Le protectionnisme, à la mode, à la mode, le protectionnisme à la mode de chez nous
Par ces temps de crise, sortez couverts. Tel est le crédo implicite de chaque nation possédant une carte de membre du G20, donnez vous la main, mais merci de lâcher la mienne.
Les effets d’annonces publicitaires et les photographies officielles ventant l’universalisme économique ne peuvent rien face aux spécificités des succursales nationales. Le patriotisme parle pour le bon sens, sans l’ombre d’un doute.
Une ordonnance mondiale préconisant un patch anti-libéralisme sur une jambe de bois n’arrive pas à endiguer la peur animale de l’obscurité.
Comment gérer diplomatiquement un constat à l’amiable quand personne n’a conduit ?
Le protectionnisme, à la mode, à la mode, le protectionnisme à la mode de chez nous
Par ces temps de crise, sortez couverts. Tel est le crédo implicite de chaque nation possédant une carte de membre du G20, donnez vous la main, mais merci de lâcher la mienne.
Les effets d’annonces publicitaires et les photographies officielles ventant l’universalisme économique ne peuvent rien face aux spécificités des succursales nationales. Le patriotisme parle pour le bon sens, sans l’ombre d’un doute.
Une ordonnance mondiale préconisant un patch anti-libéralisme sur une jambe de bois n’arrive pas à endiguer la peur animale de l’obscurité.
Comment gérer diplomatiquement un constat à l’amiable quand personne n’a conduit ?
Bernard Kouchner, maintenant il faut me rendre mon sac de riz Uncle Ben’s, avec les intérêts s’il vous plaît
Le traumatisme est encore présent chez les plus téléphages, l’hypnose régressive que produit le programme à caractère informatif et historique que sont « les enfants de la télé » d’Arthur y est pour beaucoup.
Chantage affectif et parrainage pour pauvre :
Un verre de liqueur proche de l’usine à banalité, la main parfois tremblante mais toujours hésitante, la gorge subitement asséchée par le flashback de quelqu’un d’autre… Les langues lasses se délient et relatent péniblement en étouffant des sanglots ce matin-là où ils sont partis en mission, quelques uns n’en sont jamais revenus, pris entre les mailles du système associatif.
Le paquetage règlementaire homologué par le Ministère pouvait sembler anodin, mais un bruit sourd se cachait entre la trousse Chevignon et le cahier de texte Lc Waikiki, un son parasite, un rythme saccadé qui avait plus avoir avec la chorégraphie militaire que l’œuvre humanitaire.
Ce matin-là, ils sont partis armés d’un dernier baiser, à pied, par locomotion privative, en transport en commun ; au nom de la humanité, au nom de la France, au nom du bien, au nom de l’amour, au nom de l’urgence.
Ils se racontaient entre eux leurs soirées transportant un colis piégé, le cœur léger, en ne voyant pas le S.D.F qui gisait hébété près de l’abribus.
L’ordre de mission était aussi simpleque géostratégique, aider des petits enfants pauvres en Afrique. Rien de plus. C’est ce que l’on a expliqué aux parents, quelque chose de plus important a été incorporé dans l’innocence surévaluée de ces porteurs de riz : la culpabilité à bas prix et le terrorisme pédagogique.
Bernard Kouchner, maintenant il faut me rendre mon sac de riz Uncle Ben’s, avec les intérêts s’il vous plaît
Le traumatisme est encore présent chez les plus téléphages, l’hypnose régressive que produit le programme à caractère informatif et historique que sont « les enfants de la télé » d’Arthur y est pour beaucoup.
Chantage affectif et parrainage pour pauvre :
Un verre de liqueur proche de l’usine à banalité, la main parfois tremblante mais toujours hésitante, la gorge subitement asséchée par le flashback de quelqu’un d’autre… Les langues lasses se délient et relatent péniblement en étouffant des sanglots ce matin-là où ils sont partis en mission, quelques uns n’en sont jamais revenus, pris entre les mailles du système associatif.