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KOUINO

KOUINO

 

Lettre de Chine, d’un citoyen français, vivant entre les 2 pays, et qui a l’occasion du débat électoral s’inquiète de voir la France si peu ouverte au monde qui l’entoure alors qu’elle en est totalement dépendante ; Lettre d’un militant de gauche, qui décide ce jour qu’il ne le sera plus ; Lettre d’un citoyen ordinaire, qui ne peut se résoudre à ce que le mot « Démocratie » ne soit plus rien d'autre qu'un simple slogan publicitaire ; Lettre d’un optimiste, qui pense que c’est le seul chemin possible.
 

Tableau de bord

  • Premier article le 28/04/2006
  • Modérateur depuis le 22/09/2006
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Derniers commentaires



  • KOUINO Didier Couineau 19 décembre 2009 23:05

    @Furtif

    «  Vous êtes ( un peu) accaparé par les alliances d’appareils.  » dites-vous. Peut être, peut-être… mais dans une société aussi individualisée que la notre, j’ai un peu de mal à croire au pouvoir de mobilisation des foules, mais bon… «  Ils n’ont de sens et n’ont de force que si à la base on a veillé à rassembler les troupes qui constituent la vraie force politique...  », dites-vous encore. C’est vrai et c’est la principale raison pour laquelle j’ai écrit cet article. Je souhaitais mettre en évidence que la réunion de Dijon qui rassemblait des voix très différentes était un événement, en opposition à un accord de pacotille entre star du petit écran, en l’occurrence Bayrou/Royal. Il y a pire que les partis, il y a la société du spectacle et ses manipulateurs de l’ombre ! Je souhaitais aussi dire à ce sujet que « l’appareil » socialiste ne doit pas craindre de prendre ce train en marche.

    Par ailleurs, je mets en avant ce qui rassemble et non ce qui oppose. Les appareils ont pour vocation de faire (bien ou mal) les synthèses. Vous avez un avis sur Strauss Kahn et le FMI, je n’ai pas forcément le même que le votre. La confrontation libéralisme/dirigisme qui existe entre droite et gauche existe tout autant au sein de la gauche et avec la même intensité.

    Je prends quand même parti dans ce débat en disant que la crise, la radicalisation de la droite, la complexification du monde au cours des trente dernières années ne peuvent conduire qu’à dépasser ces anciens clivages. Ce qui fait aujourd’hui clivage, de mon point de vue, ce n’est pas tant le système économique, c’est notre capacité à le maitriser et à nous l’approprier collectivement. Ce qui fait problème dans la société contemporaine, c’est notre capacité à maitriser collectivement les enjeux les plus vitaux de notre développement. C’est ce que j’ai appelé la quatrième gauche. Nous vivons dans un monde bien trop complexe pour avoir des à priori sur l’organisation économique de la société. Dès lors, les lignes de clivages se situent entre ceux qui veulent imposer leur règles : la droite. Ils sont des ennemis à contenir. A l’autre bout de l ‘échiquier, il y a ceux qui veulent absolument pouvoir donner un nom à leur frustration. Ils ont un drapeau, ils sont anticapitalistes. Ils considèrent que cette évolution de la pensée de la gauche serait une droitisation supplémentaire des «  sociaux-démocrates  » qui ne savent que «  se coucher  » face à la droite. C’est ne pas avoir de regard sur l’histoire des trentes dernières années.

    L’histoire de la gauche s’est écrite pendant les trentes glorieuses. L’Amérique capitaliste était triomphante. Ce qui vient de se passer aujourd’hui à Copenhague est le début d’une autre histoire, celle d’une Amérique sur la défensive, disant non à tout, agressive éventuellement avec le reste du monde. L’égoïsme qui caratérise cette société va devenir une évidence pour tous. La confrontation aura lieu et sera rude. Il n’y aura pas de place pour les faibles dans cette confrontation. Les socaiux-démocrates qui se couchent, ce n’est pas le sujet de l’histoire. Le sujet de l’histoire, c’est que les tenants du capitalisme sont en situation de faiblesse et que le sujet du film pour la gauche, c’est de revenir au pouvoir.



  • KOUINO Didier Couineau 19 décembre 2009 14:30

    Si les rapports de forces sont quantités négligeables pour vous, effectivement...



  • KOUINO Didier Couineau 19 décembre 2009 14:22

    RESULTATS DE CONPENHAGUE : Néant !

