Coeur de la Beauce

@Claude M : Olivier Cabanel fait partie de ces curés laîcs qui donnent de leçons de tolérance à tout va mais résident dans des quartiers protégés. De plus comment peut-on accepter que des gosses trainent dehors la nuit ? Décidémment cette gauche bobo est de plus en plus bizarre...

@M.Barratier : Donc si on vous suit il faudrait transformer les écoles en internats et transformer les maîtresses en tutrices délestant les familles de leurs charges éducatives. Pourquoi ne pas fournir aussi un bivouac de fonction pour camper dans les classes ? De plus non, ce ne sont pas les syndicats qui ont fait cette réforme. On peut se demander si vous avez réellement exercé le métier d’instituteur... chef d’établissement est une chose, gérer une classe en est une autre.

@Olivier Cabanel : les quartiers populaires vous connaissez ? Non. Alors gardez-vous des commentaires hâtifs !

Il y a du chômage des jeunes dans les quartiers pauvres de Béziers ? Quelle surprise ! Au fait, quel patron est prêt à embaucher un jeune mal habillé avec casquette de rappeur sur la tête, au langage télégraphié, mal rasé et pantalon mal ajusté ? Qui implantera une entreprise dans un secteur où la police peine à entrer ? De plus on en a marre de l’axiome « opinions de droite= FN » théorisé par le PS il y a 25 ans. Que ceux qui aiment les voyous les hébergent dans leur pavillon au lieu de les loger chez les ouvriers !

Ménard a raison pour son arrêté sur les mineurs de moins de 13 ans, qui n’ont rien à faire dehors la nuit. L’auteur de l’article n’a visiblement jamais connu le tapage des bandes de jeunes voyous... et il nous ressort la comptine de l’excuse sociale. Le fait d’être « pauvre » n’autorise pas la délinquance, au contraire. Quand on vit sur le dos des autres on se doit d’être exemplaire. Quand tous les partis sauf un refusent d’écouter les braves gens sur les « incivilités » ces derniers se tournent vers l’exception, rien de plus logique. Nous rappellerons à M.Cabanel que le droit à la tranquillité et à la propriété privée passent avant autre chose.