• AgoraVox sur Twitter
  • RSS
  • Agoravox TV
  • Agoravox Mobile

Johan

Johan

Dans l'éducation. Diplômé en Droit des Affaires et en Métiers de l'éducation et de la Formation, ancien animateur (centres aérés et colonies de vacances).
Très curieux, passionné. Aimerait promouvoir l'esprit critique et la réflexion via des médias citoyens comme Agora, et développer une vie étudiante moins superficielle par un engagement associatif.

Tableau de bord

  • Premier article le 21/04/2006
  • Modérateur depuis le 19/06/2006
Rédaction Depuis Articles publiés Commentaires postés Commentaires reçus
L'inscription 30 716 851
1 mois 0 0 0
5 jours 0 0 0
Modération Depuis Articles modérés Positivement Négativement
L'inscription 1 0 1
1 mois 0 0 0
5 jours 0 0 0

Ses articles classés par : nombre de visites













Derniers commentaires



  • Johan Johan 16 juillet 2008 00:44

    Ou sous Pompidou, lorsqu’il a fait passer en fin de mandat une loi interdisant à la Banque Centrale de prêter à l’Etat.

    Aujourd’hui, c’est interdit par les statuts de la BCE.

    Renoncer à la création monétaire est suicidaire. Car les banques et organismes de crédits n’hésitent pas, et la monnaie est aujourd’hui étirée et prête à lâcher au premier coup dur (ce qui oblige plus ou moins à nationaliser les pertes sinon tout s’effondrerait en un instant).



  • Johan Johan 1er mai 2008 14:04

    Marie,

     

    Pas les mêmes dotations de l’Etat par élève non plus



  • Johan Johan 30 avril 2008 16:35

    Bonjour.

     

    Vous parlez d’une hausse des frais d’inscription de 200 euros, tout en précisant qu’elle sera indexée sur le revenu des parents. Pourriez vous être plus claire sur ce point SVP ? 200 euros, est ce un minimum, un maximum, une moyenne, y a t il un seuil à partir duquel on est exempté des frais ?

     

    A quelques centaines de mètres de l’IEP se trouve l’Ecole Supérieure de Commerce de Toulouse. Là aussi, des étudiants issus de classes moyennes ou moins aisés prétendent que les frais d’inscription sont un investissement rentable. Cependant, à plus de 8200 euros l’année, il s’agit d’un frein non négligeable, malgré la possibilité de pouvoir se faire financer par des banques.

     

    A t on envie, à 20 ans, de s’engager sur 9 ans pour des montants de dizaines de milliers d’euros ?

     

    Au final, malgré quelques rares exceptions, qui défendent effectivement farouchement les règles auxquelles ils ont du se plier, la sélection par l’argent s’opère. Quand on compare la difficulté à entrer en ESC en admission parallèle (c’est à dire après une licence) à celle des examens universitaires, on réalise à quel point le sésame pour une grande école relève plus de sa capacité à se l’offrir qu’à l’excellence de son profil.

     

    Et ce n’est pas la majorité d’étudiants qui se plaignent de ne pas pouvoir sécher les cours, qu’ils passent de toute façon sur Facebook ou MSN, qui permet d’accréditer la thèse selon laquelle des études chères renforcent l’engagement dans celles ci.

     

    L’IEP, déjà élitiste, voudrait imiter ces établissements ?

     

    La loi de réforme de l’université de 2007 va bientôt ouvrir de nombreux débats similaires au votre dans les autres UFR. Et le recours au financement privé, indispensable quand on voit la sous dotation de nos universités, va susciter de nombreuses interrogations quand à l’indépendance des labos, chargés de recherches essentielles.

     

    Bonne chance, donc, vos débats ouvrent la voie



  • Johan Johan 27 mars 2008 15:23

    Bonjour,

     

    Imaginez un village où eux personnes disposaient d’un révolver. Petit à petit, d’autres s’en équipent, et laissent planer le doute sur le fait qu’ils ont une arme à feu, ou qu’ils n’hésiteraient pas à en faire usage. Tout change dans les relations entre les villageois.

     

    L’Iran a probablement déjà une bombe. Le Président Chirac l’avait avoué à mots couverts, et comme lui, je ne pense pas que ce soit si grave, mais que la dissémination l’est.

     

    La dissémination, c’est la possibilié de s’équiper durablement d’un stock menaçant. Comme vous l’avez justement fait remarquer, l’arme nucléaire et ses dérivés ne peuvent pas être utilisés sans impact lourd, ce qui est vrai pour les armes à l’uranium appauvri utilisées par les américains.

