Ancien créatif publicitaire, puis scénariste et journaliste-pigiste pour divers revues ou sites web consacrés au cinéma.
Je suis actuellement pigiste pour le journal d’une collectivité locale en Bretagne, je participe en tant que rédacteur à plusieurs sites d’infos collaboratifs.
Je suis avec passion la mutation de l’info, de la communication sur le net...
Excellente vision de la situation. Nous sommes dans une crise totale et systémique. C’est une crise de la démesure. Le capitalisme a tué son client !
Personnellement, il me semble que solution viendra par le-bas (ou par la périphérie, la marge de nos sociétés. Ceux qui n’ont rien (ou plus rien) à gagner avec le système actuel.
L’homme fait parti du monde, il doit en accepter l’horloge biologique, les rythmes lents et naturels. Cela passe par une économie tournée vers les besoins et non vers le profit : http://www.lachosenumerique.com/capitalisme-ou-cataclysme
Evidemment, nous sommes dans un Etat "d’exception". Cela signifie que le droit appliçcable habituellement ne l’est plus. Cela est insupportable et la rue risque fort de s’exprimer avec rudesse. A l’heure où j’écris ces lignes la place de la Nation (75011) bruisse des clameurs de la foule bigarrée et vivante des des "DOM_TPM" à quelques mètres moi. Ils manifestent et ils ont raison. J’espère (avec honte qu’il y aur des heurts, du feux et du sang) puisque c’est la seule manière de changer la donne.
La rue aura sûrement raison au bout du compte, mais à quel pris ?
Mais il n’y a rien à désinfecter ni à recoudre, nous somme juste parvenus au terme de la logique du système capitaliste.
A force de vouloir gagner plus, on est est contraint de baisser les prix ; pour baisser les prix, il faut augmenter les cadences, encore, encore et encore, puis on licencie, puis les "chanceux" qui restent voient leurs salaires baisser, puis enfin on délocalise les emplois : le capitaliste est enfin au nirvana du retour sur investissement !
Mais les chômeurs que sont devenus ses anciens employés ne peuvent plus consommer !
Les gauches n’ont jamais fait que suivre le mouvement de la société, les gauches sont, elles aussi, soumises au marché ! Elles ont le suivi le consommateur !