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gwennadenn

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  • Premier article le 04/11/2011
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Derniers commentaires



  • gwennadenn 17 novembre 2011 01:23

    en effet !



  • gwennadenn 16 novembre 2011 19:36

    Merci à l’auteur de diffuser cette information qu’il est effectivement important de connaître. 


    Je réponds cependant à votre attaque Eric, car votre critique de la Gauche politique est injuste : il n’y a aucun mépris de cette « classe moyenne lettrée de gauche » (vive le baratin !) envers les métiers manuels et les talents des ouvriers qu’elle défend sans discontinuer.

    Cela dit en passant, le terme « ouvrier » n’est pas méprisant, pas plus que le mot « peuple », puisque le peuple, ce n’est autre que « nous tous » ! Si vous méjugez le mot « ouvrier », qui désignent les personnes qui oeuvrent et réalisent justement des oeuvres, c’est que vous faîtes erreur dans le sens des mots ! ... quant aux « nouvelles classes populaires », elles n’ont rien de méprisant et sont bien loin de valoir la « France d’en bas » de M. Raffarin !

    Je terminerai en rappelant que ce concours fut revalorisé en 2001 par le gouvernement Jospin qui le déclarait diplôme d’Etat de niveau III (c’est à dire équivalent à un BTS ou un DUT par exemple). 
    Or, c’est la législation européenne qui pose problème en ne reconnaissant pas ce diplôme d’Etat ... et une fois de plus le Traité de Lisbonne avec la fameuse « concurrence libre et non faussée ». Vous souvenez-vous d’un référendum au cours duquel le peuple français cria « NON » haut et fort, mais où ses « élites » décidèrent que c’était « oui » tout de même ?


  • gwennadenn 13 novembre 2011 22:51

    Bonsoir,


    Pour répondre à la question sous-entendue dans la parenthèse, les choses ont effectivement changées aujourd’hui : 
    - les professeurs des écoles bilingues (pour les 3-11 ans) passent le CRPE bilingue (Concours de Recrutement de Professeur des Ecoles bilingue). Les épreuves sont exactement les mêmes qu’en filière « classique », les barèmes, les correcteurs et le niveau exigé également. Il y a simplement une épreuve écrite et une épreuve oral en langue régional en plus. 
    - les professeurs (en langue régionale) de collèges et lycées passent le CAPES, qui est un CAPES bivalent : ils ont des épreuves dans l’une des matières qu’il est possible de passer (français, anglais, espagnol, histoire et géographie, mathématiques), et des épreuves en langue régionale. Ils peuvent donc être professeurs de géographie en breton par exemple, ou de mathématiques. Concernant les autres matières, ils sont tenus de passer également le CAPES, mais cela peut-être le CAPES interne.

    Le niveau exigé est donc similaire au niveau demandé aux professeurs du public « classique ». Mais il est vrai que ces concours sont assez « récents » : ils ont environ une dizaine d’année. 


  • gwennadenn 12 novembre 2011 15:23

    200 000 locuteurs, ça ne fait certes « pas beaucoup » si l’on considère l’ensemble de la population bretonne, mais ce n’est pas non plus « rien »... Et cette gestion comptable est simplement mortifère. 

    Par ailleurs, les vannetais sont compris par les autres bretonnants. C’est un argument faux qui a été utilisé justement pour réduire le breton à néant (pas encore réussi après un siècle !) en faisant croire à ses locuteurs qu’ils ne se comprenaient pas. Les personnes âgées continuent à le répéter, et pourtant, après 5 minutes de conversation en breton, elles se rendent bien comptent que l’on peut se comprendre si l’un des deux fait un petit effort ! La principale différence est l’accentuation, or, que je sache, si vous allez dans le sud de la France, l’accent est différent, mais après quelques jours d’attention, vous comprenez ce qui se dit autours de vous ! Quelques mots de vocabulaire varient également ... mais cela n’empêche pas l’inter-compréhension. 
    J’ai passé mon été à discuter en breton avec des personnes de 75 ans à 95 ans : nous nous comprenions, et vous ne pouvez pas imaginer le plaisir qu’elles avaient à me raconter leur vécu dans leur langue maternelle ! ... et le plaisir que j’avais moi aussi, à rencontrer ces personnes âgées - qui souvent n’avaient pas beaucoup de visites - pour qu’elles me racontent des choses qui me passionnaient. L’échange et le partage, sans rien attendre d’autre que le plaisir d’être ensemble quelques instants, voilà ce qu’est également la richesse de cette langue « inutile ».

