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olivier bouly

Objecteur de croissance, sans emploi

Tableau de bord

  • Premier article le 28/01/2009
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Derniers commentaires



  • olivier bouly 2 mai 2011 16:02

    Bonjour à tous
    merci pour les commentaires
    - histoire : oui, il est nécessaire de se rappeler les origines du 1er mai et des luttes ouvrières, mais il me semble tout autant nécessaire de s’interroger sur ce que l’on fête désormais le 1er mai. le travail n’a plus les mêmes finalités qu’au XIX°, ni le même contenu. « On connait tous le compromis des Trente Glorieuses » : en échange de la paix sociale, globalement les classes moyennes ont profité du boum économique. Ce n’est que depuis une trentaine d’années (?) que les inégalités se creusent.
    C’est surtout ce jeu de dupes que je dénonce : à force d’être dans le compromis, à force de gérer le système comme certains syndicats le font aujourd’hui (ce sont des partenaires et non plus des adversaires sociaux) le système capitaliste reste en place. 
    - me revendiquant comme objecteur de croissance, je souhaite que le travail ne soit plus mis au centre du système
    - Partager le travail me semble une évidence : l’idée n’est évidemment pas de faire travailler quelques personnes, et avec les richesses produites de donner un revenu aux autres.
    Créons des richesses et partageons les !
    - la fête permanente OUI. Il faut produire ce qu’on a besoin et uniquement ça. Et c’est à nous de décider de ce dont on a besoin, c’est nous qui devons réfléchir à nos usages
    - Sur le financement de ce revenu, j’ai lu le livre de B. Mylondo (éd. Utopia) où il explique comment on peut le financer. C’est parfaitement faisable.
    Pour terminer sur le revenu inconditionnel garanti, il faut vraiment l’envisager comme un outil de transformation de la société



  • olivier bouly 30 janvier 2009 13:31

    Bonjour à tous et merci pour les commentaires et autres pistes de réfléxion

    - concernant les pays émergeants, je pense qu’il faut aborder sans ambiguités la question de la décroissance avec eux.
    Si le développement qu’on leur propose n’est qu’un développement économique, on a tout faux !
    La décroissance est aussi un mouvement d’émancipation individuel, de construction d’autonomie... 
    Pour cela on aura toujours besoin de faire croître, les services de santé, d’éducation, d’accès à la culture, à la protection sociale ; de libérer l’individu du salariat, de la consommation.
    Mais la question ne sera jamais de se priver de ce qui est nécessaire à l’être humain.

    Décroissance ou barbarie ?
    Hélas, par moment j’ai bien peur qu’on doive supporter les deux en même temps ! parce que le sevrage, la transition ne pourra se faire qu’avec des individus et des sociétes conscientes des choix à faire, et qui participent à ces choix.
    d’où l’importance de se réappropier la démocratie




  • olivier bouly 30 janvier 2009 12:23

    Bonjour
    il n’y a aucun rapport entre le roman et la décroissance.
    Je fais référence à un texte qui accompagne le roman. Ce texte, L’outrage aux mots, parle de censure.
    La décroissance est un mot qui ne plait pas à tout le monde. Et pour cause. Il dénonce les impasses dans lequel notre système est plongé. Donc j’invite les gens à se comporter comme des mal-polis et à interpeller les responsables.
    Si en plus, ces gens mettent derrière ce mot, un projet de société plus juste socialement et plus soutenable écologiquement, tant mieux.


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