La Turquie, puissance régionale, a pris du plomb dans l’aile depuis que l’OTAN, dont elle est membre, est intervenue en Lybie.
Erdogan s’est parfaitement allongé devant son maître américain en reniant successivement ses amitiés passées et affichées avec la Lybie de Kadhafi et la Syrie de Bachar-El-Assad.
Il peut bien gesticuler contre Israël ou Chypre, c’est du pur cinéma et il va manger son chapeau avec la Palestine. En Turquie, comme en Egypte, c’est l’armée qui commande. Et l’armée, ce sont les Etats-Unis.