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Francis BEAU

Francis BEAU

Marin, ingénieur, diplomate, consultant, auteur, j'exerce ou j'ai exercé plusieurs métiers au cours de plusieurs vies, toujours avec des convictions qui me sont aussi indispensables que l'air que je respire, en faisant miennes les deux maximes qui suivent :
"Le maître dans l'art de vivre ne fait pas de distinction fondamentale entre le travail et le jeu, l'effort et le plaisir, le corps et l'âme, l'éducation et la récréation, l'amour et la religion. Il poursuit sa quête d'excellence quel que soit ce qu'il fait, laissant aux autres le soin de décider s'il travaille ou s'il joue."
"Face aux multiples influences auxquelles ils sont confrontés dans leur vie, les simplets sautent de l'une à l'autre, les imbéciles se cramponnent à l'une d'elle et n'en démordent plus, les sages sélectionnent et font le choix de celles qui leur paraissent bonnes, certains enfin tentent avec leur intelligence de se forger leurs propres idées personnelles. Nous sommes tous par certains côtés un peu simplets, par d'autres un peu imbéciles ; le propre de la réflexion est de faire acte de sagesse puis d'intelligence."

Tableau de bord

  • Premier article le 14/12/2005
  • Modérateur depuis le 11/12/2006
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Ses articles classés par : nombre de réactions













Derniers commentaires



  • Francis BEAU Francis BEAU 17 avril 2007 17:38

    « Pourquoi un PDG gagne 800 fois plus qu’un smicard : parce que c’est très très difficile d’y arriver » nous dit aussi M. JG.

    Le fait que ce soit très difficile d’y arriver ne justifie pas à lui tout seul la moralité du gain. Exemple : il est sûrement très difficile de voler tout l’or de la banque de France, mais le gain réalisé par celui qui y réussirait ne serait pas pour autant moralement (et également, heureusement dans ce cas, légalement) justifiable.

    « Un SMICARD français gagne 200 fois plus qu’un Ethiopien moyen » nous dit encore M. JG.

    C’est vrai, M. JG a tout à fait raison sur ce point, mais s’il réfléchissait deux minutes un peu plus loin que le bout de son nez, il comprendrait que cela aussi devra bien un jour être progressivement corrigé, faute de quoi, des millions d’Ethiopiens et autres ressortissants de pays déshérités continueront à assaillir nos frontières qu’il faudra alors entourer de barbelés et de miradors armés de soldats dressés à tirer sur tout ce qui bouge et qui est un peu dépenaillé.

    « le vrai problème soulevé ici, c’est la jalousie face à l’argent » nous explique enfin M. JG.

    Peut-on reprocher à un Ethiopien qui meurt de faim de jalouser le SMICARD français ? Qu’on envoie M. JG mourir de faim en Ethiopie, et on verra s’il n’est pas jaloux du SMICARD français !



  • Francis BEAU Francis BEAU 17 avril 2007 17:25

    « Saisies par qui et en vertu de quoi ? » s’interroge M. JG.

    Mais par l’Etat pardi, et en vertu de lois qui, des millions de français l’espèrent (cf. réactions des candidats à l’élection présidentielle), seront peut-être un jour votées par la représentation nationale ! Que M. JG ne s’y trompe pas, plus certains patrons continueront à se comporter de manière aussi stupide, plus de telles lois seront votées rapidement, et plus elles seront contraignantes.



  • Francis BEAU Francis BEAU 17 avril 2007 17:18

    Réaction au commentaire de JG.

    « c’est eux qui assurent le boulot des autres » ! Merci M. JG pour cette intéressante remarque frappée au coin du bon sens. Celle-ci n’ôte malheureusement rien au fait que Mme Parisot semble être totalement déconnectée de la réalité des difficultés auxquelles peuvent être confrontés bon nombre de ses concitoyens. C’est même plutôt inquiétant que la responsabilité d’assurer le boulot de millions de Français soit confiée à des patrons ayant à ce point perdu le sens des réalités !



  • Francis BEAU Francis BEAU 27 mars 2007 15:47

    Je comprends votre réaction, mais je réfute vos arguments pour plusierurs raisons :

    1. Si mon interprétation est pertinente, doit-on se résigner pour autant à ce qu’elle ne compte pas ?

    2. Est-on bien sûr que le sens qu’a voulu y mettre l’auteur est si différent de mon interprétation ? A tenter d’interpréter le sens caché des mots, ne risque-t-on pas de tomber dans le procès d’intention ?

    3. Est-ce bien parce qu’une partie de l’opinion publique (les gens), en tout cas une partie de celle qui s’exprime sur Agoravox interprète l’expression « indentité nationale » différemment de ce qu’elle signifie en réalité qu’il faille ignorer sa réelle signification.

    4. N’est-ce pas à force d’ignorer les réalités, qu’on finit par les transformer en véritables problèmes ? Nier le besoin, malgré toute sa « pertinence », d’un sentiment d’identité pour souder une société autour d’un certain nombre de valeurs jugées fondamentales ne permettra jamais d’en supprimer la nécessité. A force d’en ignorer l’interprétation « pertinente », on finit par ouvrir grande la porte à toutes les interprétations extrémistes ou déviantes !



  • Francis BEAU Francis BEAU 23 mars 2007 18:23

    Merci pour cet article fort intéressant et très bien fait. Pourquoi cependant cette formulation « guerrière » du titre que l’on ne retrouve d’ailleurs nulle part ailleurs dans le reste de l’article, sauf dans votre dernier paragraphe de conclusion ?

    A la formulation métaphorique « guerre économique », il me semble nécessaire de préférer l’exactitude et la précision de la formule « compétition économique ». Si on maintient toutefois la métaphore, Internet étant un outil, il serait plutôt une arme numérique dans la bataille économique, qu’une bataille (numérique) de la guerre économique qui serait limitée dans le temps et dans l’espace. Même si on considère Internet comme un espace virtuel d’échanges plus que comme un outil, il serait alors plus exact de parler de champ de bataille numérique de la guerre économique que d’une bataille numérique. Si on s’abstient de la métaphore guerrière, ce qui encore une fois me semble nettement plus sain, Internet sera alors un outil de compétitivité plutôt qu’une arme.

    Bien sûr, il ne faut pas être naïf et bien voir que comme beaucoup d’outils, Internet peut être transformé en arme extrêmement dangereuse. Il est même nécessaire de constater qu’il est souvent utilisé par certains comme une arme au sens strict du terme, c’est-à-dire comme outil de destruction. Dans le cadre d’une économie « civilisée », les activités de ce type sont néanmoins considérées comme illégales et doivent être combattues en tant que telles. Mais à force de banaliser une vision du terrain de la compétition économique aux allures de champ de bataille, la compétition risque fort un jour de dégénérer en véritable guerre réelle avec des armes réelles et la kyrielle de destructions qui les accompagnent, jusqu’à transformer le champ de bataille en champ de ruines.

    Ces restrictions sémantiques n’ôtent rien à la grande qualité de votre article qui mérite d’être soulignée.

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