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savouret

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  • Premier article le 07/07/2009
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Derniers commentaires



  • savouret 18 novembre 2009 21:24

    ce concept d ’assemblée réferendaire peut paraitre séduisant, car celle ci serait réellement représentative de la population, donc a priori , son instauration constituerait un approfondissement de la démocratie.toutefois, je pense que cette idée est trop utopique et qu’elle peut comporter des effets pervers .

    En effet, bien que l’on puisse le déplorer, et ceci est mon cas, il convient de reconnaitre qu’un certain nombre de citoyens ne possédent pas les outils de reflexion nécessaires pour appréhender les principaux enjeux des sociétés contemporaines, sachant que ceux ci structurent les debats politiques essentiels.

    il s’avère malheureusement, et je le déplore tout autant, car cela traduit une insuffisance de la démocratisation de notre système éducatif,que cette proportion d’individus ne possédant pas les clés d ’interprétation pour prendre des décisions en toute connaissance de cause,est plus importante dans certaines catégories de la population(sachant que ce constat ne décrit qu’une tendance et ne saurait etre généralisé systématiquement, puisque un cadre peut tout à fait etre dépolitisé et un ouvrier peut parfaitement etre très politisé et avoir de bonnes capacités d ’analyse)

    il me semble donc, partant du principe que l’exercice du pouvoir politique requiert un bagage intellectuel minimum,que le principe d ’assemblée réferendaire n ’est pas réellement envisageable , meme si il part d ’une bonne intention.je crois aussi malheureusement qu’a moins de remettre totalement en cause le principe de différenciation sociale, cette idée ne constitue qu’une chimère,a moins de parvenir à une égalité culturelle absolue, ou tous les groupes sociaux seraient pourvus du meme niveau d ’instruction.

    toutefois, dans la mesure ou la sous représentation des couches populaires dans les instances représentatives atteint des proportions totalement inadmissibles , il peut s ’agir d un modèle de référence, qui bien qu’irréalisable pourrait servir de support à une évolution vers une atténuation de cette situation délètére qui ne peut que délegitimer le principe de représentation et entraver l ’approfondissement de la démocratie.

    l ’accroissement de la représentativité sociale des institutions politiques ne peut se concevoir qu’a condition de mener une véritable politique de démocratisation scolaire qui permettrait à l’immense majortié de la population d ’accéder à un niveau d ’instruction suffisant pour appréhender le monde contemporain.malheureusement, le gouvernement actuel meme une politique qui va à l’encontre de cette perspective.

    malgré mon scepticisme sur cette proposition d’assemblée referendaire qui me semble trop démagogique, il convient toutefois de reconnaitre que nos représentants politiques actuels sensées posséder la clairvoyance nécessaire pour prendre des décisions pertinentes,sont bien loin de démontrer au quotidien qu’ils disposent de cette faculté.
    la encore, si l’on progresse vers une plus grande représentativite sociale de nos institutions politiques, l ’aveuglement manifesté par nos représentants pourrait peut etre s’estomper.



  • savouret 16 novembre 2009 12:42

    article interessant qui permet de s ’interroger sur certaines dérives résultant d’une conception caricaturale de la démocratie.Malheureusement, celle ci est de plus en plus prégnante, en raison d’une volonté émanant du pouvoir politique, plus précisement du chef d ’état,mais aussi en raison de l’influence des médias qui ont contribuè à l’avénement d ’une« démocratie d’opinion »

    l ’essor de celle ci entrave l’approfondissement des débats démocratiques et leur mise en perspective sur le long terme, car elle se caractérise par une focalisation sur les problèmes mis au centre de l’actualité médiatique.Bien entendu, les sujets occupant une position centrale dans les médias résultent pour certains(de plus en plus ?) des aspirations émanant du pouvoir exécutif

    Pour un nombre croissant d ’individus, manipulés en quelque sorte par les pouvoirs politiques et médiatiques, la démocratie se réduit de plus en plus à la caricature qui est dénoncée dans l’article et de manière concommitante , leur défiance envers le concept de démocratie représentative ne cesse de se renforcer.

    certes, cette hostilité vis à vis des institutions trouve aussi son origine dans l’impéritie des acteurs politiques à résoudre des problèmes économiques et sociaux durables et à fortiori exacerbés par la crise et elle n ’est donc pas totalement illégitime.

    toutefois,la préeminence de la légitimité de la démocratie d ’opinion par rapport à celle de la démocratie représentative comporte un réel risque de dérive populiste, ce qui s ’est de toute facon deja amorce depuis une vingtaine d ’années et s ’est accentué sous l’impulsion de sarkozy.