    Une nouvelle illustration de ce que nous vivons dans un système monde avec un pouvoir pyramidal vient de nous être donné à Conpenhague qui s’est soldé par un échec, pour l’essentiel, parce qu’Obama n’est pas en capacité de faire plier le congrès américain.



  • KOUINO Didier Couineau 19 décembre 2009 14:08

    @Le Furtif

    « Il va falloir que ce parti passe par les fourches Caudines du respect de la volonté de son électorat... Très sincèrement il n’en donne aucun signe » dites-vous.

    Je répond d’abord à la deuxième partie de la phrase : il n’en donne aucun signe… En effet, et c’est ce qui me motive à m’exprimer. Le Parti socialiste est en train de devenir invisible. Il faut qu’il donne rapidement des signes forts. Peillon a peut être été utile au PS, mais ce qui s’est passé à Dijon est totalement incompréhensible pour le commun des mortels. Le PS doit trouver les moyens de se faire entendre par tous. S’il ne le fait pas maintenant, il ne sera plus qu’une des composantes mineures d’un conglomérat qui ne peut être que voué à l’échec. Les médias nous bassinent à longueur de journée sur le thème du leadership. Ils ont tout de même partiellement raison. Une alliance ne peut fonctionner que s’il elle est composée de forces qui sont capable de peser sur les décisions. Pour ma part, je crois que le PS devrait reprendre à son compte l’initiative de Peillon et le faire savoir le plus bruyamment possible.

    Quand au respect de l’électorat, quel électorat, les classes populaires qui étaient au côté de la gauche 1981, ou celles qui sont aujourd’hui au côté de le Pen et Sarkozy. Faut-il faire du Lepénisme pour les séduire ? Ce sera sans moi, comme le dit Jaja. Fabius l’a fait au moment du référendum sur la constitution européenne. Cela ne l’a mené nulle part, si ce n’est à faciliter l’arrivée au pouvoir de Nicolas Sarkozy. La politique, c’est une question de rapports de forces. Il existe aujourd’hui la possiblité de créer une dynamique politique, il faut saisir cette chance. L’électorat populaire se laissera convaincre de l’intérêt de la chose lorsqu’il en verra les résultats.



  • KOUINO Didier Couineau 19 décembre 2009 11:28

    Vous dites : «  Même au second tour il ne faudra pas compter sur moi .La gauche dite »de gouvernement« j’ai déja donné et je me souviens trop bien des privatisations Jospin...  »

    Vous oubliez un petit détail : Lorsque le programme commun de la gauche a été signé en 1972 il y avait 400.000 chômeurs. Lorsque «  la gauche de gouvernement  » version, Jospin, privatisait, il y en avait près de 3 millions.

    Le chômage est un formidable outil pour les possédants pour contraindre les autres à se soumettre. La politique, c’est une question de rapports de force et qu’on le veuille ou pas, ses rapports de force s’inscrivent à l’échelle de la planète. Lorsque Jospin était au pouvoir, c’était surtout la voix de ses opposants qu’on entendait tonner : celle de Chirac sur les odeurs des cages d’escaliers, celle de Le Pen et surtout celles des néoconservateurs américains. Il y a vait à cette époque, 11 premiers ministres sociaux-démocrate à la tête de différents executifs européen. Mais le seul leader socialiste européen dont on entendait parler était le caniche des néo-conservateurs américains, Tony Blair. Jospin a certainement fait des erreurs, mais…

    Si Nicolas Sarkozy a réussi à s’imposer, c’est parce qu’il est du bon côté du manche. Il est le copain de Bolloré et de Martin Bouygues, il pense comme Bolloré et Martin Bouygues. Ce sont les classes populaires qui le suivent, pas par idéologie, mais par opportunisme. Ces classes populaires ont raison, le chômage c’est l’essentiel.

    Ce qu’il y a de nouveau, c’est que justement le rapport de force est en train de s’inverser, parce que la droite qui s’est appuyée sur la crise pour revenir au pouvoir a mise en évidence que sa vision politique ne résolvait rien et aggravait les choses. Il aura fallu près de 25 ans pour que cette vérité éclose. Les enjeux de la politique s’inscrivent dans un temps long. Un pouvoir politique nouveau et fragile s’installe aux Etats-Unis. A vous de voir, de quel côté du manche, vous vous situez. Nous sommes 6 milliards d’individus sur la terre. Il n’y a pas de solution simple et immédiate.

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