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Anni73

Ne serions nous, d’après tout ce que j’ai pu lire à ce sujet, rien d’autre que des entités inutiles dont la seule utilité, au bout du compte, consisterait en la création d’une association de reçus-collés-pas-contents...
Le phénomène des reçus-collés n’est pas nouveau. Il est même évoqué assez régulièrement, puis bien vite remisé aux oubliettes sans qu’aucune solution soit proposée.

Tableau de bord

  • Premier article le 07/04/2006
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Derniers commentaires



  • Anni73 8 avril 2006 17:39

    Effectivement, une de nos premières revendications est d’obtenir un chiffrage des reçus collés, par concours et filière mais aussi en fonction de l’activité professionnelle au moment du concours. En effet, il est évident qu’un contractuel sur un poste permanent trouve très vite un poste après sa réussite au concours !

    Personnellement je défend l’idée que les filières et concours les plus touchés (on le saura quand aura ces chiffres) doivent être prioritaires dans les mesures de résorption du phénomène. Notamment par la mise en oeuvre de la formation dès l’obtention du concours.

    Dans les concours où ce système est mis en oeuvre, administrateurs notamment, il ne semble pas y avoir de reçus-collés.

    Dans l’état actuel des choses une partie de cette formation est déductible sous conditions. Si de réelles mesures de déduction du temps de formation pour les lauréats qui disposent de l’expérience ou des diplômes correspondant aux fonctions recherchées étaient mises en oeuvre, il y aurait certainement moins de reçus-collés.

    D’autre part, il existe bien sûr des problèmes de copinage, de piston, pour certains d’entre-nous ceci est dénoncé comme un problème majeur. C’est un sujet très difficile à aborder. Par contre certaines décisions accordent des préférences à des recrues locales. Il y a probablement un manque de compréhension des collectivités territoriales, qui soit hésitent à convoquer en entretien des lauréats trop éloignés, soit préfèrent privilégier des locaux, soit sont persuadées que les lauréats ne viendraient qu’à contre-coeur. Ainsi même si les concours ont une valeur nationale et que beaucoup d’entre nous sont extrêmement mobiles (800 km pour des CDD de 6 mois, parfois !)nous pensons être discriminés géographiquement. Pourtant si nous candidatons c’est bien parce que nous sommes disposés à venir. Nous avons également évoqué à ce sujet l’interdiction de critères géographiques dans la sélection des candidats, (ce qui excluerait également d’exiger la maîtrise de langues régionales chaque fois que ce n’est pas « indispensable au service »).



  • Anni73 8 avril 2006 11:03

    Merci, effectivement les épreuves du concours sont des épreuves de sélection, cela dit, pour s’inscrire au concours il faut justifier soit d’un diplôme correspondant pour le concours externe, soit d’une ancienneté de plusieurs années dans un grade inférieur pour le concours interne.

    Parmi ces candidats, le premier écrémage a lieu sous forme d’épreuves écrites. Celles-ci font appel aux qualités rédactionnelles des candidats, ou encore sont réalisées sous forme de QCM. On note que beaucoup déplorent la lourdeur des connaissances en droit requises pour réussir ces épreuves. Personnellement je pense normal d’exiger des agents publics qu’ils aient un minimum de connaissance du droit, droit des marchés publics, règles de sécurité incendie, sanitaire, etc...

    Et puisque sélection il doit y avoir, ces critères me semblent plausibles.

    Le second écrémage se fait par une épreuve d’entretien avec un jury, composé d’élus et de fonctionnaires territoriaux. Tous les places au concours ne sont pas nécessairement « pourvues » par le jury. Et à l’oral les mauvaises notes 4, 5, 6 sur 20 ne sont pas rares. Il arrive donc fréquemment, comme les statistiques que j’ai cité dans une autre réponse le montrent, que finalement on aie moins de lauréats que de postes annoncés, le jury ayant considéré lors des épreuves orales que certains candidats, malgré leur réussite aux épreuves écrites n’étaient pas aptes à exercer les fonctions auxquelles ils prétendaient.

    Une bonne part de candidats sont des contractuels en poste et disposent des formations nécessaires mais se présentent 2, 3 ou 4 fois avant d’être reçus.

    Donc tout à fait, les compétences professionnelles ne s’acquièrent pas en préparant un concours, mais, les écoles et cursus universitaires existent et les candidats qui n’ont ni les cursus ni l’expérience appropriée n’ont quasiment aucune chance de réussir les concours.



  • Anni73 8 avril 2006 10:32

    Merci pour ce commentaire. Effectivement il y a toujours le problème du marché de l’emploi et des débouchés des filières.

    C’est bien le but du concours que d’opérer un tri et de ne garder que les x meilleurs pour lesquels un poste a effectivement été déclaré et croyez moi les concours sont particulièrement séléctifs, voici d’ailleurs un exemple de statistiques au hasard pour le concours de bibliothécaires en 2004. 323 places au concours, 3177 présents aux épreuves, 310 admis. http://www.cnfpt.fr/inscriptions_concours_pdf/statistiques/stat_cbib_2004.p df .

    Un autre exemple Ingénieur en urbanisme PACA 2002 : 54 postes, 523 présents, 35 reçus.

    Cela fonctionne comme cela dans la fonction publique d’Etat, mais avec la garantie d’un poste.

    Toutes les filières, mais en particulier les bibliothécaires, sont concernés par ailleurs par d’autres problèmes : Les collectivités sont tentées de recourir finalement à d’autres solutions : stagiaires universitaires non rémunérés, associations, bénévoles, emplois jeunes, bref tout un tas de dispositifs qui permettent d’éviter de créer un poste. En particulier qui permettent d’éviter de recruter quelqu’un qui sera absent. Souvent, (et on les comprend, même si c’est illégal !) les autorités territoriales, même si elles choisissent d’avoir recours à un « vrai salarié » sur un poste permanent préfèreront encore un contractuel à un lauréat, pour éviter les problèmes des absences (240 jours les trois premières années) pendant la formation.

    Elles ont aussi d’autres possibilités d’embaucher effectivement ces lauréats les meilleurs, ou toute autre personne de leur choix, en ne créant que des temps partiels, qui ne donnent pas droit à la titularisation.



  • Anni73 8 avril 2006 00:13

    Merci frx75 de nous faire remarquer que nous ne sommes pas les seuls concernés, comme le note aussi ce rapport : http://www.travail.gouv.fr/IMG/pdf/2006.01-04.2.pdf Je vous propose de nous faire un bel article sur ce sujet que vous connaissez et espère que tout comme cet article, il suscitera l’intérêt de la grande majorité des lecteurs.



  • Anni73 7 avril 2006 20:09

    C’est certainement réaliste ce que dit frx75, mais si nous avons décidé de « sortir du silence », et de nous constituer en association notamment pour plus de transparence dans les recrutements, ce n’est pas pour baisser les bras à chaque fois que quelqu’un avance que nous sommes des rêveurs, ou menace de nous dénoncer dans nos collectivités. Vous parliez de Vichy, notre groupe est de plus en plus anonyme car d’aucuns sont déjà menacés dans leurs collectivités ! Cependant, outre le contrôle de légalité, il n’appartient qu’à nous de défendre notre cause !


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