    Ainsi, les dirigeants politiques gouvernent de plus en plus en fonction des sondages et cherchent constamment à satisfaire, du moins dans les discours, les aspirations exprimées par l ’opinion publique.Celle ci pense de plus en plus, que les représentants politiques doivent systématiquement subordonner leurs décisions à la volonté populaire exprimée et tend donc à vouloir exercer une sorte de tyrannie, sans réellement se rendre compte, que ce pouvoir qui lui est apparamnent conféré n ’est qu’illusoire, car comme le dit avec pertinence l auteur de l’article, le peuple n ’est jamais consulté sur les débats les plus cruciaux pour son avenir individuel et collectif.

    cette évolution remet en cause la recherche du bien commun et de l’interet collectif , qui constitue un fondement de la démocratie , mais suppose bien entendu que les décisions prises aient pour horizon le long terme et non le présent médiatique.Ceci implique également, dans des sociétés aussi peuplées et différenciées socialement que les notres, que le peuple délégue sa souveraineté a des représentants, car en dépit de ses insuffisances , la démocratie représentative reste incontournable, d ’autant plus que la complexité croissante des problèmes auxquels nos sociétés sont confrontées exige plus que jamais de béneficier d’élites eclairées".celles ci doivent etre capables de les appréhender et de prendre des décisions susceptibles de contribuer au bonheur du peuple et à la satisfaction de ses besoins fondamentaux, meme si elles sont impopulaires.

    Bien entendu, les représentants actuels sont loin de correspondre à cette vision idyllique, mais le principe de représentation ne doit pas pour autant etre remis en cause,car il serait illusoire de penser que chaque individu possède la meme légitimité pour résoudre les problèmes les plus complexes.



  • savouret 13 novembre 2009 12:39

    article tres interessant qui souleve un probleme crucial , qui malheureusement n ’est que tres peu débattu, par méconnaissance du sujet ou surtout en raison d ’un refus plus ou moins conscient de s ’interroger en profondeur sur nos modes de vie et nos aspirations individuelles.

    le phénomène d ’étalement urbain, existe également en france et il ne cesse de se renforcer, car le désir d’une maison individuelle avec un grand jardin est plus que jamais prégnant au sein de la population.chacun ou presque veut satisfaire cet idéal qui lui parait naturel, alors qu’il s ’agit bien sur d ’une construction politique et sociale qui a fini par s ’enraciner dans les mentalités individuelles et collectives.

    or, comme l ’article le met en exergue, la diffusion de cette aspiration percue comme une condition sinequanon de la réussite individuelle,a des répercussions environnementales très néfastes.En effet, bien sur, une maison individuelle à fortiori non mitoyenne implique une dépense énergétique plus forte, qu’un habitat collectif.De plus, dans la mesure ou ce type d ’habitat engendre inéluctablement une rarefaction des terrains disponibles dans la ville centre ou dans la premiere coronne, ainsi qu’une flambée des prix, un nombre croissant de ménages plutot modestes s ’éloigne de la ville centre afin de concrétiser son souhait de maison avec jardin,d ’ou le phénomène d ’étalement urbain qui en résulte.

    or, la majeure partie ce ces ménages continue de travailler dans des villes centres ou dans leur banlieue proche, ce qui les amène à utiliser quotidiennement leur voiture, d ’autant plus que les infrastructures de transports collectifs sont peu développées dans ces zones périurbaines en plein essor.

    l ’étalement urbain joue donc un role négligeable dans l ’emission de gaz à effet de serre, en raison de la mobilité par voie routière qu’elle requiert au quotidien

    enfin, l’on peut envisager d’ autre aspects , plus sociologiques ou politiques inhérents en partie à l ’étalement urbain.Il s ’agit tout d abord de l ’affaiblissement du sentiment d ’appartenance à une collectivité, dans la mesure, ou les communes périurbaines ne sont que des lieux de résidence , alors que les activités professionnelles ou extraprofessionnelles se déploient sur d ’autres territoires.dans ces conditions, il est difficilement envisageable d’éprouver le désir de s’investir dans la vie de la cité.
    L ’étalement urbain favorise également un affaiblissement des liens sociaux, dans la mesure ou les habitants des zones périurbaines n entretiennent que peu de relations de voisinage, puisque leurs activités quotidiennes n’y sont que très peu développées.

