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Gilles CAYE

Banquier durant les années 90 et investisseur indépendant depuis 2001, Gilles CAYE est l’auteur d’ouvrages pédagogiques :
- "j’apprends la bourse à ma mère", 3 ème Ed, ESKA, préf.J-P.GAILLARD
- "Mini-Guide de la Bourse", ESKA,
et oeuvre activement à la diffusion des savoirs et connaissances en "économie-bourse-finance". Il est le fondateur et l’animateur de :
  www.apprendrelabourse.org

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  • Premier article le 19/01/2007
  • Modérateur depuis le 24/05/2010
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Derniers commentaires



  • Gilles CAYE 13 mai 2008 11:22

    Je conçois parfaitement que vous puissiez avoir cet avis.

    Mais, à nouveau, cet article correspond aux news du 6 mai http://www.apprendrelabourse.org/article-19347027.html

    L’article a été présenté le 8 mai par Agoravox

    Suez était à 45,85 € en clôture le jour de la rédaction de l’article et de sa parution sur notre site, le titre cote 45,61 € peu après 11 heures aujourd’hui 13 mai. Après détachement du coupon le 9 mai pour 1,36 € on a donc pour celui qui a conservé le titre presque 47 € d’avoirs au total. Je ne comprends pas où est le souci ?

    Quand bien même la situation serait différente, il s’est passé plusieurs jours depuis le 6 mai et en 5 jours, il peut se passer des choses très importantes sur une valeur et en bourse de manière générale. C’est tout l’intérêt de délivrer en plus des articles de fond, de formation, de prise de recul, d’aides à la décision ou encore d’analyse graphique des éléments purement informatifs.

    En espérant avoir répondu à votre questionnement et restant à l’écoute pour vos suggestions,



  • Gilles CAYE 12 mai 2008 18:56

    Et si Eleusis !

    Il s’agit à nouveau comme déjà signalé dans une réponse à un commentaire précédent d’une news quotidienne du soir de notre site apprendrelabourse.org que agoravox a repris.

    L’atmosphère du jour était ... que les marchés ne savaient pas sur quel pied danser. D’où le titre. On retraduit l’atmosphère de la séance. Peut-être aurais-je dû l’intituler ’Les marchés ne savent pas sur quel pied danser’ si j’avais su qu’il serait repris ici.

    Il s’agit effectivement de traduire des éléments concrets et très factuels sans retraitement du rédacteur, le lecteur pouvant ainsi se positionner de manière concrète sur une situation en évolution constante, jour après jour.

    Vous êtes beaucoup trop habitués aux commentaires en tous genre avant d’avoir vu les faits en général sur le sujet. La situation économique n’a pas à faire plaisir à quiconque ni à être décriée au gré des humeurs, des dogmes ou sentiments du moment. Elle se compose d’éléments tangibles et factuels comme ici sur les résultats de sociétés ou l’activité des services.

    C’est un des aspects premiers de toute pédagogie dans la durée. Le socle sur lequel une opinion peut se construire valablement et la base à partir de laquelle nos lecteurs peuvent devenir autonome au fur et à mesure des semaines.

    Il y a effectivement des articles plus pédagogiques que celui-ci sur notre site mais à nouveau c’est de l’actualité.

    Eh oui, il est beaucoup plus facile de se mettre le lecteur dans la poche en lui chantant des chansons sur l’économie mais beaucoup plus dur de lui expliquer qu’il y a des faits, des chiffres et des données en évolution qu’il faut suivre pour pouvoir au fil des jours un peu ’saisir’ le sens des choses.

    C’est un travail dans la durée qui n’est pas très aisé en première approche. La preuve ici. Personne n’a répondu ou réagi sur le fonds des informations qui étaient données. Personne. Pourtant il s’agit de la description de données parues sur une journée qui donne un éclairage sur une partie de l’évolution récente de la situation économique et vous sort des avis des uns et des autres.

    Vous cherchez des avis ou des infos ? Vous souhaitez savoir ce que j’en pense ou plutôt savoir ce qu’il en est pour pouvoir faire votre propre chemin ? Agoravox vous a donné la possibilité de vous faire votre opinion de façon neutre. Vous saisissez cette opportunité ou pas. C’est à vous de voir

     



  • Gilles CAYE 8 mai 2008 23:29

    oui j’ai élargi à la presse financière car la matière est en fait la même pour tout le monde (bilan et rapports annuels des sociétés, statistiques officielles ou d’organismes etc...)

    Est-ce qu’une plus grande ouverture à d’autres acteurs apporterait quelque chose ? Je n’en suis pas sûr et je ne vois pas trop où se situerait le gain. Comme vous le dites, il faut des gros moyens et il y a un effet de seuil pour amortir les frais fixes de collecte et de retransmission des données. La question des statistiques est plus vive comme son traitement, partie que j’ai un peu développée dans le commentaire précédent en ce qui concerne les particuliers.

    Le site de Bloomberg est d’une grande richesse tout de même et comporte des chroniques qui ne sont pas forcément consensuels comme certains invités d’ailleurs.

    Pour Dow Jones Newswires, vous avez parfois des articles presque "d’investigation" et beaucoup de reprises de journaux financiers comme WSJ

    Cela fait effectivement peu de tuyaux mais avec une assez grande diversité de passage à l’intérieur.

    Et puis il faut toujours se souvenir que l’info financière est "réglementée", cela non pas dans un souci (à la base et théoriquement) de privélégier mais justement de mettre tout le monde sur un même pied d’égalité concernant les parutions.

