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TSAKADI Komi

TSAKADI Komi

Notaire à Lomé (Togo)




Tableau de bord

  • Premier article le 17/12/2005
  • Modérateur depuis le 10/04/2006
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Derniers commentaires



  • TSAKADI Komi TSAKADI 9 novembre 2008 06:07
    Une analyse proche de la mienne à signaler :

    Au-delà d’Obama, voici l’Afrique
    Le grand paradoxe, où l’Afrique comme elle est devenue, sans honte, face au monde, face à des réalités qui font d’elles, une planète de singes fous, sous la conduite de quelques écervelés qui n’ont sans doute plus aucune conscience de la gravité de leurs maladies.
    A seulement un jour de distance depuis ces fortes célébrations de l’élection d’un Afro américain à la tête des Etats Unis. Je me suis réveillé le matin, pour écouter les radions annoncer qu’un animal politique bizarre du côté du Niger, avait privé de petits enfants d’école, pour les obliger à participer à une campagne en vue de changer la constitution, pour lui permettre de briguer un autre mandat en 2009. Et puis, en découvrant la presse du jour, j’ai appris, qu’un seigneur arabe, en Tunisie, fêtait ses 21 années de pouvoir, sans broncher, le tout sous le regard d’une population tenue en otage. Mais déjà, comment pouvais-je ne pas m’interroger, sur le sentiment de mon propre président en ce jour, lorsqu’il envoie un message de félicitation, à un petit frère d’Amérique nommé Obama, pour le féliciter d’une brillante élection, mais sans lui dire, comment il se fait, qu’il soit resté 26 ans à la tête d’un pays, et tient à y demeurer.

    C’est tout cela, le monde du paradoxe africain, abrutissant, hors de toute analyse, loin de toute logique, inapproprié pour toute modernité. J’ai regardé la télévision, pour découvrir, quelques uns de ces intellectuels bruyants, qui la veille emplissaient de commentaires, quelques organes de presse visuels à propos de l’élection d’Obama. Comment traite-t-on des espèces d’imbéciles d’un autre âge, lorsque l’on les découvre chantant et livrant des louanges à la gloire, de régimes qui constituent l’anti thèse de tout ce que Obama représente ?

    C’est avec une profonde tristesse, que notre sort pourrait être débattu dans les instances qui mesurent ou évaluent, le seuil de maturité, ou le niveau d’obscurantisme des peuples. Y’a-t-il encore une dignité chez quelques uns de ces Africains ? Existe-t-il encore une marge de tolérance dans le tableau global de compromission de notre intelligence collective. Même la peur des foudres des tribunaux du lendemain, n’arrête plus les fous du pouvoir et leurs comparses. C’est un véritable drame, et un drame d’autant plus effrayant, que nous sommes plus convaincus aujourd’hui que hier, de l’imminence et du caractère inéluctable, du destin cruel de tous les traitres à la race, de tous les chantres de la compromission, de toutes les ordures de l’intelligence.

    L’humanité a toujours su reverser dans les poubelles de l’histoire, les instruments de la honte. Il ne vous ratera pas.
    A tous ceux qui auraient encore des doutes sur cette fin tragique après une vie de salaud et de courtisan, les bibliothèques sont pleines de vestiges éloquents qu’il vaudrait mieux prendre le temps de consulter, avant de se jeter dans la mode qui consiste à féliciter, un nouveau président américain. Conduire un peuple à la tragédie de la misère et du mal développement peut être assimilée à une incompétence, à une erreur de discernement. Mais fêter bruyamment le jour de l’année qui installe le peuple dans cette tragédie, est une pure provocation, un déni de respectabilité, un manque d’élégance et de courtoisie, une moquerie suprême. De Tunis à Yaoundé, vous avez, messieurs et mesdames, raté une bonne occasion de vous taire.
     


  • TSAKADI Komi TSAKADI 6 février 2008 22:00

     

    Du Togo au Kenya

     

    La crise post-électorale en cours actuellement au Kenya consacre à ne point en douter l’échec cuisant des missions d’observation électorale en Afrique. Elles ne sont plus en mesure de prévenir les fraudes et par voie de conséquence les violences politiques.