    Il est également susceptible , comme l’ont démontré des sociologues de contribuer à exacerber une peur du déclassement qui est propice à des votes extremistes.
    en effet, les ménages des zones périurbaines,ont une position sociale qui est relativement fragile, dans la mesure ou leur trajectoire sociale ascendante est très dépendante de la conjoncture économique.or,ils se caractérisent pour la plupart par un repli sur la sphére privée qui caractérise nos sociétés individualistes , mais s ’avére exacerbé par le fait de vivre dans une maison individuelle éloignée de la ville centre ou se concentrent les infrastructures collectives.Ceci favorise la réceptivité et l’adhésion à certains discours politiques et médiatiques caractérises par la dramatisation du présent et la crainte de l’avenir ou à des discours qui pronent explicitement ou implicitement la défiance vis à vis ce certaines catégories sociales ou ethniques .Il en résulte, une crainte plus ou moins légitime d ’un déclassement social, qui est donc propice à une instrumentalisation par certaines forces politiques

    en raison de l’impact délètére qu’il produit sur l’environnement et des conséquences potentiellement néfastes qu’il peut avoir sur les relations sociales et sur la vie politique,l ’étalement urbain doit donc etre enrayé.malheureusement, il n ’est que la résultante, de l’aspiration irrépressible à un type d ’habitat qui fait presque l’unanimité de la population des la majeure partie des pays occidentaux.Plus globalement,l’idéalisation de ce type d ’habitat reflète l ’essor de l’individualisme et l’obsession de la réussite individuelle qui en est concommitante.
    Il reste donc à espérer que les gouvernements seront suffisament eclaires et courageux pour aller à l’encontre de certaines valeurs profondément enracinés dans les mentalités voire dans l’inconscient collectif.



  • savouret 10 novembre 2009 12:48

    cet article a au moins le mérite de faire émerger l’idée d ’une comparaison qui ne nous vient pas spontanément à l’esprit.
    En effet, dans la mesure ou nous restons relativement imprégnés d ’une conception ethnocentrique du monde, il nous est difficilement envisageable de concevoir qu’un aspect de l évolution de nos sociétés occidentales présumées avancées puisse se retrouver dans des pays dits sous développés ;
    Or, les similitudes que vous établissez quant aux mutations des familles francaises et africaines urbaines ne sont pas dépourvues d ’interet .
    en ce qui concerne le reste de votre article, je partage votre point de vue sur les répercussions délètères des transformations familiales, car meme si une proportion non négligeable d ’enfants affectés par les séparations et les recompositions familiales parvient tout de meme à acquérir un équilibre convenable, il me semble qu’un proportion importante d’entre eux est réellement perturbée par ces bouleversements.
    je pense que ce constat est particuliérement exact pour les enfants appartenant aux couches les plus modestes ou défavorisées de la population,dans la mesure ou outre l ’impact potentiellement néfaste de l ’absence de figure paternelle dans la construction identitaire, s’ajoute un préjudice économique significatif.ainsi ; le pourcentage de familles monoparentales de condition sociale modeste affectées par la pauvreté est assez considérable et le contexte actuel tend à exacerber cette réalité.
    Au nom de la liberté individuelle et de la libéralisation des moeurs, la remise en cause de la famille nucléaire n ’est pas percue comme un problème social, et considérer que celle ci peut jouer un role négatif sur la socialisation de l’individu ainsi que sur sa construction identitaire est souvent assimilée à une pensée conservatrice et réactionnaire.
    or, doit on systématiquement associer libéralisation des moeurs et progrès social ?
    l’exaltation de la libéralisation des moeurs n ’est elle pas un pretexte à l ’exacerbation de l ’egoisme ?



  • savouret 9 novembre 2009 11:18

    cet article illustre bien les incohérences de la politique menée par les gouvernements des pays occidentaux.
    En effet, ceux ci pronent une intensification de la lutte contre l’immigration clandestine , afin notamment de satisfaire un électorat qui serait immuablement xénophobe, ce qui au passage traduit un mépris du peuple,puisque cette vision des choses est fondée sur le postulat d ’une masse vouée à étre médiocre.
    D’un autre coté,le systémé économique néolibéral qui continue d’inspirer leur politique, en dépit des discours incantatoires concernant la moralisation du capitalisme,tire profit d ’un essor de l’immigration clandestine, en raison des arguments qui ont été évoqués de manière pertinente .
    cette situtation traduit bien la necessité de repenser en profondeur notre système économique , politique et social,afin que l ’humanisme se substitue au profit en tant que valeur centrale de notre organisation sociale.Ce souhait est peut etre utopique, mais je me refuse à avoir une vision irréductiblement négative de la nature humaine.
    pour revenir au problème plus spécifique des sans papiers, j ’espère que la « crise » économique et social actuelle pourra contribuer à restaurer une solidarité de la société, et notamment des couches populaires à leur égard , en faisant le constat que les interets des travailleur sans papiers et des travailleurs précaires « autochtones » présentent plus de convergences que de divergences.
    la encore, il s ’agit d ’un postulat résolument optimiste, puisque l ’histoire nous a déja démontré qu’en période de crise, l ’exacerbation des égoismes et des peurs pouvait au contraire renforcer la stigmatisation des minorités les plus vulnérables et que celles ci pouvaient servir de bouc émissaire.

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