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hacheii 7 septembre 2011 14:35

C’est sûr que les athées nous cassent pas les couilles, par exemple les gauchistes ne nous les cassent pas c’est bien connu, d’ailleurs on se demande pourquoi ABB a liquidé toute cette crouillasserie de gauche :

UNABOMER :

« Le gauchiste se prétend rebelle, mais il n’a ni la force nécessaire pour passer à l’action ni la volonté de le faire : « Bien des personnes de gauche ne sont pas aussi révoltées qu’elles le pensent » (paragraphe 24). Le gauchiste craint la solitude, il éprouve le besoin d’être entouré, c’est la raison pour laquelle il prône le collectivisme. Son identification aux groupes « dont l’image est celle de la faiblesse (les femmes), de la défaite (les indiens), de l’ignominie (les homosexuels) ou de l’infériorité à quelques égards que ce soit » (paragraphe 13) provient du fait qu’au fond de lui même il se sait faible. D’ailleurs n’est-il pas caractérisé par deux traits, le sentiment d’infériorité d’une part et l’hypersocialisation de l’autre ? Fondamentalement le gauchiste est un vaincu qui ne peut supporter sa propre faiblesse. Plutôt que de changer cette situation, il refusera de se confronter à toute image qui lui rappellera des valeurs qu’il est incapable d’assumer : « les gens de gauche ont l’habitude de haïr tout ce qui renvoie l’image de la force, de l’habileté ou de la réussite. Ils haïssent les États-Unis, ils haïssent la civilisation occidentale, ils haïssent les hommes blancs, ils haïssent la rationalité. » (Paragraphe 15) étouffé par le ressentiment, le gauchiste hait l’image de la force et de la réussite. Il est l’héritier direct de l’esclave, tel que Nietzsche en a dressé le portrait au XIX siècle.

Le gauchiste est favorable à la paix, c’est un adepte de la non violence, il recherche également des solutions collectives : « il veut que la société résolve à la place des gens les problèmes de chacun, qu’elle suffise aux besoins de chacun, qu’elle prenne en charge tout un chacun. » Au fond de lui même il ne croit pas qu’il possède les capacités suffisantes pour résoudre ses problèmes. Il se tient par avance pour vaincu. Il ne trouve de force qu’en s’identifiant à un groupe, à un mouvement de masse qui lui offre une personnalité de remplacement et des objectifs de substitution pour combler le néant de sa personne : « Il ne peut se sentir fort que lorsqu’il s’associe à une grande organisation ou à un mouvement de masse avec lequel il va s’identifier » (paragraphe 19). Dès qu’il a rencontré le groupe qui répond à ses aspirations d’esclave, il en adopte les mots d’ordre, les comportements et les valeurs, même s’il ne les approuve pas, parce que son affiliation lui procure la satisfaction du « processus de pouvoir ».

Bien que souvent extraverti et conformiste, le gauchiste peut à l’occasion être un introverti éduqué dans un environnement rigide quant à la moralité. Dans ce cas, la moindre faute provoque sa honte et déclenche chez lui des sentiments de culpabilité : « Il ne peut même pas se livrer à des sentiments ou à des pensées qui sont contraires à la morale commune sans se sentir coupable » (paragraphe 26). Il tente parfois de se défaire de ce surmoi encombrant, mais en vain, car il retourne toujours à la bride psychologique qui le tient : « l’individu de gauche, de type hyper socialisé, tente de briser le carcan psychologique qui l’enserre et revendique son indépendance par la révolte. Mais il est généralement trop faible pour se rebeller contre les valeurs fondamentales de la société » (paragraphe 28). Il arrive pourtant qu’à l’occasion un gauchiste parvienne à briser ce carcan et se transforme en anarchiste. Mais, pour ce faire, il doit accomplir un acte individuel de libération. Il lui faut briser les chaînes qui en font un individu hyper socialisé, c’est-à-dire un esclave. Autrement dit, il doit transgresser le tabou fondamental qu’acceptent la plupart des gauchistes celui de la non-violence. Il lui faut « passer à l’acte  », utiliser la violence physique, pour renaître sous la figure de l’anarchiste. C’est le parcours même que Théodore a accompli. La citation suivante peut être lue comme une confession à peine voilée : «  certains militants hypersocialisés vont plus loin et se révoltent contre l’un des principes fondamentaux de la société moderne en faisant usage de la violence physique. A les en croire, la violence serait pour eux une forme de « libération ». Autrement dit, lorsqu’ils utilisent la violence, ils brisent les garde-fous psychologiques qui ont servi à leur éducation. Dans la mesure où ces individus sont hypersocialisés, les barrières psychiques ont été plus contraignantes pour eux que pour les autres ; d’où leur besoin de s’en évader ». (Paragraphe 30)

