence d’une Mission d’information parlementaire sur l’inceste, menée par Mme Marie Louise Fort, députée de l’Yonne, à la demande de Mr Jean François Copé : tout citoyen concerné peut lui adresser son témoignage et ses requêtes, il faut faire vite maintenant.Voici les coordonnées : TEMOIGNER POUR LA MISSION D’INFORMATION SUR L’INCESTE Le 30 septembre, Marie-Louise Fort, députée de l’Yonne, a été nommée à la tête d’une mission d’information sur l’inceste visant à définir les moyens de mieux prévenir et mieux sanctionner l’inceste. La députée qui auditionnera des associations et des victimes, devra rendre ses conclusions début 2009. il ne reste plus beaucoup de temps ! Il serait souhaitable de collaborer efficacement avec Mme la Députée en l’informant au mieux et au plus près de la réalité, des problèmes et dysfonctionnements liés à l’inceste en France. Ainsi, il serait utile que toutes les victimes, proches de victimes, professionnels, lui communiquent par courrier ou par email, les faits qu’ils ont vécus et les réponses apportées ou non. C’est l’occasion de devenir acteurs de notre histoire dans notre société pour faire avancer les choses, pour les enfants victimes aujourd’hui. Ils ne peuvent pas parler, faisons le en leur nom. Présentez votre argumentaire de la façon suivante pour un traitement efficace : Objet : mission d’information sur l’inceste Madame la Députée, 1) Présentez-vous en quelques lignes : nom, prénom, âge, enfants, localisation, profession, à quel titre écrivez-vous : victime, proche, professionnel, 2) Racontez votre histoire : citez uniquement les faits puis les dysfonctionnements liés Exemple 1 : A l’âge de 8 ans j’ai parlé des agressions que je subissais à mes parents, ils n’ont rien fait. Dysfonctionnement 1 : ma parole n’a pas été entendue par ma famille Exemple 2 : A 30 ans, j’ai voulu porter plainte, on m’a dit que c’était prescrit. Dysfonctionnement 2 : la loi ne tient pas compte du déni des victimes 3) Listez les conséquences que ce parcours a eu sur vous : sur votre santé, conséquences sociales, professionnelles, affectives, financières, familiales... toujours en citant des faits Exemple : j’ai souffert de nombreuses dépressions, d’anorexie, de longues périodes de chômage dues à mon état de santé... 4) Listez vos propositions pour changer les choses Toujours de façon claire et précise, pointez vos propositions par thèmes : justice, social, santé, éducation, prévention, répression.... Conclusion : indiquez que vous tenez les éléments, si vous en avez (jugement, dossier d’instruction, dossier médical, lettres...) à la disposition de la mission d’information. Ce courrier va vous demander un effort qui produira un effet positif : que les victimes d’inceste existent et soient reconnues dans notre société. Ce n’est pas rien, ce sera la première fois. Mobilisons-nous par milliers, c’est le moment, pour tous les enfants qui souffrent aujourd’hui sous le joug de leur agresseur, bougeons-nous ! Marie-Louise FORT Député de l’Yonne (3e circonscription) Assemblée Nationale 126 rue de l’Université 75355 Paris Cedex 07 SP Courrier électronique : [email protected] Une autre action importante à entreprendre est de signer la pétition pour l’insertion de l’inceste dans le code pénal : http://www.mesopinions.com/Pour-l-insertion-de-l-inceste-dans-le-code-penal-petition-petitions-17d0e4498e5ece47be5e6f0f3ac2132c.html Avec la pétition contre la prescription qui tourne avec succès depuis quelques années, voilà trois armes pour les citoyens français. passez aux actes, maintenant... c’est lutter pour les enfants ;

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