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Fif

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Jeune retraité, je me passionne pour les Droits de l’Homme et pour les sciences de la nature. Mes articles sont inspirés par les sites internet de la presse (libre) internationale.
Cancre de formation, maître de recherche en sieste, docteur ès paresse, ancien interne des caves de Bordeaux, j’écoute pousser les fleurs. 
"A.M.G." du 15h00/16h00 de France-Inter.

 
 

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  • Premier article le 21/03/2007
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Derniers commentaires



  • Fif Fif 30 octobre 2007 15:31

    Le voile (ou foulard, ou hijab, ou burka) n’est PAS un signe religieux. C’est un instrument/prétexte politique, sociologique et communautariste d’oppression. Le voile, c’est la revendication affichée de la non-intégration. Les intégristes ont récupéré et détourné ce symbole à leur profit, sans véritable fondement coranique. Le port du voile est avant tout une provocation.

    L’erreur est de traiter ce problème sous l’angle de la laïcité, c’est-à-dire de la religion, nous tombons à chaque fois dans ce piège. Les intégristes savent qu’en amenant le débat sur le thème de la laïcité, on traitera de la religion.

    C’est l’effet pervers de la laïcité, elle ramène toujours à la religion, donc à la défense d’une notion sacrée, sur laquelle on ne peut transiger, même (comme ici) lorsque la religion n’est qu’un prétexte.

    On peut régler le problème sans parler de religion ni de laïcité. L’application des principes de la république française suffit : on peut très bien interdire le port de ces signes distinctifs, au simple motif qu’en France, on ne peut pas accepter la soumission d’une catégorie de la population à une autre, et au nom du respect de l’être humain, tout simplement.

    Fif



  • Fif Fif 13 septembre 2007 12:51

    Le voile (ou foulard, ou hijab, ou burka) n’est PAS un signe religieux. C’est un instrument/prétexte politique, sociologique et communautariste d’oppression et de non-intégration, que les intégristes ont récupéré et détourné à leur profit, sans véritable raison coranique.

    Je pense que l’erreur a été de traiter ce problème sous l’angle de la laïcité, c’est-à-dire de la religion, nous sommes tombés dans ce piège.

    On peut très bien interdire le port de ces signes distinctifs, au simple motif qu’en France, on ne peut pas accepter la soumission d’une catégorie de la population à une autre, et au nom du respect de l’être humain, tout simplement.



  • Fif Fif 17 juillet 2007 11:04

    Je profite de cet article pour vous livrer une réflexion transversale :

    Que vient faire un ministère de la justice dans une démocratie moderne ? Jusqu’aux années Mitterrand, il y a eu en France un ministère de l’information, supprimé et remplacé par la haute autorité de l’audiovisuel (maintenant conseil supérieur de l’audiovisuel). Il ne viendrait à l’idée de personne de recréer le ministère de l’information.

    En France, malgré la suppression de certaines juridictions (cour de sûreté de l’état, tribunal permanent des forces armées, j’en oublie peut-être...), nous sommes remarquablement pourvus en tribunaux de toutes sortes et de toutes compétences (tribunaux d’instance, de grande instance, correctionnels, cours d’assises, cours d’appel, tribunaux administratifs, conseil d’état, cour de cassation, prudhommes, tribunaux de commerce, de pêche, des affaires de sécurité sociale, et enfin conseil supérieur de la magistrature. Celui-ci ne pourrait-il pas suffire, comme le CSA suffit à l’information ?

    Pour moi, la simple existence d’un ministère de la justice fragilise l’indépendance des magistrats, car si la chancellerie prétend ne jamais donner de consignes aux parquets, alors à quoi sert-elle ?

    Que doit penser un magistrat devant son téléviseur, lorsqu’un ministre de la justice, après un fait divers sordide et l’arrestation des coupables, intervient devant les caméras et assure qu’il a donné toutes consignes pour que les coupables soient jugés rapidement et avec toute la fermeté qui s’impose ?

    Je n’ai jamais eu l’occasion de discuter avec des magistrats, mais j’aimerais savoir si, sans ministre, ils se sentiraient orphelins ou libérés.

    Merci pour l’article, Pierre, et cordialement

    Fif



  • Fif Fif 4 avril 2007 08:16

    @ Kookaburra

    D’après votre pseudo, vous semblez connaître le sujet.

    Effectivement mon article est une simple information, doublée d’un petit rappel historique, sans polémique (d’autres sont plus doués que moi). Chacun y trouvera ce qu’il voudra.

    Quant au fond de l’article, les Aborigènes ne sont pas devenus les propriétaires de cette portion de la côte, mais en ont obtenu les droits d’exploitation.

    Vous savez, la notion de propriété de la terre me fait sourire. On croit posséder de la terre, et puis un jour c’est elle qui nous possède.

    Fif



  • Fif Fif 3 avril 2007 08:13

    @ marmotte,

    Dans mon commentaire, je n’ai jamais écrit que la notion de « la fonction crée l’organe » avait été initiée par Darwin. Ce sont les enseignants, qui, dans un louable désir de simplifier les notions pour mieux nous les inculquer, ont quelque peu simplifié les choses. Vous conviendrez qu’il est difficile d’enseigner à des écoliers la spéciation, la variabilité native ou la variabilité acquise.

    Bien sûr que Darwin a parlé de sélection, puisque le titre complet de son plus célèbre ouvrage (que j’ai lu, merci) s’appelle « De l’origine des espèces par voie de sélection naturelle » Selon Darwin, c’est par la sélection naturelle que se maintiennent ou disparaissent les espèces, sous la pression des forces sélectives de l’environnement.

    Le problème et qu’on ne sait toujours pas, à l’heure actuelle, si c’est l’environnement qui agit directement sur les individus ou si ce sont les variations anatomiques et physiologiques au sein d’une espèce qui favorisent certains individus. Ce serait ensuite à partir de ces individus, mieux armés pour vivre dans leur nouvel environnement (et donc pour se reproduire), qu’apparaîtraient de nouvelles caractéristiques au sein de la population.

    Le plus probable est que les deux phénomènes, mutation et changement environnemental, sont pratiquement simultanés. On pourrait alors peut-être parler d’ « évolution conjointe de l’individu et de son milieu ».

    J’ajoute que c’est le français Lamarck qui, 50 ans avant Darwin, a formulé la première théorie de l’évolution.

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