     

    Au Togo, le rapport du parlement européen est venu contredire les précédentes déclarations de la mission d’observation électorale de l’Union européenne selon lesquelles les élections du 14 octobre ont été transparentes, trois mois après ces élections. Le rapport a déploré l’ingérence du Commissaire européen au Développement et à l’Action humanitaire, qui , le 16 octobre alors que le dépouillent était en cours, a sorti un communique isolé « se réjouissant du bon déroulement du scrutin avant même que la mission d’observation sur place ne s’exprime. »

     

    Cette année, plusieurs élections sont encore prévues sur le continent : élections législatives Rwanda en septembre, au Ghana en décembre, élections présidentielles et législatives en Cote d’Ivoire, élections législatives en Guinée….

     

    L’Union européenne tirera-elle les leçons de ses trois dernières missions pour les supprimer ou à défaut les repenser pour mieux prévenir les fraudes qui sont à l’origine de violences politiques dans nos pays, bref « adopter leur méthodologie aux réalités du terrain : les retentions des résultats de vote pour mieux les tripatouiller, les nouvelles formes de fraudes, le recours à la corruption électorale massive…  »

     

    Quid de la CEDEAO ?

     

    La CEDEAO tient une réunion depuis le 5 février à Conakry (Guinée) pour évaluer la gestion des élections dans les pays membres.

    Cette réunion qui rassemble les membres du gouvernement guinéen, des responsables de la dite organisation sous-régionale, de l’ONU, de l’Union européenne ainsi que des ONG impliquées dans les systèmes électoraux et quinze présidents des commissions électorales des Etats membre de la CEDEAO va chercher à finaliser les procédures d’adoption d’un manuel de la CEDEAO sur l’observation des élections et d’un code de conduite des élections à l’usage des observateurs.

     

    Mais si on fait le bilan des missions électorales de la CEDEAO dans nos pays, il est légitime d’être septique par rapport à l’adoption d’un manuel pour la CEDEAO.

     

    On a toujours à l’esprit, l’observation calamiteuse des présidentielles togolaises d’avril 2005 par cette institution.

     

    La CEDEAO ferait mieux de mettre en pratique :

     

    - son mécanisme de prévention, de gestion, de règlement des conflits, de maintien de la paix et de la sécurité avec son système d’alerte précoce pour éviter les crises post-électorales

    - le protocole A/SP1/12/01 sur la démocratie et la bonne gouvernance additionnel au protocole relatif au mécanisme de prévention, de gestion, de règlement des conflits, de maintien de la paix et de la sécurité dont l’article 6 dit « l’organisation, le déroulement des élections et la proclamation des résultats s’effectueront de manière transparente. »

     

    Si comme l’a admis le Président de la Commission de la CEDEAO le 5 février dernier, que « … le déploiement d’une mission exploratoire et l’envoi des observateurs ne constituent pas une recette suffisante à l’atteinte d’une élection crédible…  », pourquoi ne pas supprimer purement et simplement ces missions pour lesquelles l’organisation n’a même pas les moyens de financer.

    Ainsi la mission d’observation de la CEDEAO au Togo lors de la présidentielle du 24 avril 2005 a été financée en grande partie par l’Union européenne à hauteur de 600 000 dollars[1].

     

     

     


    [1] Muriel Sognouret, « Des élections contre la démocratie ? », Jeune Afrique /L’Intelligent, n° 2313 du 8 au 14 mai 2005, pp 32-34.



  • TSAKADI Komi TSAKADI 12 octobre 2007 13:42

    Salut Estaban,

    Merci pour ton article. Je viens de le lire depuis Lomé. Nous sommes en pleine campagne électorale et tout ce passe bien. Nous espérons que le vote se passera bien dimanche et que le peuple ne se verra plus voler sa victoire par les dirigeants et la francafrique. Komi



  • TSAKADI Komi TSAKADI 29 juin 2007 14:56

    Calmos, calmez-vous.

    Je ne dédouane pas les Africains de n’avoir pas participer à la conférence de Paris.Au contraire. Sarkozy a fait preuve de manque de concertation dans ce dossier mais l’Union africaine a tort aussi. Sarkozy a ses raisons que j’ignore de ne pas en discuter avec des Africains avant. Relisez mon article pour mieux le comprendre Je ne suis pas un donneur de leçons.



  • TSAKADI Komi TSAKADI 22 juin 2007 14:29

    Jay, vous avez raison de poser cette question. En principe dans l’accord de paix signé l’année dernière à la suite de la médiation de l’Union africaine, entre un seul groupe rebelle et le gouvernement soudanais, il est prévu l’organisation d’un référendum d’autodetermination comme pour l’accord concernant le Sud-Soudan. Les pays voisins comme l’Egypte, l’Ethiopie ne voient pas d’un bon oeil l’éventualité d’une partition du Soudain. Komi


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