Le CPE est destiné à tous les jeunes, et étant donné qu’il ouvre 3 ans de dégrèvement de charges, les entreprises ne vont pas le limiter à certains.
Sans parler de la légitimité tangente de vos arguments pour virer, honnêtement si il vous faut 2 ans pour juger de ce genre de choses, vous êtes un peu lent à la détente. Les périodes d’essai actuelles sont largement suffisantes, voire même l’entretien d’embauche seul.
Ce n’est même pas une question de s’éclater ou que ce soit drole.
Ce qui m’échappe, c’est qu’on soit incapable de faire le raisonnement simple qu’un employé sera plus productif si le climat dans lequel il travaille est responsabilisant et motivant. Gérer le salarié d’une manière contraire à la productivité, c’est un non-sens absolu, dans un système qui se veut rechercher cette productivité ainsi que la rentabilité. Ce n’est pas qu’une utopie, cela est appliqué dans certaines entreprises et ça marche, même aux USA : http://www.sas.com/. Mais bien sur, pour certains, le travail ne vaut que s’il est difficile et douloureux.
Certains s’en frottent les mains, notamment l’industrie pharmaceutique qui creuse le trou de la sécu pour pourvoir les salariés en somnifères et anti-dépresseurs, de plus en plus consommés pour simplement tenir au travail. Qu’est-ce qui les finance ? les charges sociales, que les entreprises se plaignent d’être trop importantes. Encore une fois, tout est lié.
Et arrêtez de nous faire rire avec le CPE réservé à seulement une partie des jeunes. Quand un contrat offre 3 ans de dégrèvement de charges sociales, il a vocation à être utilisé pour tous les salariés auxquels on peut l’appliquer.
Ce n’est pas au salarié d’être satisfait de la raison, mais à l’arbitre légal. Vous essayez de nous faire croire que le licenciement sans motif ne change rien par rapport à ce dont on a l’habitude, mais dans ce cas, quel est son intérêt, pourquoi le maintenir ?
...et les patrons se plaindront encore de ne pas trouver d’employés valables et motivés par leur travail.
Des droits et un salaire, c’est le minimum dans le monde d’aujourd’hui. Pour certains, on dirait vraiment qu’on devrait se prosterner devant l’employeur qui nous a fait l’obole d’un emploi (et des droits, et un salaire, mon dieu, quelle générosité). Il ne faut pas oublier que si l’employeur embauche quelqu’un, c’est qu’il en a besoin, ce n’est pas par dévotion. A partir de là, puisque c’est une collaboration, les deux sont responsables de la faire fonctionner.