     

    La prolifération est particulièrement préoccupante depuis la Guerre en Irak : en outrepassant le Conseil de Sécurité, les Etats Unis ont vidé de leur force l’ONU, qui a permis pendant la Guerre froide que "l’équilibre de la Terreur" reste un équilibre, dans un monde dualiste où deux superpuissance semblables se faisaient face. Malgré des oppositions idéologiques, le pragmatisme guidait ces deux acteurs dont les dirigeants étaient principalement préoccupés par une volonté de puissance.

     

    Aujourd’hui, les conflits "asymétriques" sont la norme. La prolifération nous conduira t elle à moins d’unilatéralisme, ou la capacité de nuisance de nouveaux Etats nous fera t elle courir des risques inconsidérés, et donner une voix excessive à des régimes préoccupants ? L’unilatéralisme est il nécessairement néfaste, ou l’est il de plus plus en plus quand les puissances économiques ou religieuses dictent aux gouvernements leurs comportements ? Je me pose sincèrement la question.

     

    Ce dont je suis sûr c’est que le traité de non prolifération doit être respecté par ses signataires. L’Iran en fait partie, et même si l’on peut légitimement se poser la question des risques induits par la capacité nucléaire d’Israël, ce dernier non.

     

    Nous devons revenir à un monde de Droit, et les puissances occidentales doivent donner l’exemple. Sans Droit, sans organisation internationale faisant autorité, nous basculerons de la complexité vers le chaos. Et personne n’y trouvera son compte.



  • Johan Johan 24 mars 2008 10:48

    Bonjour B. Dugué.

     

    Je trouve vos échanges avec Forest et Léon très intéressants. Je trouve que vos positions ne sont pas si contradictoires, plutôt complémentaires.

     

    Il n’y aura pas la fin du capitalisme dérégulé, et de ses excès

     

    On fera payer l’ardoise des joueurs au citoyen.

     

    On continuera à préserver les banques et les champions nationaux.

     

    Il y aura énormément de casse pour les PME, surtout les sous traitantes, car l’effondrement de la consommation crée des dégats.

     

    Il y aura une aggravation de la fracture sociale.

     

    Mais en même temps, la disparition de la classe moyenne n’est pas qu’une catastophe sociale. C’est aussi une catastrophe économique. Le consommateur est l’arbitre de l’économie. Si son arbitrage est faussé, l’économie est déréglée. S’il n’y a pas l’espoir d’une mobilité sociale, il y a désinvestissement des salariés (voir Pareto). Si la pompe a fric fonctionne trop bien, les banques facturent le financement des PME à taux majorés (c’est déjà le cas : on parle de prêts trois fois plus chers pour les PME que pour les grandes entreprises).

     

    Bien sûr, les salariés ne perdront pas leur productivité. Bien sûr les usines ne seront pas obsolètes.

     

    Donc je suis de votre avis : crise sociale, plan de rigueur prévu de manière sélective, plan de relance monétaire absorbée par les banques, plan de relance budgétaire à destination des plus riches (puisque selon le Gouvernement, les 14 milliards de cadeaux fiscaux, dont 7 milliards pour les 240 000 foyers fiscaux les plus riches est une "relance budgétaire anticipée").

     

    Mais au final , une perte d’efficience sèche compromet les bénéfices de l’économie de marché. Sans résorber ses inconvénients sociaux.

     

    Par rapport à 2000, date à laquelle on a appris à résoudre les crises financières par la relance monétaire, il y une nouveauté : le marché anticipe. Le dernier plan de relance de la FED a été un échec pour cette raison.

    Autre nouveauté : l’Euro. Si la BCE a pour but de lutter contre l’inflation, si les banques des différents pays n’ont pas pris les mêmes risques, comment financer les Banques ? Difficile. Du coup, la Northern est nationalisée.

     

    Nous sommes d’accord, beaucoup de personnes sont alarmistes sur la crise que nous traversons. Certains pour pérenniser du modèle qui leur bénéficie. D’autres pour marquer l’importance de corriger le système. Les premiers sont ceux que vous dénoncez dans votre article, je fais parie des seconds qui en premier lieu demandent que soient faits des exemples parmi les Banques : qu’elles assument les risques qu’elles ont pris.

     

    Je pense que nos gouvernants ne renonceront pas à faire de l’Economie occidentale une pompe à fris à destination des plus riches. Le risque, c’est qu’une fermeture des frontières n’encourage à passer de la guerre économique à la guerre militaire. L’impérialisme trouve toujours un canal.

     

    Et l’Occident s’est suffisamment désindustrialisé pour se trouver en situation de faiblesse, si cette hypothèse se réalise.

Voir tous ses commentaires (20 par page)


Publicité


Publicité



Palmarès

Publicité


Agoravox.tv