En d’autres termes David est le type même du gauchiste : pacifique, honnête, inconscient des dangers qui menacent la société, complaisant à l’égard de l’idéologie de gauche, même lorsqu’il ne l’approuve pas. Contrairement à son frère, il n’a pas osé aller au bout de sa révolte. Ted a brisé « les garde-fous psychologiques qui ont servi à son éducation » ; il a rompu avec le tabou fondamental ; il est devenu un véritable anarchiste.

Gauchistes et anarchistes sont des frères ennemis. Au-delà des ressemblances superficielles, tout les sépare. Le gauchiste est fondamentalement l’allié de la technologie, cette instance toute-puissante et indifférente qui broie ses enfants. L’anarchiste se tient du coté de la nature, de la liberté, de l’épanouissement.  L’histoire des révolutions du passé (la révolution française, la révolution russe de 1917, la révolution cubaine) se ramène à celle de la trahison qu’ont toujours perpétrée les gens de gauche, qu’ils s’appellent Robespierre, Lénine ou Castro.

Dans un premier temps ils paraissent d’accord avec les objectifs révolutionnaires, mais ils les détournent dès qu’ils en trouvent l’occasion et finissent par imposer une dictature plus sanglante que celle qu’ils ont contribués à renverser. C’est la raison pour laquelle « la gauche représente un danger. » plusieurs paragraphe du manifeste sont consacré à ce thème. La gauche est dangereuse d’abord en ce que, comme toute religion, elle fait appel à la soumission de l’individu : « elle ne représente pas une religion au sens strict du mot dans la mesure ou sa doctrine ne postule pas l’existence d’un être surnaturel. Mais pour le militant elle remplit une fonction psychologique équivalente à celle de la religion pour certains croyants. L’individu de gauche a BESOIN de croire à la gauche ; cela joue un rôle essentiel dans son économie psychique. Les faits ou le raisonnement ne modifient pas sa croyance ; il est convaincu que la position de gauche est moralement Bonne (avec une majuscule), et qu’il n’a pas seulement le droit mais le devoir d’imposer la morale de gauche à tout un chacun » (paragraphe 218). En bref, le gauchiste est un « vrai croyant » qui, comme la technologie, n’a de cesse d’étendre son pouvoir sur le monde. Vous n’avez pas plutôt cédé sur un point qu’il vous présente une nouvelle demande. Et ses requêtes vont toujours dans le même sens, celui de la restriction des libertés individuelles et du contrôle plus strict des personnes : « si vous demandiez aux gens de gauche de faire la liste de TOUTES les choses qui vont mal dans la société, et si vous accédiez à TOUTES leurs demandes, on peut prévoir sans risque d’erreur qu’en moins de deux ans la majorité d’entre eux trouveraient de nouveaux motifs de récrimination, quelque nouvelle « injustice » à redresser ; parce que encore une fois, l’individu de gauche est moins motivé par la détresse qu’engendrent les maux de la société que par le besoin de satisfaire son instinct de pouvoir en imposant ses vues aux autres » (paragraphe 220). »  P 150 ; 151 ; 152


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