    Pour l’info brute, un communiqué de sociétés reste un communiqué de sociétés sur 1 ou 100 supports. Pour l’accès aux analyses, effectivement c’est un peu préjudiciable.

    Ce qui manque vraiment, ce sont des outils professionnels pour l’analyse fondamentale pour les particuliers comme on trouve des outils pour réaliser ses propres analyses graphiques (indicateurs, oscillateurs etc..) La mise en forme de l’info financière brute et son retraitement à la différence des cours et de l’analyse graphique est très en retard. La concurrence entre les courtiers a developpé les seconds mais pour les premiers on reste encore dans l’attente de l’ensemble des chiffres trimestriels du compte de résultat d’une société sur un site bourse classique (c’est très loin de s’afficher en temps réel). Peut être une des conséquences ? mais je ne pense pas vraiment



  • Gilles CAYE 8 mai 2008 20:59
    Les scientifiques, les physiciens, les modèles et les fléchettes en bourse ... 
     
    Nicole El Karoui « Les maths sont un maillon de la crise, mais pas décisif »
    Article publié le 29 Mars 2008
    Par Propos recueillis Annie Kahn
    Source : LE MONDE
    Taille de l’article : 677 mots

    Extrait : Mme El Karoui défend le rôle des mathématiciens dans la finance, accusés d’avoir inventé des produits trop sophistiqués aux risques mal évalués. Plus de 600 spécialistes internationaux des mathématiques financières se sont retrouvés, jeudi 27 et vendredi 28 mars, à la Chambre de commerce et d’industrie de Paris pour le premier Forum international de la recherche en finance du pôle de compétitivité Finance Innovation. Ils jugent que la crise financière, loin de remettre en cause leur discipline, leur ouvre de nouveaux champs d’études : sur la nécessité d’incorporer l’éventualité d’une crise de liquidités dans leurs modèles, par exemple.
     
    Les ’scientifiques’ ont fait leur ’mea culpa’ dernièrement comme vous le voyez.... Rappelez vous du fonds LTCM qui avait failli initier un risque majeur sur les marchés en 98, seulement 4 ans après sa création, avec 2 prix nobel d’économie et un ancien de la Fed en son sein. L’histoire ne dit pas s’ils manquaient de fléchettes.
     
    Vous pouvez faire toutes les régressions linéaires que vous voulez, lorsqu’un crédit ne se rembourse pas parce que la personne n’en a pas les moyens et que ceci a été mal vu dès le départ, ça vous donne un crédit avec des difficultés... tout le monde est capable de le comprendre que cela s’appelle subprime ou autre. Toute crise est celle du retour au bons sens oublié dans la phase d’euphorie qui la précédée, celle-ci tout particulièrement
     
     
    Je ne me souviens pas avoir utiliser des singes avec des fléchettes pour venir vous informer il a quelques temps ici via l’article Les actifs financiers surfent sur un océan de liquidités : y aurait-il des fissures dans le fond ? sur un certain nombres de risques en croissance nette. Le fonds Paulson, le hedge fund qui acheté des produits de couverture sur les défauts de crédit hypothécaires de mauvaise qualité et engrangé une des meilleurs performances ces derniers temps non plus à ma connaissance

    Il y a à prendre dans chaque discipline pour nous éclairer (Fibonacci, le savant italien est utilisé dans les analyses graphiques notamment) surtout avec des mécanismes aussi complexes mais les physiciens/mathématiciens sur les sujets économiques et particulièrement en finance de marché sont à considérer avec la même attention que lorsque vous êtes face à des travaux de physique/math réalisés par des économistes, traders etc...

    Une grande partie de la finance relève de la psychologie de masse et les cours expriment largement des anticipations... est-ce que des outils statistiques sont adapté dans un tel cadre ?

    Modéliser, modéliser.. peut on sincèrement modéliser la ’confiance’ au risque de la perdre à tout moment via un Bear Stearns ou autre, voilà un peu où nous en sommes

    Il y a une part de risque en permanence, c’est le couple risque / performance immuable. Eliminer le risque relève de l’utopie.



  • Gilles CAYE 8 mai 2008 19:48

    Je ne suis pas sûr qu’il y ait tant de concentration que cela à ce niveau.

    Les statistiques de l’emploi ou de l’activité du secteur des services pour ne prendre que ces exemples sont de toute façon accessibles directement sur les sites officiels qui les compilent et les publient. Pour les sociétés, les communiqués et les résultats sont directement accessibles également.

    Les médias se concentrent par contre beaucoup sur une donnée phare mais donnent moins les composantes d’un indicateur, l’historique de celles-ci, la façon dont le calcul se fait, les changements de pondération éventuels. A chaque jour qui passe, on sait comment les marchés ont réagi et sur quoi mais la décomposition de l’indicateur publié n’est pas connue ou presque et le lecteur a assez rarement un graphe ou un tableau qui lui permet de se situer dans le temps vis à vis de cette donnée.

    Dans une période chahutée comme actuellement, vous avez des statistiques qui montrent des tendances déflationnistes, pendant que d’autres font part de pressions inflationnistes et celle publiée 3/4 d’heure après montre un ralentissement accompagné de prix payés à des records (en forme de stagflation un peu larvé) Si vous n’avez pas un court récit de l’historique ou un graphe à visualiser, il est très difficile de comprendre pour un particulier le tableau d’ensemble de l’économie qui se déroule derrière les marchés.

    Bien évidemment, la presse donne aussi ces éléments mais lors d’un ’dossier’ souvent bien fait mais à un moment qui n’est pas forcément en prise directe avec le sujet au moment de son apparition et de sa conséquence ’vive’ sur les cours.


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