    Enfin, le breton n’est pas nécessaire, le français n’est pas nécessaire, l’anglais n’est pas nécessaire, la philosophie n’est pas nécessaire, l’histoire n’est pas nécessaire ... rien n’est NECESSAIRE. 

    ... et mon métier, je le fais en breton, comme beaucoup d’autres jeunes qui m’entourent ... 


  • gwennadenn 11 novembre 2011 17:59

    Généralement, apprendre une deuxième langue dès le plus jeune âge - quelle qu’elle soit - donne aux élèves certaines facilités lorsqu’ils sont amenés à apprendre une troisième langue, puis une quatrième, car chaque langue n’est qu’un « système » et malgré les différences, la capacité à faire des allers-retours entre deux langues permet de mieux comprendre le fonctionnement des autres. De plus, les élèves qui ont suivi leur scolarité dans des filières bilingues sont souvent moins complexés face à l’erreur et osent donc faire des essais, prendre la parole en cours de langue, ce qui est réellement avantageux pour l’apprentissage ! ... L’étude des langues régionales - c’est-à-dire partir de ce qui existe sur le territoire - dès le plus jeune âge est donc un « plus » pour apprendre des langues étrangères ensuite.


    Quant à la refonte du système, il faut également se demander ce que l’on veut : une école qui ouvre les élèves au monde et les rend citoyens ; ou une école qui forme des personnes « bonnes à employer » ? Depuis quelques années, le gouvernement pousse l’école publique vers cette deuxième façon de voir les choses. Voire à ce sujet l’article qui précède celui-ci et intitulé « Langues Régionales à l’école : attaques sournoises ».
    Si c’est cette première école que nous voulons, toutes les langues peuvent être l’objet de cette ouverture aux autres - car apprendre une langue régionale, ce n’est pas se replier sur soi, mais s’ouvrir aux autres ! -, donc, les langues régionales entrent dans cette école ;
    Si c’est la seconde, il semblerait que la mode actuelle soit de parler globish - car un anglais excellent n’est malheureusement pas nécessaire - mais quelle sera la mode dans 20ans, lorsque les élèves d’aujourd’hui seront les employés de demain ? 

    Je dois dire que l’école que j’appelle de mes voeux est la première ! L’école (surtout primaire) n’est pas faite pour former des ouvriers, mais pour instruire les futurs citoyens. Les études secondaires - disons après le collège plutôt - sont ensuite faites pour permettre à chacun de s’orienter vers le métier « de son choix » (si l’on peut dire qu’à 16 ans, on sait ce que l’on veut faire !). Débuter l’apprentissage de langues « utiles pour travailler » à partir du collège - ou en fin de scolarité primaire si cela vous chagrine ! - me semble donc suffisamment tôt ... si tant est que l’on donne les moyens aux professeurs de travailler (à savoir, entre autre, réduire les effectifs ! Faire un cours de langue à 25 voire plus est simplement une aberration. Des groupe d’une dizaine d’élèves devraient être la norme en cours de langue !). 

    Enfin, les langues régionales peuvent être vues comme des langues de transition : l’alsacien est d’origine germanique, le corse peut se voir comme une langue à mi-chemin entre le français et l’italien, les langues occitanes et catalanes comme des tampons entre le français et l’espagnol, le breton comme un lien entre France et Pays de Galles ... Ces langues ont une histoire liée à leurs territoires qui n’est pas un hasard. 

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